Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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– Tu vas bien ? demanda Tomas, tu as une drôle de voix…

– Tout va pour le mieux. Tu me connais, c’est juste que j’aurais voulu être avec toi pour fêter ce départ.

– Je ne sais pas comment te dire merci, Jürgen ; je ramènerai de là-bas un prix Pulitzer pour moi et une promotion de directeur de la rédaction du service étranger pour toi.

Tomas raccrocha. Knapp regarda Julia et l’homme qui l’accompagnait traverser le hall et quitter l’enceinte du journal.

Il retourna derrière son bureau et reposa le combiné sur son socle.

17.

Tomas rejoignit Marina qui attendait en haut des grands escaliers de la piazza di Spagna. La place était bondée.

– Alors, tu lui as parlé ? demanda Marina.

– Viens, il y a trop de monde par ici, on étouffe ; allons faire un tour de lèche-vitrine et si nous retrouvons le magasin où tu as vu ce foulard de toutes les couleurs, je te l'offre.

Marina fit glisser ses lunettes de soleil sur le bout de son nez et se leva sans ajouter un mot.

– Ce n'est pas du tout la direction de la boutique, cria Tomas à son amie qui descendait d'un pas pressé vers la fontaine.

– Non, c'est même à l'opposé, et de toute manière je n'en veux pas de tout foulard !

Tomas courut derrière et la rattrapa au pied des marches.

– Hier, tu en rêvais !

– Tu l’as dit, c’était hier, et aujourd’hui je n’en veux plus ! Les femmes sont comme ça, elles changent d’avis et vous les hommes vous êtes des imbéciles.

– Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Tomas.

– Il y a que si tu voulais vraiment m’offrir un cadeau, il fallait que tu le choisisses toi, que tu fasses faire 237

un joli paquet, que tu le caches comme une surprise, parce que cela aurait été une surprise. Ca s’appelle être attentionné Tomas, c’est une chose rare que les femmes apprécient beaucoup. Et si je peux te rassurer, ce n’est pas pour autant qu’on va vous passer la bague au doigt.

– Je suis désolé, je pensais te faire plaisir.

– Eh bien, c’est tout le contraire. Je ne veux pas d’un cadeau que l’on offre pour se faire pardonner !

– Mais je n’ai rien à me faire pardonner !

– Ah non ? On croirait Pinocchio tellement ton nez s’allonge ! Viens, allons plutôt fêter ton départ au lieu de nous disputer. C’est bien ce que Knapp t’a annoncé au téléphone, n’est-ce pas ? Tu as intérêt à trouver une bonne table où m’emmener dîner ce soir.

Et Marina se remit en marche sans attendre Tomas.

*

Julia ouvrit la portière du taxi, Anthony avança vers la porte à tambour de leur hôtel.

– Il y a certainement une solution. Ton Tomas n’a pas pu se volatiliser. Il est quelque part et nous le retrouverons, c’est juste une question de patience.

– En vingt-quatre heures ? Il ne nous reste que la journée de demain, nous reprenons l’avion samedi. Tu ne l'as pas oublié ?

– C'est pour moi que le temps est compté, Julia tu as la vie devant toi. Si tu veux aller jusqu'au bout de cette aventure tu reviendras, seule, mais tu reviendras. Au moins, ce voyage nous aura tous les deux réconcilier avec cette ville. Ce n'est déjà pas si mal.

– C'est pour cela que tu m'as entraîné jusqu'ici ?

Pour avoir la conscience en paix ?

– Libre à toi de voir les choses ainsi. Je ne peux pas te forcer à me pardonner ce que je referais peut-être dans 238

les mêmes circonstances. Mais nous ne nous disputons pas, pour une fois faisons tous les deux un effort. Tout peut encore arriver en une journée, crois-moi.

Julia détourna le regard. Sa main frôlait celle d'Anthony, il hésita un instant mais renonça, traversa le hall et s'arrêta devant les ascenseurs.

– Je crains de ne pouvoir te tenir compagnie ce soir, déclara-t-il à sa fille. Ne m’en veux pas, je suis fatigué. Il serait sage que j'économise mes batteries pour demain ; je n'aurais jamais imaginé qu'on puisse dire cette phrase au sens propre.

– Va te reposer. Moi aussi je suis épuisée, je dînerai d’un plateau dans ma chambre. Nous nous retrouverons au petit déjeuner, je viendrai le prendre avec toi si tu veux.

– C'est bien, dit Anthony en souriant.

La cabine les entraîna vers les étages, Julia descendit la première. Quand les portes se refermèrent, elle salua son père d'un petit geste de la main et resta sur lepalier, guettant des chiffres rouges qui défilaient sur le cadran au-dessus de sa tête.

À peine arrivée dans sa chambre, Julia se fit couler un bain brûlant, elle y versa le contenu de deux flacons d'huiles essentielles posées sur le rebord de la baignoire et retourna sur ses pas se commander un bol de céréales et une assiette de fruits auprès du Room service. Elle en profita pour allumer l'écran plasma accroché au mur, juste en face du lit, y abandonna ses affaires et entra dans la salle de bains.

*

Knapp s'examina longuement dans le miroir. Il ajusta son nœud de cravate et jeta un dernier regard sur lui avant de sortir des toilettes. À vingt heures précises, l'exposition dont il avait été l'instigateur serait inaugurée au palais de la photographie par le ministre de la culture. La surcharge de travail engendrée par ce projet avait été considérable, mais l'enjeu, capital pour l'avancement de sa carrière. Si la soirée s'avérait réussie, si ces confrères de la presse écrite louaient dans leur édition du lendemain le fruit de ses efforts, il ne tarderait plus à s'installer dans le grand bureau en verre à l'entrée de la salle de rédaction. Knapp regarda la pendule dans le hall de l'immeuble, il avait un quart d'heure d'avance, largement le temps de traverser à pied Pariserplatz et d'aller se placer en bas des marches au-devant du tapis rouge, pour recueillir le ministre et les caméras de télévision.

*

Adam roula en boule la feuille de cellophane qui en-tourait son sandwich et visa la corbeille accrochée à un réverbère du parc. Il rata son tir et se leva pour ramasser le papier gras. Dès qu’il approcha de la pelouse, un écureuil releva la tête et se dressa sur ses pattes arrière.

– Je suis désolé, mon vieux, dit Adam, je n'ai pas de noisette dans mes poches et Julia n'est pas en ville. On s'est fait plaquer tous les deux.

Animal le regarda, dodelinant de la tête à chaque parole prononcée.

– Je ne crois pas que les écureuils aiment la charcu-terie, dit-il en lui lançant un bout de jambon qui dépassait entre les tranches de pain de mie.

Le rongeur refusa ce qui lui était offert et reparti gambader le long d'un tronc d'arbre. Une joggeuse s'arrêta à la hauteur d’Adam.

– Vous parlez aux écureuils ? Moi aussi, j'adore quand ils accourent et que leurs petites frimousses s'agi-tent dans tous les sens.

– Je sais, les femmes les trouvent irrésistibles, pourtant, ce sont des cousins germains des rats, dit Adam en bougonnant.

Il jeta son sandwich dans la corbeille et s'éloigna, mains dans les poches.

*

On frappa à la porte. Julia attrapa le gant de toilette et essuya à la hâte le masque qui recouvrait son visage.

Elle sortit du bain et enfila le peignoir accroché à la patère. Elle traversa la pièce, ouvrit aux garçons d’étage et lui demanda de poser son plateau sur le lit. Elle prit un billet dans son sac, le glissa dans la note qu'elle signa et rendit au garçon. Dès qu'il fut parti, elle s'installa sous les draps et commença à picorer dans l'assiette de céréales.

Télécommande en main, elle fit défiler les chaînes sur l'écran, à la recherche d'un programme qui ne serait pas en allemand.

Trois chaînes espagnoles, une suisse et deux françaises plus tard, elle renonça à regarder les images de guerre diffusée sur CNN - trop violentes -, celle des cours de la bourse de Bloomberg - aucun intérêt, elle était nulle en maths -, le jeu présenté par la RAI -l'animatrice était trop vulgaire à son goût -et recommença au début.

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