Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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*

Marina avait tenu à inviter Tomas. Après tout, il se trouvait sur son territoire et quand elle lui rendait visite à Berlin, il réglait toujours l'addition. Pour deux cafés glacés, Tomas s'était laissé faire.

– Tu as du travail aujourd'hui ? demanda-t-il.

– Tu as vu l’heure qu'il est, l'après-midi est presque passé, et puis c'est toi mon travail. Pas de photos, pas d'article !

– Alors, qu'est-ce que tu veux faire ?

– En attendant ce soir, j'irais bien me promener, il fait enfin doux, nous sommes dans la vieille ville, profitons-en.

–Il faut que j'appelle Knapp avant qu'il quitte la rédaction.

Marina passa la main sur la joue de Tomas.

– Je sais que tu es prêt à tout pour me quitter le plus vite possible, mais ne soit pas aussi inquiet, tu partiras pour la Somalie. Knapp a pas besoin de toi là-bas, qui me l'a expliqué cent fois. Je connais le topo par cœur. Il vise le poste de ré directeur de la rédaction, tu es son meilleur reporter et ton travail est vital pour sa promotion. Laisse-lui le temps de bien préparait le terrain.

– Cela fait trois semaines que prépare le terrain, bon sang !

–Il prend plus de précaution parce que c'est toi ? Et alors ? Tu ne peux pas lui faire le reproche d'être aussi ton ami ! Allez, emmène-moi me promener dans ma ville.

– Tu ne serais pas en train d'inverser les rôles par hasard ?

– Si, mais avec toi j'adore ça !

– Tu te fiches de moi, là ?

– Absolument ! répliqua Marina en éclatant de rire.

Et elle l’entraîna vers les escaliers de la Piazza di Spagna, pointant du doigt les deux coupoles de l'église de la Trinité-des-Monts.

– Existe-il un endroit plus beau que celui-ci ? Demanda Marina.

– Berlin ! répondit Tomas sans aucune hésitation.

– Impensable ! Et si tu arrêtes de débiter tes âneries, je t'emmènerais tout à l'heure au café Greco, tu prendras un cappuccino et tu me diras ensuite si à Berlin on en sert d’aussi bons !

*

Les yeux rivés sur l'ordinateur, Anthony essayait de décrypter les indications qui apparaissaient sur l'écran.

– Je croyais que tu parlais couramment allemand ? dit Julia.

– Parler oui, mais lire et écrire, ce n'est pas toute à fait pareil, et puis ce n’est pas le problème de la langue, je ne comprends rien à ses machines.

– Pousse-toi ! ordonna Julia en reprenant les commandes du clavier.

Elle pianota à vive allure et le moteur de recherce s’afficha. Elle tapa Knapp dans la case désignée et s’interrompit soudain.

– Qu’est-ce qu’il y a ?

– Je ne me souviens pas de son nom, pour tout te dire, je ne sais même pas si Knapp est son prénom ou son nom de famille. Nous l’appelions toujours ainsi.

– Pousse-toi ! dit à son tour Anthony, et à côté de Knapp, il tapa « Journalist ».

Aussitôt, une liste de onze noms s’afficha. Sept hommes et quatre femmes répondaient au nom de Knapp et tous exerçaient la même profession.

– C’est lui ! s’exclama Anthony en désignant la troisième ligne. Jürgen Knapp !

– Pourquoi lui en particulier ?

– Parce que le mot Chefredakteur doit sûrement vouloir dire rédacteur en chef.

– Sans blague !

– Si je me souviens de la façon dont tu parlais de ce jeune homme, j’imagine qu’à quarante ans il aura été suffisamment intelligent pour faire carrière, sinon il aurait certainement changé de métier, comme ton Tomas.

Félicite plutôt ma perspicacité au lieu de monter sur tes grands chevaux.

– Je ne vois pas quand je t’ai parlé de Knapp et encore moins de ce qui t’aurait permis d’établir son profil psychologique, répondit Julia stupéfaite.

– Tu veux vraiment que l’on parle de l’acuité de tes souvenirs ? Tu veux me rappeler à quelle extrémité de la rue se trouvait le café où tu avais vécu tant de merveilleux moments ? Ton Knapp travaille à la rédaction du Tagesspiegel , service des informations internationles. On va lui rendre visite ou préfères-tu que nous restions là à bavasser.

*

A l’heure où les bureaux commençaient à fermer, il leur fallut longtemps pour traverser Berlin, engorgée par les embouteillages. Le taxi les déposa devant la porte de Brandebourg. Après avoir affronté le trafic, il leur fallait maintenant se frayer un chemin entre la foule dense des habitants qui rentraient de leur travail et des essaims de touristes venus visiter ces lieux célèbres. C’était là qu’un jour un président américain avait appelé son homologue soviétique, par-delà le mur, à la paix du monde, à abattre cette frontière de béton qui s’élevait jadis derrière les colonnes de la grande arche. Et une fois n’étant pas coutume, les deux chefs d’Etat s’étaient écoutés et entendus pour réunir l’Est et l’Ouest.

Julia pressa le pas, Anthony peinait à la suivre. Plusieurs fois, il cria son nom, certain de l’avoir perdue, mais il finissait toujours par repérer sa silhouette dans la cohue qui avait envahi Pariserplatz.

Elle l’attendit à la porte du bâtiment. Ensemble ils se présentèrent à l’accueil. Anthony demanda à voir Jürgen Knapp. La réceptionniste était en ligne. Elle mit son appel en attente et demanda s’ils avaient rendez-vous.

– Non, mais je suis certain qu’il sera ravi de nous recevoir, affirma Anthony.

– Qui dois-je annoncer ? demanda la réceptionniste en admirant le fouloir qui les cheveux de la femme accoudée à son pupitre.

– Julia Walsh ; répondit cette dernière.

Assis derrière son bureau au deuxième étage, Jürgen Knapp demanda à sa correspondante de bien vouloir lui répéter le nom qu’elle venait de prononcer. Il la pria de ne pas quitter, étouffa le combiné dans le creux de sa main et avança jusqu’à la vitre qui surplombait la verrière en contrebas.

D’ici, il bénéficiait d’une vue plongeante sur le hall et plus particulièrement sur l’accueil. La femme qui enle-vait son foulard pour passer sa main dans ses cheveux, même si ceux-ci étaient plus courts que dans son souvenir, cette femme à l’élégance naturelle et qui faisait maintenant les cent pas sous ses fenêtres, était sans conteste celle qu’il avait connue il y a dix-huit ans.

Il reprit le combiné.

– Dites que je ne suis pas là, que je suis en voyage cette semaine, dites même que je ne rentrerais pas avant la fin du mois. Et je vous en prie, soyez crédible !

– Très bien, répondit la réceptionniste, veillant à ne pas prononcer le nom de son interlocuteur. J’ai un correspondant en ligne pour vous, je vous mets en relation ?

– Qui est-ce ?

– Je n’ai pas eu le temps de le demander.

– Passez-moi l’appel.

La réceptionniste raccrocha et joua son rôle à la perfection.

*

– Jürgen ?

– Qui est à l’appareil ?

– Tomas, tu ne reconnais plus ma voix ?

– Si, bien sûr, pardonne-moi, j’étais distrait.

– Je suis en attente depuis au moins cinq minutes, je t’appelle de l’étranger ! Tu étais en ligne avec un ministre pour me faire patienter si longtemps ?

– Non, non, je suis désolé, rien d’important. J’ai une bonne nouvelle pour toi, je comptais te l’annoncer ce soir, j’ai le feu vert, tu pars pour la Somalie.

– Formidable, s’exclama Tomas, je repasse à Berlin et je fonce là-bas.

– Ce ne sera pas la peine, reste à Rome, je fais établir un billet électronique et nous t’envoyons tous les documents nécessaires par courrier express, tu les auras dans la matinée.

– Tu es certain que ce n’est pas mieux que je vienne te voir à la rédaction ?

– Non, fais-moi confiance, nous avons assez attendu ces autorisations, et il n’y a plus un jour à perdre. Ton vol pour l’Afrique part de Fiumicino en fin d’après-midi, je t’appellerai demain matin avec tous les détails.

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