Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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–L'heure de te lever ; le bus de ramassage scolaire passe dans quinze minutes, tu vas encore le rater !

Enfouie sous une couette qui remontait jusqu'à son nez, Julia ouvrit un œil et s'étira. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas dormi aussi profondément. Elle s'ébouriffa des cheveux, garda les yeux plissés le temps que sa vision s'accommode à la lumière du jour. Elle se leva d'un bond et se rassit sur le rebord du lit, saisie par un vertige. Le réveil posé sur la table de nuit indiquait huit heures.

– Pourquoi si tôt ? Grommela-t-elle en entrant dans la salle de bains.

Et tandis que Julia prenait sa douche, Anthony Walsh, assis dans un fauteuil du petit salon, contempla le ruban rouge qui dépassait de l'assiette et soupira.

*

Le vol Air Canada avait décollé à 7 h 10 de l'aéroport de Newark. La voix du commandant de bord grésilla dans les haut-parleurs pour annoncer le début de la descente vers Montréal. L'avion rejoindrait sa porte de débarquement à l'horaire prévu. Le chef de cabinet prit le relais pour réciter les consignes usuelles à respecter en vue de l'atterrissage. Adam s'étira dans la limite du possible. Il remonta sa tablette et regarda par le hublot. L'appareil survolait le Saint-Laurent. Au loin se dessinait les pourtours de la ville et l'on pouvait apercevoir les reliefs du Mont-Royal. Le MD-80s’ inclina, Adam resserra sa ceinture. À l'avant du poste de pilotage, les balises de la piste étaient déjà en vue.

*

Julia serra la ceinture de son peignoir et entra dans le petit salon. Elle contempla la table dressée et sourit à Anthony qui lui présentait une chaise.

– Je t'ai demandé du Earl Grey, dit-il en remplissant sa place. Le type du Room service m'a proposé du thé noir, du noir noir, du jaune, du blanc, du vert, du fumé, du seychuanais, du formosan, du Coréen, du Ceylan, de l'Indien, du népalais et j'oubli les quarante autres appellations qu'il m'a citées, avant que je le menace de me suici-der s'il continuait.

– Le Earl Grey sera très bien, répondit Julia en dé-pliant sa serviette.

Elle regarda le rouleau de papier enrubanné de rouge et se tourna vers son père, interrogatives.

Anthony le lui ôta aussitôt des mains.

– Tu l’ouvriras après le petit-déjeuner.

– Qu'est-ce que c'est ? demanda Julia.

– Là, dit-il en désignant les viennoiseries, les choses longues et torsadées s'appellent des croissants, les rectangulaires d’où dépassent deux petits trucs marron, ce sont des pains au chocolat, et les grands escargots avec des fruits secs sur le dessus, ce sont des pains aux raisins.

– Je te parlais de ce que tu caches dans ton dos, avec un ruban rouge.

– Après, je viens de te dire.

– Alors pourquoi l'avais- tu placé dans mon assiette ?

– J'ai changé d'avis, ce sera mieux plus tard.

Julia profita de ce qu'Anthony lui avait tourné le dos pour lui soutirer d'un geste sec le rouleau qu'il tenait entre ses mains.

Elle défie le ruban et déroula la feuille de papier. Le visage de Tomas lui souriait à nouveau.

– Quand l’as-tu acheté ? demanda-t-elle.

– Hier, lorsque nous avons quitté le débarcadère. Tu marchais devant moi me prêter attention. J'avais donné 153

un généreux pourboire à la dessinatrice, elle m'a dit que je pouvais le prendre, le client n'en avait pas voulu et elle n'en ferait rien.

– Pourquoi ?

– J'ai pensé que cela te ferait plaisir, tu as passé tellement de temps à le regarder.

– Je te demande pourquoi tu l'as vraiment acheté, insista Julia.

Anthony s'assit dans le canapé, fixant sa fille.

– Parce qu'il faut que nous parlions. J'espérais que nous n'aurions jamais à en discuter et j'avoue que j'ai hésité à aborder ce sujet. Je n'imaginais d'ailleurs pas une seule seconde que notre escapade m'amènerait à cela et risquerait de s’en trouver compromise, car j'anticipe déjà ta réaction ; mais puisque les signes, comme tu le dis si bien, me montre la voie... Alors il faut que je t'avoue quelque chose.

– Arrête tes simagrées et va droit au but, dit-elle d'un ton cassant.

– Julia, je crois que Tomas n'est pas tout à fait mort.

*

Adam enrageait. Il avait voyagé sans bagage pour sortir au plus vite de l'aéroport, mais les passagers d'un 747 en provenance du Japon avaient déjà envahi les guichets de la douane. Il regarda sa montre. La file qui s’étendait devant lui laissait envisager une bonne ving-taine de minutes avant de pouvoir sauter dans un taxi.

« Sumimasen ! » Ce mot ressurgit de sa mémoire à point nommé. Son correspondant dans une maison d'édition japonaise l'employait si souvent qu'Adam en avait conclu que s'excuser étaient probablement une tradition nationale. « Sumimasen, excusez-moi », répéta-t-il dix fois en se faufilant entre les passagers du vol de la JAL ; et dix Sumimasen plus tard, Adam réussissait à présenter son passeport à l'officier des douanes canadiennes qui le tamponna et le lui rendit aussitôt. Faisant fi de l'interdiction d'utiliser les téléphones portables jusqu'à la sortie de la zone de délivrance des bagages, il récupéra le sien dans la poche de sa veste, l’alluma et composa le numéro de Julia.

*

– Je crois bien que c’est la sonnerie de ton téléphone, tu as dû le laisser dans ta chambre, dit Anthony d’une voix embarrassée.

– Ne change pas de sujet. Qu’entends-tu exactement par « pas tout à fait mort » ?

– Vivant serait un terme qui conviendrait aussi…

– Tomas est en vie ?questionna Julia, chancelante.

Anthony acquiesça d’un hochement de tête.

– Comment le sais-tu ?

– A cause de sa lettre ; d’ordinaire, les gens qui ne sont plus de ce monde ne peuvent pas écrire. A part moi, remarque… Je n’y avais pas pensé, mais c’est encore une chose épatante…

– Quelle lettre ? demanda Julia.

– Celle que tu as reçue de lui six mois après son terrible accident. Elle était postée de Berlin, son nom figurait au dos de l’enveloppe

–Je n'ai jamais reçu de lettre de Tomas. Dis-moi que ce n'est pas vrai ? ! !

– Tu ne pouvais pas la recevoir puisque tu avais quitté la maison et je ne pouvais pas te la faire suivre puisque tu étais parti sans laisser d'adresse. J'imagine que cela fera quand même un bon motif supplémentaire a ajouter à ta liste.

– Quelle liste ?

– Celles des raisons pour lesquelles tu me détestais.

Julia se leva et repoussa la table du petit déjeuner.

– On n'avait dit pas d'imparfait entre nous, tu te souviens ? Alors tu peux mettre cette dernière phrase au présent, cria-t-elle en quittant le salon.

La porte de sa chambre claqua et Anthony, resté seul au milieu de la pièce, s'assit à la place qu'elle occupait.

– Quel gâchis ! Murmura-t-il en regardant la corbeille de viennoiseries.

*

Cette fois pas de tricherie possible dans la file d'attente des taxis. Une femme en uniforme indiquait à chaque passager le véhicule qui lui était assigné. Adam devrait attendre son tour. Il composa à nouveau le numéro de Julia.

*

– Éteint le ou décroche, c'est agaçant ! Dit Anthony en entrant dans la chambre de Julia.

– Sort d'ici !

– Julia ! C'était il y a presque vingt ans, bon sang !

– Et en presque vingt ans tu n'as jamais trouvé une occasion de m'en parler ? hurla-t-elle.

– En vingt ans, peu d'occasions de se parler se sont présentées à nous ! Répondit-il d'un ton autoritaire. Et quand bien même, je ne sais pas si je l'aurais fait ! À quoi bon ? Te donner un prétexte de plus pour interrompre ce que tu avais entrepris ? Tu avais un premier emploi à New York, un studio sur la 42e, un petit ami qui prenait des cours de théâtre, si je ne me trompe pas et puis un autre qui exposait ses horribles peintures dans le Queens, que tu as d'ailleurs quitté juste avant de changer d'em-ployeur et de coiffure, ou peut-être était-ce l'inverse ?

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