Tonino Benacquista - Quelqu'un d'autre

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Qui n'a jamais eu envie de devenir « quelqu'un d'autre » ? Celui que l'on a toujours voulu être ? Celui qui n'aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs ? Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari. Ils se donnent trois ans, pas un jour de plus, pour devenir cet « autre ».
Mais on ne devient pas quelqu'un d'autre impunément. On risque, pour le pire et le meilleur, de se trouver soi-même. Un chassé-croisé palpitant qui conjugue humour et suspense. Grand-Prix RTL—
2002

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Un frisson parcourut l’échine de Paul qui comprit enfin pourquoi Blin aimait tant raconter cette histoire.

— Faites le maximum. Ne me cachez rien de ce que vous trouverez. Je suis prête à entendre tout ce que vous pourrez me dire.

— En êtes-vous sûre ?

— Oui.

Ce fut sans doute cette certitude qui incita Paul à exaucer son plus cher désir.

Quinze jours plus tard, il lui donna rendez-vous à l’agence en fin d’après-midi et la fit patienter une dizaine de minutes, le temps de laisser son associé quitter les lieux.

— Entrez, mademoiselle Reynouard.

Comme les autres clients, elle jeta une œillade circulaire à la pièce, à la recherche de quelque objet typique, d’une ambiance. Puis elle s’assit et croisa les bras, tendue, prête à écouter les pires révélations. Paul attendait que le regard de Brigitte s’arrête enfin sur le sien.

— … Qu’est-ce qui vous est arrivé, monsieur Vermeiren !

— Vous voulez parler de ça ? dit-il en montrant les pansements sur son visage.

Une large bande de gaze sous la paupière gauche, bleuie, presque close, et un sparadrap à la commissure des lèvres. Question cicatrices, Paul avait connu bien pire, celles-ci disparaîtraient en moins d’une semaine. En attendant, elles produisaient l’effet escompté.

— C’est votre enquête qui…?

Pour ponctuer la surprise de Brigitte, il laissa s’étirer un long silence.

— Je reviendrai là-dessus plus tard, commençons par le début. J’ai longuement réfléchi avant d’accepter cette affaire. Le simple fait que Thierry Blin ait été mon client m’interdisait en théorie toute enquête à son sujet ; de plus, il connaissait mon visage, ce qui rendait la filature plus risquée. Vous avez réussi à me convaincre et la suite a prouvé que vous aviez raison.

Presque jaloux, Paul se demanda comment Blin pouvait encore allumer cette flamme dans les yeux d’une femme.

— Malgré vos efforts, l’ancien entourage de Blin ne nous a pas appris grand-chose. Je suis donc parti de la seule piste que j’avais en main : la mission qu’il m’avait confiée à propos du dessin de Bonnard dont il voulait retrouver le propriétaire. Vous voulez le détail de la façon dont je suis remonté jusqu’à lui ?

— Vous l’avez retrouvé ?!

— Oui.

Il vit ses joues rosir en une seconde, sentit son corps se tendre, son souffle plus haletant. Blin n’avait jamais rien remarqué de tout ça à l’approche de Brigitte.

— Où est-il ? Vous lui avez parlé !

Il posa la main sur un dossier bleu.

— Tout est là, mademoiselle Reynouard. Thierry Blin vit à Paris, il a changé de visage. Il s’appelle désormais Franck Sarla.

— …!

— Il m’a fallu six jours pour remonter jusqu’à lui, quatre pour le pister dans sa nouvelle vie. Ce sont ces quatre jours qui sont consignés ici. Avant que vous ne lisiez le rapport, je tiens à vous mettre en garde. Ce que vous allez y trouver va sans doute vous choquer, il est encore temps de ne pas l’ouvrir. Je connais votre détermination, mais vous allez peut-être échanger un souvenir qui vous est cher contre une vérité qui va longtemps vous encombrer. Réfléchissez.

— C’est tout réfléchi !

Il fallait s’y attendre.

Il saisit le dossier bleu et le lui tendit.

Elle se cala dans le fauteuil, respira à fond, et se mit à lire pendant que, du fond de la pièce, Paul tirait une cigarette du paquet qu’il gardait pour de très rares occasions.

Confidentiel .

À ne divulguer à aucun tiers.

RAPPORT DE SURVEILLANCE

Objet : Surveillance lundi 28 mai de M. Thierry BLIN, dit Franck SARLA (et dénommé ci-après) à partir de son domicile, 24, cité Germain-Pilon, 75 018 Paris.

8 h 00 : Début de mission

8 h 30 : Mise en place du dispositif de surveillance au niveau du 24, cité Germain-Pilon.

10 h 25 : Sortie de M. SARLA, seul, il porte un pantalon et une épaisse vareuse en cuir. Il se rend, à pied, à la brasserie du « Mont d’or », à l’angle du boulevard de Clichy et de la rue André-Antoine. M. Sarla semble connu du personnel et du patron, M. Brun, qui vient à sa rencontre. Ils s’installent à une table à l’écart pour discuter.

11 h 50 : Fin de la conversation avec M. Brun. M. Sarla quitte la brasserie pour s’engouffrer dans le métro.

12 h 05 : M. Sarla sort du métro à la station Brochant et entre au « Cercle Batignolles », un établissement de jeu sis au 145, rue Brochant. Le cercle étant régi par la loi 1951, seuls les membres parrainés peuvent avoir accès aux salles de jeux de cartes et de boule. La surveillance se poursuit à partir de l’académie de billard attenante aux salles de jeu.

13 h 30 : Courte réapparition de M. Sarla, portant une cravate et une veste manifestement prêtées par l’établissement. Il se rend aux toilettes et retourne dans la salle de jeu. Renseignements pris, il ne peut s’agir que de la salle où se réunissent les joueurs de poker.

15 h 50 : M. Sarla quitte le cercle, seul.

15 h 55 : M. Sarla entre dans le métro Brochant.

16 h 05 : M. Sarla sort du métro Place-de-Clichy, et s’achemine rue Blanche.

16 h 10 : M. Sarla entre dans une crèche municipale au 57 de la rue Blanche.

16 h 25 : M. Sarla sort de la crèche municipale avec un bébé dans les bras et l’installe dans une poussette qu’il sort d’une remise. Il quitte les lieux.

16 h 30 : M. Sarla achemine la poussette vers la rue Notre-Dame-de-Lorette jusqu’à l’arrêt de bus 74, station Saint-Georges, et attend.

16 h 35 : Arrivée d’un bus, une jeune femme en descend et va à la rencontre de M. Sarla. Elle semble avoir dans les vingt/vingt-cinq ans, porte une jupe courte et un blouson de cuir de type « Perfecto ». Après un baiser sur les lèvres de M. Sarla, elle se saisit du bébé avec des attitudes maternelles.

16 h 55 : M. Sarla quitte la jeune femme et l’enfant, remonte la rue Notre-Dame-de-Lorette à pied, puis la rue Fontaine, et s’arrête dans une boutique de fourrures et cuirs sur mesure, au 17 rue Duperré. Il essaie une sorte de très longue tunique en cuir beige décorée de broderies noires ; le tailleur ajuste les manches (très larges, type « chauve-souris ») ce qui nécessite plusieurs essayages.

17 h 20 : M. Sarla sort de la boutique et entre dans le métro Pigalle.

17 h 45 : M. Sarla sort au métro Sentier et se dirige vers l’angle de la rue Réaumur et de la rue Saint-Denis.

17 h 50 : M. Sarla attend au coin de la rue.

17 h 55 : Une prostituée (quarante/quarante-cinq ans) vient à la rencontre de M. Sarla. Ils parlent un moment puis s’engagent sous le porche du 148 bis, rue Saint-Denis et entrent dans un immeuble vétuste. Renseignements pris, la prostituée est connue sous le prénom de Gisèle et exerce principalement rue Saint-Denis.

19 h 45 : M. Sarla et ladite Gisèle ressortent de l’immeuble et se séparent. Il est à noter que la prostituée a une partie du visage tuméfiée (traces de coups, bleus), elle vient manifestement de pleurer et garde encore un mouchoir en main. Pendant qu’elle rejoint son secteur d’activité, M. Sarla se dirige vers la porte Saint-Denis et entre dans le métro Strasbourg-Saint-Denis.

20 h 05 : M. Sarla rejoint la place Vendôme puis entre dans le restaurant « Alibert », rue de Castiglione. Le lieu étant de haute gastronomie, les tables ne sont données que sur réservation ; la surveillance se poursuit de l’extérieur, dans un café situé en face, le Balto.

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