Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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Anthony écarquilla les yeux.

– Je crois que tu viens de me sauver la vie..., dit-il en reposant le verre. Enfin, façon de parler !

– Comment as-tu appris tout cela ? Questionna Julia Anthony observa longuement sa fille et renonça à lui faire part de sa visite matinale aux archives de la Stasi.

Après tout, seule comptait l'aboutissement de ces recherches.

– on peut changer de nom pour signer ses articles, mais pour traverser la frontière, c'est tout autre chose !

Puisque nous avons trouvé ce fameux dessin à Montréal c'est qu'il s'y était rendu, de là, j'ai imaginé qu'avec un peu de chance, il était aussi passé par les États-Unis.

– Alors tu as vraiment des pouvoirs surnaturels !

– j'ai surtout un vieil ami qui travaillait dans la police.

– Merci, murmure Julia.

– Que comptes-tu faire ?

– Je me le demande. Je suis simplement heureuse que Tomas soit devenu ce qu'il rêvait d'être.

– Puisque tu en sais ?

– Il voulait être reporter.

– Et tu crois que c'était là son seul rêve ? Penses-tu vraiment que le jour où il se retournera sur sa vie, c'est un album de photos de reportages qu'il regardera ? Une carrière, la belle affaire ! Sais-tu combien d'hommes par temps de solitude se sont rendus comptes que cette réussite qu'il croyait avoir approchée de si près, les savez éloignés si loin des leurs, pour ne pas dire d'eux-mêmes.

Julia regarda son père et devina la tristesse qui se cachait derrière son sourire.

– Je te repose ma question, Julia, que comptes-tu faire ?

– Rentrer à Berlin serait certainement ce qu'il y a de plus sage.

– Sacré lapsus ! Tu as dis Berlin. C'est à New York que tu vis.

– C'était juste une coïncidence idiote.

– C'est drôle, hier encore tu aurais appelé cela un signe.

– Mais comme tu le disais tout à l'heure, c'était hier.

– Ne te trompe pas, Julia, on ne mène pas sa vie dans des souvenirs qui se confondent en regrets. Le bonheur a besoin de quelques certitudes, si minime soit-elle.

À toi seul de choisir maintenant. Je ne serai plus là pour décider à sa place, et d'ailleurs cela fait déjà longtemps que ce n'est plus le cas net prend garde à la solitude, c'est une compagnie dangereuse.

– Tu as connu la solitude, toi ?

– Nous nous sommes beaucoup fréquentés elle et moi, de longues années si c'est ce que tu veux savoir, mais il me suffisait de penser à toi pour la chasser.

Disons que j'ai pris conscience de certaines choses, un peu trop tard, certes ; et encore, je ne peux pas me plaindre, la plupart des abrutis dans mon genre n'auront pas eu le droit à leurs parties gratuites, même si celle-ci ne dure que quelques jours. Tiens, voilà d’autres mots justes : tu m'as manqué, Julia, et je ne peux plus rien faire pour récupérer ces années perdues. Je les ai laissé filer comme un idiot, parce qu'il fallait que je travaille, parce que je croyais avoir des obligations, un rôle à jouer, quand le seul vrai théâtre de ma vie s'était toi. Bon maintenant, assez radoté, cela ne nous ressemble pas, ni à toi ni à moi. Je t'aurais bien accompagné pour botter les fesses de ce Knapp et lui tirer les vers du nez, mais je suis trop fatigué et puis, je te l'ai dit, c’est ta vie.

Anthony se pencha pour attraper un journal posé sur une table près de lui. Il ouvrit le quotidien il commença d'en parcourir les feuilles.

– Je croyais que tu ne lisais pas l'allemand ? dit Julia la gorge nouée.

– Tu es encore là ? rétorqua Anthony en tournant une page.

Julia pila sa serviette, repoussa sa chaise et se leva.

– Je te téléphone et que je l’ai vu, dit-elle en s'éloi-gnant.

– Tiens, ils annoncent des éclaircies en début de soirée ! répliqua Anthony en regardant par la fenêtre du restaurant.

Mais Julia était déjà sur le trottoir, elle héla un taxi.

Anthony replia son journal et soupira.

*

La voiture s'arrêta devant le terminal de l'aéroport de Rome Fiumicino-Tomas régla la course et fit le tour du véhicule pour ouvrir la portière de Marina. L'enregistrement et la sécurité passée, Tomas, sac à l'épaule, regarda sa montre. Le vol décollait dans une heure. Marina flânait devant les vitrines des magasins, il la prit par la main et l'entraîna vers le bar.

– Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? demanda-t-il en commandant deux cafés au comptoir.

– Visiter ton appartement, depuis le temps que je me demande comment c’est chez toi.

– Une grande pièce, avec une table de travail près de la fenêtre et un lit en face adossé au mur.

– cela me va très bien, besoin de rien d'autre, dit Marina.

*

Julia poussa la porte du Tagesspiegel et se présenta à l'accueil. Elle demanda à voir Jürgen Knapp. L'hôtesse décrocha son téléphone.

– Dites-lui que j'attendrais dans ce hall jusqu'à ce qu'il arrive, dussé-je y passé l'après-midi. ici Appuyé à la paroi de la cabine en verre qui descendait lentement vers le rez-de-chaussée, Knapp ne quittez pas des yeux sa visiteuses. Julia allait et venait, faisant les 100 pas devant les vitrines où étaient épinglées des pages de l'édition du jour.

Les ports de l'ascenseur s'ouvrirent. Knapp traversa le hall.

– Que puisque faire pour toi, Julia ?

– Tu pourrais commencer par me dire pourquoi tu m'as menti !

– Suis-moi, allons dans un endroit plus tranquille.

Knapp l'entraîna vers l'escalier. Il invita à s'asseoir dans un petit salon près de la cafétéria pendant qu'il fouil-lait ses poches en quête d'un peu de monnaie.

– Café, thé ? demanda-t-il en s'approchant des distri-buteurs de boissons.

– Rien !

– Qu'est-ce que tu viens chercher à Berlin, Julia ?

– Tu es aussi peu perspicace que cela ?

– Nous ne nous sommes pas vus depuis bientôt 20 ans, comment pourrais-je deviner ce qui t’amène ici ?

– Tomas !

– Tu m'accorderas qu'après toutes ces années, c'est pour le moins surprenant.

– Où se trouvent-ils ?

– Je te l'ai déjà dit, en Italie.

– Avec sa femme et ses enfants et il a renoncé au journalisme, je sais. Mais tout ou partie tous de cette belle fable est faux. Il a changé de nom, mais il est toujours reporter.

– Puisque tu le sais, alors pourquoi perdre ton temps ici ?

– Si tu veux jouer au jeu des questions-réponses réponds d'abord à la mienne. Pourquoi m'as-tu caché la vérité ?

– Tu veux que nous posions de vraies questions ?

J'en ai quelques-unes pour toi. Tes-tu seulement demandé si Tomas aimerait te revoir ? De quel droit aux t’autorises-tu à réapparaître ainsi ? Est-ce simplement parce que tu as décidé que le moment était venu ? Parce que l'envie te passait par la tête ? Te voilà resurgie d'une autre époque, mais plus de mur à abattre, plus de révolution à faire, plus d'extase ni d'émerveillement, plus de folie ! Il ne reste plus qu’un peu de raison, celle d'adultes qui feront de leur mieux pour avancer dans leur vie, mener leur carrière. Fiche le camp d'ici, Julia, quitte Berlin et rentre chez toi. Tu as fait assez de dégâts comme ça.

– Je t'interdis de me dire des choses pareilles, répliqua Julia, les lèvres tremblantes.

– Je n'en aurai pas la légitimité ? Continuons le jeu des questions. Où étais-tu quand Tomas a sauté sur une mine ? Était tu en bas de la passerelle à sa descente d'avion lorsqu'il est rentré éclopé de Kaboul ? Venais-tu chaque matin l’accompagner à ses séances de rééducation ? Étais-tu là pour le consoler quand il était désespéré

? Ne cherche pas, je connais la réponse, puisque c'était ton absence qui l'accablait ! As-tu la moindre idée du mal que tu lui as causé, de la solitude dans laquelle tu l’a plongé, sais-tu combien ça à durée ? Te rends-tu compte que c'est idiot avait le cœur si abîmé qu'il trouvait encore le moyen de prendre ta défense, alors que je faisais tout mon possible pour qu'enfin il te haïsse.

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