Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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– Deux cents personnes devant nous, je crains que nous ne soyons plus dans les temps.

– Nous prendrons le suivant ! Répondit Julia.

Le contrôle passé, ils parcoururent une interminable série de couloirs et de tapis roulants.

– On aurait pu tout autant venir à pied depuis New York, râla Anthony.

Et à peine sa phrase achevée, il s'écroula.

Julien avait tenté de le retenir, mais la chute fut si soudaine qu'elle n'avait rien pu faire. Le tapis roulant continuait d'avancer, entraînant Anthony, allongé de tout son long.

– Papa, papa, réveille-toi ! Cria-t-elle, affolée, en le secouant.

Le cliquetis des grilles de jonction se faisait entendre. Un voyageur se précipita pour aider Julia. Ils soulevèrent Anthony et l'installèrent un peu plus loin.

L'homme ôta sa veste et la glissa sous ou la tête d'Anthony, toujours inerte. Il se proposa d'appeler les secours.

– Non, surtout pas ! Insista Julia. Ce n'est rien, un petit malaise, j'ai l'habitude.

– Vous êtes certain ? Votre mari a l'air mal en point.

– C'est mon père ! Il est diabétique, mentit Julia.

– Papa, réveille-toi, dit-elle en le secouant à nouveau.

– Laissez-moi prendre son pouls.

– Ne le touchez pas ! hurla Julia paniquée.

Anthony ouvrit un œil.

– Où sommes-nous ? questionna-t-il en tentant de se redresser.

L'homme qui avait assisté Julia l’aida à se relever.

Anthony s'appuya au mur, le temps de retrouver son équilibre.

– Quelle heure est-il ?

– Vous êtes sûrs que ce n'est qu'un simple malaise, il n'a pas l'air d'avoir toute sa raison...

– Dites donc, je vous en prie ! rétorqua Anthony qui avait repris de sa vigueur.

L'homme récupéra son veston et s'éloigna.

– Tu aurais quand même pu le remercier, lui reprocha Julia.

– Pourquoi, parce qu'il te draguait lamentablement en feignant de venir me porter secours, et puis quoi encore !

– Tu es vraiment impossible, tu m'as fait une de ces peurs !

– Il n'y a pas de quoi, que veux-tu qu'il m'arrive, je suis déjà mort ! Conclut Anthony.

– Je peux savoir ce qui t’est arrivé exactement ?

– Un faux contact j'imagine, ou une interférence quelconque. Il faudra le leur signaler. Si quelqu'un m’éteint en coupant son téléphone portable, ça devient embêtant.

– Je ne pourrai jamais raconter ce que je suis en train de vivre, dit Julia en haussant les épaules.

– J'ai rêvé ou tu m’as appelé papa tout à l'heure ?

– Tu as rêvé ! Répondit-elle, alors qu'il entraînait vers la zone d'embarquement.

Il ne leur restait plus qu'une quart d'heure pour franchir le contrôle de sécurité.

– Zut alors ! Dit Anthony en ouvrant son passeport.

– Qu'est-ce qu'il y a encore ?

– Mon certificat pour le stimulateur cardiaque, je ne le trouve plus.

– Il doit être au fond de tes poches.

– Je viens de toutes les fouiller, rien !

L'air contrarié, il regarda les portiques devant lui.

– Si je passe là-dessous, je vais ameuter toutes les forces de police de l'aéroport.

– Alors cherche encore dans les affaires !

s’impatienta Julia.

– N'insiste pas, je te dis que je l'ai perdu, il a dû tomber dans l'avion, quand j'ai confié ma veste à l'hôtesse. Je suis désolé, je ne vois pas de solution.

– Nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour retourner maintenant à New York. Et, de toute façon comment ferions-nous ?

– Louons une voiture et allons en ville. Je trouverai bien un moyen d'ici là.

Anthony proposa à sa fille de prendre une chambre d'hôtel pour la nuit.

– Dans deux heures, New York sera éveillé, tu n'auras qu’à appeler mon médecin traitant, il te faxera un duplicata.

– Ton médecin ne sait pas que tu es mort ?

– Ah non, c'est idiot mais j'ai oublié de le prévenir !

– Pourquoi ne pas prendre un taxi ? demanda-t-elle.

– Un taxi à Paris ? Tu ne connais pas la ville !

– Tu as vraiment des a priori sur tout !

– Je ne crois pas que le moment soit propice à une dispute ; j’aperçois les guichets des loueurs, une petite voiture nous suffira. Et puis non, choisis une berline, question de standing !

Julia capitula. Il était midi passé quand elle emprunta la bretelle qui menait à l’embranchement de l’autoroute A1. Anthony se pencha vers le pare-brise, observant attentivement les panneaux indicateurs.

– Prends à droite ! ordonna-t-il.

– Paris est à gauche, c’est écrit en gros caractères.

– Je te remercie, je sais encore lire, fais ce que je te dis ! râla Anthony en la forçant à tourner le volant.

– Tu es dingue ! A quoi tu joues ? cria-t-elle alors que la voiture se déportait dangereusement.

Il était désormais trop tard pour changer à nouveau de file. Sous un concert de klaxons, Julia se retrouva en direction du nord.

– C’est malin, nous roulons vers Bruxelles, Paris est derrière nous.

– Je sais ! Et si tu n’es pas trop fatiguée pour conduire d’une traite, six cents kilomètres après Bruxelles, nous arriverons à Berlin, dans neuf heures si mes calculs sont justes. Au pire nous ferons une escale sur la route, 193

pour que tu dormes un peu. Il n’y a pas de portique de sécurité à franchir sur les autoroutes, voilà qui règle notre problème dans un premier temps ; et du temps, nous n’en avons pas beaucoup. Plus que quatre jours avant de devoir rentrer, à condition toutefois que je ne tombe pas encore en panne.

– Tu avais cette idée en tête bien avant que nous louions cette voiture, n’est-ce pas ? C’est pour cela que tu préférais une berline !

– Tu veux revoir Tomas ou pas ? Alors pas besoin de t’indiquer le chemin, tu t’en souviens, non ?

Julia alluma la radio de bord, monta le volume au maximum et accéléra.

*

En vingt ans, le tracé de l’autoroute avait modifié la physionomie du voyage. Deux heures après leur départ, ils traversaient Bruxelles. Anthony n’était pas très disert.

De temps à autre il grommelait en regardant le paysage.

Julia avait profité de son inattention pour incliner le rétroviseur dans sa direction, ainsi elle pouvait le voir sans qu’il s’en aperçoive. Anthony baissa le son de la radio.

– Tu étais heureuse aux Beaux-Arts ? demanda-t-il , brisant le silence.

– Je n’y suis pas restée très longtemps, mais j’adorais l’endroit où je vivais. La vue de ma chambre était incroyable. Ma table de travail donnait sur le toit de l’Observatoire.

– Moi aussi j’adorais Paris. J’y ai beaucoup de souvenirs. Je crois même que c’est la ville où j’aurais aimé mourir.

Julia toussota.

– Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Anthony, tu fais une drôle de tête tout à coup. J’ai encore dit quelque chose qu’il ne fallait pas ?

– Non, je t’assure.

– Si, je vois bien que tu es étrange.

– C’est que… ce n’est pas facile à dire, c’est tellement improbable.

– Ne te fais pas prier, vas-y !

– Tu es mort à Paris, papa.

– Ah ? s’exclama Anthony surpris. Tiens, je ne le savais pas.

– Tu n’en as aucun souvenir ?

– Le programme de transfert de ma mémoire s’arrête à mon départ pour l’Europe. Après cette date, c’est un immense trou noir. J’imagine que c’est mieux ainsi, ce ne doit pas être si amusant que cela de se souvenir de sa propre mort. Finalement, je me rends compte que la limite de temps donnée à cette machine est un mal nécessaire. Et pas seulement pour les familles.

– Je comprends, répondit Julia, gênée.

– J’en doute. Crois-moi, cette situation n’est pas étrange que pour toi, et plus les heures passent, plus tout ceci devient déroutant pour moi aussi. Quel jour sommes-nous déjà ?

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