Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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*

Le cortège arriva précéder de deux motards. Knapp se hissa sur la pointe des pieds. Son voisin essaya de passer devant lui, il donna du coude pour reprendre sa place, son collègue n'avait qu'à être là plus tôt. Déjà, la berline noire s'arrêtait devant lui. Un garde du corps ouvrit la portière et le ministre descendit, accueilli par une nuée de caméra. Accompagné du directeur de l'exposition, Knapp fit un pas en avant et s'inclina pour saluer le haut fonctionnaire avant de l'escorter le long du tapis rouge.

*

Julia parcourait le menu, pensive. De l'assiette de céréales, seul un raisin sec subsistait, et deux pépins dans la de fruits. Impossible de faire son choix, elle hésitait entre un fondant au chocolat, un strudel, des pancakes et un club sandwich. Elle examina attentivement son ventre, ses hanches, et jeta le menu à l'autre bout de la pièce.

Le journal télévisé s'achevait sur des images terriblement de glamour d'un vernissage mondain. Hommes et femmes, notables en habit du soir, foulaient un tapis rouge sous les crépitements des flashs.

Une élégante robe longue portée par une actrice ou une chanteuse, probablement berlinoise, attira son intention. Aucun visage dans cet aréopage de personnalités ne lui était familier sauf un ! Elle se leva d'un bond d'un seul en renversa son plateau et alla se coller devant l'écran de télévision. Elle était certaine d'avoir reconnu celui qui venait d'entrer dans le bâtiment, souriant à l'objectif qui zoomait sur lui. La caméra panneauta vers les colonnades de la porte de Brandebourg.

– Le beau salaud ! S'exclama Julia en se précipitant vers la salle de bains.

*

Le concierge lui assura que la soirée en question ne pouvait avoir lieu ailleurs qu'au Siftung Brandenburger.

Le palais faisait partie des dernières nouveautés architec-turales de Berlin, et depuis les marches on jouissait en effet d'une parfaite vue sur les colonnes.

Le vernissage dont parlait Julia était sans aucun doute celui organisé par le Tagesspiegel . Mademoiselle Walsh n'avait aucune raison de s'y précipiter de la sorte, la grande exposition de photos de presse durerait jusqu'à la date anniversaire de la chute du mur, soit encore cinq mois.

Si Mademoiselle Walsh le souhaitait, il pourrait certainement lui obtenir deux invitations avant demain midi.

Mais ce que Julia voulait, c'était le moyen de se procurer une robe de soirée sur le champ.

– Il est bientôt vingt et une heures, Mlle Walsh !

–Julia ouvrit son sac, renversa le contenu sur le comptoir, fit le tri de tout ce qui s’y trouvait, dollars, euros, pièces de monnaie, elle retrouva même un vieux deutsche mark dont elle ne s'était jamais séparée, ôta sa montre et poussa le tout des deux mains comme le ferait un joueur sur le tapis vert de la fortune.

– qu'elle soit rouge, violette ou jaune peu importe, je vous en supplie dénichez-moi une robe de soirée.

Le concierge la regarda, consterné. Il haussa le sourcil gauche. Conscience professionnelle oblige, il ne pouvait pas laisser la fille de M. Walsh dans l'embarras. Il trouverait une solution à son problème.

– Rangez-moi ce désordre dans votre sac et suivez-moi, dit-il en entraînant julien vers la buanderie.

Même dans la pénombre des lieux, la robe qui lui présenta semblait de toute beauté. Elle appartenait à une cliente qui occupait la suite 1206. La maison de couture l'avait fait livrer à une heure où on ne dérangeait plus Mme la comtesse, expliqua le concierge. Il allait de soi qu'aucune tache ne serait tolérée et que, telle Cendrillon, Julia devait la lui restituer avant le douzième coup de minuit.

Il la laissa seul dans la buanderie et l'invita à sus-pendre ses affaires à un cintre.

Julia se dévêtit, et enfila la délicate pièce de haute couture avec mille précautions. Il n'y avait aucune glace où se regarder, elle chercha son reflet dans le métal d'un portant, mais le cylindre lui renvoyait une image défor-mée.

Elle détacha ses cheveux, se maquilla à l'aveuglette, abandonna son sac avec son pantalon, son pull, et reprit le chemin obscur qui menait vers le hall.

Le concierge lui fit signe de s'approcher. Julia obéit sans discuter. Un miroir habillait le mur derrière lui, mais dès que Julia voulut vérifier son apparence, il se posta en face d'elle pour l'en empêcher.

– Non, non, non ! Dit-il alors que Julia faisait une nouvelle tentative. Si mademoiselle m’autorise...

Et sortant un mouchoir en papier de son tiroir, il corrigea de trait de rouge à lèvres qui débordait.

– Maintenant vous pouvez vous admirer ! Conclut-il en s'écartant.

Julia n'avait jamais rien vu d'aussi magnifique que cette robe. Bien plus belle que toutes celles dont elle avait rêvé devant les vitrines des plus grands couturiers.

– Je ne sais pas comment vous remercier ! Murmura-t-elle ébahie.

– Vous faites honneur à son créateur, je suis sûr qu'elle vous va cent fois mieux qu’à la comtesse, chuchota-t-il. Je vous ai commandé une voiture, elle vous attendra sur place et vous raccompagnera à l’hôtel.

– J'aurais pu prendre un taxi.

– Avec un vêtement pareil, vous plaisantez ! Considérer que c'est votre carrosse, et mon assurance. Cendrillon, vous vous souvenez ? Bonne soirée, mademoiselle Walsh, dit le concierge en l’accompagnant jusqu'à la limousine.

Une fois dehors, Julia se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser le concierge.

–Mademoiselle Walsh, une dernière faveur...

– Tout ce que vous voudrez !

– Nous avons la chance que cette robe soit longue, très longue même. Alors par pitié, ne la relevez pas de cette façon. Vos espadrilles ne sont pas du tout assorties l'!

*

Le serveur posa un plat d'antipasti sur la table. Tomas servit quelques légumes grillés à Marina.

– Je peux savoir pourquoi tu portes des lunettes de soleil dans un restaurant où la lumière est si tamisée que je n'ai même pas pu lire la carte ?

– Parce que ! répondit Marina

– C'est une explication qui a le mérite d'être claire, répliqua Tomas en se moquant d'elle.

– Parce que je ne veux pas que tu voies le regard.

– Quel regard ?

– LE regard.

– Ah ! Excuse-moi, mais je ne comprends pas un mot de ce que tu dis.

– Je te parle de ce regard que, vous les hommes, vous voyez dans nos yeux quand nous sommes bien avec vous.

– Je ne savais pas qu'il y avait un regard spécifique pour cela.

– Si, tu es comme tous les hommes, tu sais bien le reconnaître, va !

– D'accord, puisque tu le dis ! Et pourquoi ne devrais-je pas voir ce regard, qui trahirait que pour une fois tu es bien avec moi ?

– Parce que si tu le voyais, tu commencerais tout de suite à réfléchir à la meilleure manière de me quitter.

– Mais qu'est-ce que tu racontes ?

– Tomas, la plupart des hommes qui comblent leur solitude en entretenant une complicité sans attache, avec des paroles amoureuses, mais jamais des mots d'amour, tous ces hommes-là redoutent de voir un jour chez la femme qu'ils fréquentent LE regard !

– Mais quel regard à la fin ?

– Celui qui vous fait croire que nous sommes folles amoureuses de vous ! Que nous nous en voudrions plus.

Des choses stupides comme faire des projets de vacances, des projets tout court ! Et si nous avons eu le malheur de sourire devant vous en croisant un landau dans la rue alors là, c'est foutu !

– Et derrière ses lunettes noires, il y aurait ce regard-là ?

– Prétentieux ! J'ai mal aux yeux, c'est tout, qu'est-ce que tu vas imaginer ?

– Pourquoi me dis-tu tout ça, Marina ?

– Quand vas-tu te décider à m'annoncer que tu pars pour la Somalie, avant ou après ton tiramisu ?

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