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Marc Levy: Et si s'etait vrai...

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Marc Levy Et si s'etait vrai...

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- Là, devant vous, c'est une femme, et elle est médecin, aux urgences apparemment. Vous la connaissez peut-être ?

Stern déjà agenouillé près du corps de Lauren hurla à son coéquipier de courir. Muni d'une paire de ciseaux il avait déjà découpé le Jean et le pull-over, mettant la peau à nu. Sur la longue jambe gauche une déformation sensible auréolée d'un gros hématome indiquait une fracture. Le reste du corps était sans contusion apparente.

- Prépare-moi les pastilles et une perfusion, j'ai un pouls filant et pas de tension, respiration à 48, plaie à la tête, fracture fermée au fémur droit avec hémorragie interne, tu me prépares deux culots. On la connaît ? Elle est de chez nous ?

- Je l'ai déjà vue, elle est interne aux urgences, elle travaille avec Fernstein. C'est la seule qui lui tient tête.

Philip ne réagit pas à cette dernière remarque.

Frank posa les sept pastilles du scope sur la poitrine de la jeune femme, il relia chacune d'entre elles avec un fil électrique de couleur différente à l'élec-trocardiographe portable, et enclencha ce dernier.

L'écran s'illumina instantanément.

- Qu'est-ce que ça donne au tracé ? demanda-t-il à son équipier.

- Rien de bon, elle part. Tension à 8/6, pouls à 140, lèvres cyanosées, je te prépare un tube endo-trachéal de 7, on va intuber.

Le docteur Stern venait de placer le cathéter et tendit le bocal de sérum à un policier.

- Tenez ça bien en l'air, j'ai besoin de mes deux mains.

Passant brièvement de l'agent à son équipier, il lui demanda d'injecter cinq milligrammes d'adré-

naline dans le tuyau de la perfusion, cent vingt-cinq milligrammes de Solu-Médrol et de préparer immé-

diatement le défibrillateur. Au même moment, la température de Lauren se mit à chuter brutalement, tandis que le tracé de l'électrocardiogramme devenait irrégulier. Au bas de l'écran vert, un petit cœur rouge se mit à clignoter, aussitôt accompagné d'un bip court et répétitif, signal prévenant de l'immi-nence d'une fibrillation cardiaque.

- Allez, la belle, accroche-toi ! Elle doit pisser le sang à l'intérieur. Comment est le ventre ?

- Souple, elle saigne probablement dans la jambe. Tu es prêt pour l'intubation ?

En moins d'une minute Lauren fut intubée et la sonde reliée à un embout respiratoire. Stern demanda un bilan des constantes, Frank lui indiqua que la respiration était stable, la tension avait chuté à 5. Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, au bip court se substitua un sifflement strident qui jaillit de l'appareil.

- Ça y est, elle fibrille, tu m'envoies 300 joules.

Philip frotta les deux poignées de l'appareil l'une contre l'autre.

- C'est bon, tu as le jus, cria Frank.

- On s'écarte, je choque !

Sous l'impulsion de la décharge le corps se courba brutalement, le ventre arqué vers le ciel, avant de retomber.

- Non, ce n'est pas bon.

- Recherche à 360, on recommence.

- 360, tu peux y aller.

- On s'écarte !

Le corps se dressa et retomba inerte. « Repasse-moi cinq milligrammes d'adrénaline et recharge à 360. On s'écarte ! » Nouvelle décharge, nouveau sursaut. « Toujours en fîbrillation ! On la perd, injecte une unité de Lidocaïne dans la perf, et recharge. On s'écarte ! » Le corps se souleva. « On injecte cinq cents milligrammes de Béryllium et tu recharges à 380 immédiatement ! »

Lauren fut choquée une fois encore, son cœur sembla répondre aux drogues qu'on lui avait injectées et reprendre un rythme stable, quelques instants seulement : le sifflement qui s'était interrompu quelques secondes se fit entendre de plus belle... « Arrêt cardiaque », s'exclama Frank.

Immédiatement Philip entama un massage cardio-respiratoire, avec un acharnement inhabituel.

Tout en tentant de la ramener à la vie, il la supplia :

« Ne fais pas l'idiote, il fait beau aujourd'hui, reviens, ne nous fais pas ça. » Puis il ordonna à son équipier de recharger la machine une fois de plus.

Frank tenta de le calmer : « Philip, laisse tomber, ça ne sert à rien. » Mais Stern n'abandonnait pas ; il lui hurla de recharger le défibrillateur. Son par-tenaire s'exécuta. Pour la énième fois il demanda que l'on s'écarte. Le corps se cambra encore, mais l'électrocardiogramme était toujours plat. Philip recommença à masser, son front se mit à perler. La fatigue accusait le désespoir du jeune médecin devant son impuissance. Son coéquipier prit conscience que son attitude perdait de sa logique.

Il aurait dû tout arrêter depuis plusieurs minutes et déclarer l'heure du décès, mais rien n'y faisait, il continuait son massage du cœur.

- Repasse encore un demi-milligramme d'adré-

naline et monte à 400.

- Philip, arrête, ça n'a pas de sens, elle est morte. Tu fais n'importe quoi.

- Ferme ta gueule et fais ce que je te dis !

Le policier posa un regard interrogateur sur l'interne agenouillé près de Lauren. Le médecin n'y prêta aucune attention. Frank haussa les épaules, injecta une nouvelle dose dans le tuyau de la perfusion, rechargea le défibrillateur. Il annonça le seuil des quatre cents milliampères, Stern ne demanda même pas que l'on s'écarte et envoya la décharge.

Mû par l'intensité du courant, le thorax se souleva de terre brutalement. Le tracé resta désespérément plat. L'interne ne le regarda pas, il le savait avant même de choquer cette dernière fois. Il frappa de son poing la poitrine de Lauren. « Merde, merde ! »

Frank le saisit par les épaules et le serra fortement.

- Arrête Philip, tu perds les pédales, calme-toi !

Tu prononces le décès et on plie. Tu es en train de craquer, tu vas aller te reposer maintenant.

Philip était en sueur, les yeux hagards. Frank haussa le ton, contint la tête de son ami entre ses deux mains, le forçant à fixer son regard.

Il lui intima l'ordre de se calmer, et en l'absence de toute réaction il le gifla. Le jeune médecin accusa le coup. La voix de son confrère se voulut alors apaisante : « Reviens avec moi mon pote, reprends tes esprits. » À bout de forces, il le lâcha, se relevant le regard tout aussi perdu. Médusés, les policiers contemplaient les deux médecins. Frank marchait en tournant sur lui-même, apparemment totalement désemparé. Philip, agenouillé et recroquevillé, releva lentement la tête, ouvrit la bouche et prononça à voix basse : « Sept heures dix, décédée. »

Et s'adressant au policier qui tenait toujours le bocal de la perfusion en retenant son souffle : « Emme-nez-la, c'est fini, on ne peut plus rien faire pour elle. » Il se leva, saisit son coéquipier par l'épaule et l'entraîna vers l'ambulance. « Allez viens, on rentre. » Les deux agents les suivirent des yeux lorsqu'ils grimpèrent dans la camionnette. « Pas très clairs, les deux toubibs ! » dit l'un d'eux. Le second policier dévisagea son collègue.

- Tu t'es déjà retrouvé sur une affaire où l'un d'entre nous s'est fait descendre ?

- Non.

- Alors tu ne peux pas comprendre ce qu'ils viennent de vivre. Allez, tu m'aides, on la prend délicatement et on la met sur la civière dans le fourgon.

L'ambulance avait déjà tourné le coin de la rue.

Les deux agents soulevèrent le corps inerte de Lauren, le déposèrent sur le brancard, et le recouvrirent d'une couverture. Les quelques badauds attardés quittèrent les lieux puisque le spectacle était fini. À

l'intérieur de l'EMU ' les deux coéquipiers étaient 1. EMU ou «Emergency Médical Unit» équivaut aux ambulances de réanimation de notre SAMU.

restés silencieux depuis leur départ. Frank rompit le silence.

- Qu'est-ce qui t'a pris, Philip ?

- Elle n'a pas trente ans, elle est médecin, elle est belle à mourir.

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