Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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Elle regarda la table, jus d'orange, céréales, pain frais, rien ne manquait. Décidée à ignorer ce petit déjeuner, elle se rendit vers la salle de bains, fit demi-tour, et s'assit sur le canapé. Elle trempa un doigt dans l'œuf et finalement dévora presque tout ce qui se trouvait devant elle.

Une douche rapide, elle s'habilla tout en se séchant les cheveux, enfila une paire de chaussures en sautant à cloche-pied, est sorti de sa chambre. Il était huit heures pile !

Anthony attendait près de la réception.

– Tu es en retard ! Dit-il alors qu'elle sortait de l'ascenseur.

– Trois minutes et demie ? répondit-elle en le regardant, dubitative.

– C'est ainsi que tu aimes tes œufs, n'est-ce pas ?

Ne traînons pas, nous avons un entretien dans une demi-heure et, avec les embouteillages, nous y serions tout juste.

– Où avons-nous rendez-vous et avec qui ?

– Au siège du syndicat de la presse allemande. Il faut bien commencer notre enquête quelque part, non ?

Anthony franchit les portes à tambours et demanda un taxi.

– Comment as-tu fait ? questionna Julia en prenant place à bord de la Mercedes jaune.

– – J'ai téléphoné à la première ce matin, pendant que toi tu dormais !

– Tu parles l'allemand ?

– Je pourrais te dire que l'une des merveilles technologiques dont je suis équipé me permet de pratiquer couramment une uinzaine de langage; cela t’épaterait peut-être, ou pas d'ailleurs, mais contente-toi pour explication des quelques années que j'ai passées en poste ici, si tu ne la pas déjà oublié. J'en ai conservé quelques rudiments germaniques qui me per-mettent de me faire comprendre quand cela est nécessaire. Et toi qui voulais faire ta vie ici, tu pratiques un peu la langue de Goethe ?

– J'ai tout oublié !

Le taxi filait sur Stülerstrasse, il bifurqua à gauche au carrefour suivant et traversa le parc.

L'ombre d'un grand tilleul s'étendait sur la pelouse verdoyante.

La voiture longeait maintenant les berges réaménagées de la rivière Spree. De chaque côté, des bâtiments plus modernes les uns que les autres rivalisaient de transparence, architecture volontaire, témoin des temps qui avaient changé. Le quartier qu'ils découvraient avoisinait l'ancienne frontière où s'élevait jadis le sinistre mur. Mais, de cette époque, plus rien ne subsistait. Devant eux, une gigantesque halle abritait un centre de conférences sous sa verrière. Un peu plus loin, un com-plexe plus important encore s'étendait de part et d'autre de la rivière. Une passerelle blanche aux formes aériennes permettait d'y accéder. Ils poussèrent une

porte et suivirent le chemin qui les mena au bureau du syndicat de la presse. Un employé les reçus un accueil. Usant d'un Allemand plus que convenable, Anthony expliqua qu'il cherchait à joindre un certain Tomas Meyer.

– À quel sujet ? demanda l'employé, sans relever la tête de sa lecture.

– J'ai. a confié des informations à M. Tomas Meyer que lui seul est habilité à recevoir, répondit Anthony d'un ton aimable.

Et comme cette dernière remarque semblait enfin attirer l'attention de son interlocuteur, il ajouta aussitôt qu'il serait infiniment reconnaissant au syndicat de lui communiquer une adresse ou joindre ce M. Meyer.

Pas ses coordonnées personnelles bien entendu, mais celles de l’organisme de presse qui l’employait.

Le réceptionniste lui demanda de patienter et s’en alla chercher son supérieur.

Le sous-directeur convia Anthony et Julia dans son bureau. Installé sur un canapé, sous une grande photo murale qui représentait visiblement son hôte tenant à bout de bras une prise pêche conséquente, Anthony répéta son laïus depuis le premier mot. L’homme jaugea Anthony d’un regard insistant.

– Vous chercher ce Tomas Meyer afin de lui confier quel genre d’informations, au juste ? demanda-t-il en tirant sur sa moustache.

– C’est précisément ce que je ne peux vous révéler, mais soyer assuré que c’est primordial pour lui, promit Anthony le plus sincèrement du monde.

– Je n’ai pas en mémoire d’articles majeurs publiés par un quelconque Tomas Meyer, dit le sous-directeur, dubitatif.

– Et c’est exactement ce qui pourrait changer, si grâce à vous nous trouvions le moyen d’entrer en contact avec lui.

– Et qu’est-ce que mademoiselle vient faire dans toute cette histoire ? demanda le sous-directeur en faisant pivoter son fauteuil vers la fenêtre.

Anthony se retourna vers Julia, qui n’avait pas prononcé un mot depuis leur arrivée.

– Rien du tout, répondit-il, Mademoiselle Julia et mon assistante.

– Je ne suis pas autorisé à vous donner la moindre information sur l’un de nos membres syndiqués, conclut le sous-directeur en se levant.

Anthony se leva à son tour et vint à sa rencontre, posant sa main sur son épaule.

– Ce que j'ai à révéler à M. Tomas Meyer, et à lui seul, insista-t-il d'un ton autoritaire, peut changer le cours de sa vie, en bien, en très bien. Ne me laissez pas croire qu'un responsable syndical de votre compétence ferait obstacle à l'avancement spectaculaire de la carrière d'un de ses membres ? Car, dans ce cas, je n'aurais aucune difficulté à rendre public un tel comportement.

L'homme se frotta la moustache et se rassit. Il pianota sur le clavier de son ordinateur et tourna l'écran en direction d'Antony.

– Regardez aucun Tomas Meyer ne figure sur nos listes. Je suis désolé. Et quand bien même il n'aurait pas sa carte, qui est impossible, il n'apparaît pas non plus sur l'annuaire de la profession, vous pouvez le vérifier par vous-même. Maintenant, j'ai du travail, alors si personne d'autre que ce M. Meyer ne peut recueillir vos précieuses confidences, je vais vous demander de me laisser.

Anthony se leva et fit signe à Julia de le suivre. Il remercia chaleureusement son interlocuteur du temps qui leur avait consacré, et quitta l'enceinte du syndicat.

– C‘est sans toute toi qui avais raison, grommela-t-il en remontant le trottoir à pied.

– Ton assistante ? demanda Julia en fronçant les sourcils.

– Oh, je t'en prie, ne fais pas cette tête-là, il fallait bien que je trouve quelque chose !

– Mademoiselle Julia ! Et puis quoi encore...

Anthony héla un taxi qui roulait de l'autre côté de la chaussée.

– Pour Tomas a peut-être changé de profession.

– Sûrement pas, journaliste n'était pas un métier pour lui, c'était une vocation. Je ne peux pas imaginer qu'il fasse autre chose de sa vie.

– Peut-être que lui, si ! Rappelle-moi le nom de cette rue sordide, où vous viviez tous les deux, demanda-t-il à sa fille.

– Comenuisplatz, c’est derrière l’Avenue Karl-Marx.

– Ben tiens !

– Quoi ben tiens ?

– Rien que des bons souvenirs, n’est-ce pas ?

Et Anthony donna l’adresse au chauffeur.

La voiture traversa la ville. Cette fois plus de postes de sécurité, plus de traces du mur, rien pour se remémo-219

rer où finissait l’Ouest et où commençait l’Est. Ils passèrent devant la tour de la télévision, flèche sculpturale dont le dôme et l’antenne pointait vers le ciel.

Et plus ils avançaient plus le décor changeait.

Quand ils arrivèrent à destination, Julia ne reconnut rien du quartier où elle avait vécu.

Tout était désormais si différent que sa mémoire semblait celle d’une autre vie.

– C’est dans cet endroit magnifique que ce seraient déroulés les plus beaux moments de ta vie de jeune fille ?

demanda Anthony d’un ton sarcastique. Je reconnais que ça a du charme.

– Ca suffit ! cria Julia.

Anthony fut surpris par l’emportement de sa fille.

– Mais qu’est-ce que j’ai encore dit de mal ?

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