Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

Здесь есть возможность читать онлайн «Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2008, ISBN: 2008, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Современная проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le petit rongeur effronté s'approcha, hésita un instant, fixant le butin qu'il convoitait avec gourmandise.

Leur vie dépassa la peur, d'un mouvement rapide il attrapa la noisette et s'éloigna de quelques mètres pour la gri-gnoter sous l'œil attendri de Julia.

– Tu as toujours des noisettes dans la poche de ton imperméable ? demanda Adam amusé.

– Je savais que je t’emmènerais ici, j’ai acheté un paquet avant de monter dans mon taxi, répondit Julia en en tendant une autre à l’écureuil que quelques compères avaient déjà rejoint.

– Tu m’as fait sortir d’une réunion pour me montrer tes talents de dresseuse ?

Julia lança sur la pelouse le reste de son paquet de noisettes et se redressa pour reprendre le cours de sa marche. Adam lui emboîta le pas.

– Je vais partir, dit-elle d’une voix triste.

– Tu me quittes ? s’inquiéta Adam.

– Mais non imbécile, seulement quelques jours.

– Combien ?

– Deux, peut-être six, pas plus.

– Deus ou six ?

– Je n’en sais rien.

– Julia, tu débarques à l’improviste à mon bureau, tu me demandes de te suivre comme si le monde autour de toi venait de s’écrouler, est-ce que tu peux m’éviter d’avoir à t’arracher les mots de la bouche, un par un.

– Ton temps est si précieux que ça ?

– Tu es en colère, c’est ton droit, mais ce n’est pas après moi que tu en as. Je ne suis pas l’ennemi, Julia, je me contente d’être celui qui t’aime et ce n’est pas toujours facile. Ne me fais pas payer des choses pour lesquelles je ne suis pour rien.

– Le secrétaire particulier de mon père m’a appelé ce matin. Je dois régler quelques-unes de ses affaires en dehors de New-York.

– Où cela ?

– Dans le nord du Vermont, à la frontière de Canada.

– Pourquoi ne pas y aller ce week-end, tous les deux ?

– C’est urgent, cela ne peut pas attendre.

– Cela a un lien avec le fait que l’agence de voyage m’ait contacté ?

– Qu’est-ce qu’ils t’ont dit ? demanda Julia d’une voix mal assurée.

– Quelqu’un est passé les voir. Et pour une raison que je n’ai pas comprise, ils m’ont recrédité du prix de mon billet, mais pas du tien. Ils n’ont pas voulu me donner plus d’explications. J’étais déjà en réunion, je n’ai pas eu le temps de m’attarder.

– C’est probablement l’œuvre du secrétaire de mon père, il est très doué pour ce genre de choses il a été à bonne école.

–Tu vas au Canada ?

– À la frontière, je te l'ai dit.

– Tu as vraiment envie de faire ce voyage ?

– Je crois bien que oui, répondit-elle l'air sombre.

Adam prit Julia sous son épaule et la serra contre lui.

– Alors va ou tu dois aller. Je ne t’en demanderai pas plus. Je ne veux pas prendre le risque de passer deux fois de suite pour celui qui ne te fait pas confiance, et puis il faut que je retourne travailler. Tu me raccompagnes à mon bureau ?

– Je vais rester ici encore un peu.

– Avec tes écureuils ? demanda Adam, ironique.

– Oui, avec mes écureuils.

Il posa un baiser sur son front, fit quelques pas à re-culons en agitant la main et s'en alla dans l'allée.

– Adam ?

– Oui ?

– Pas de chance que tu aies cette réunion, j'aurais bien-aimé...

– Je sais, mais nous n'avons pas eu beaucoup de chance toi et moi ces derniers jours.

Adam lui envoya un baiser dans les airs.

– Il faut vraiment que j'y aille ! Tu m’appelleras du Vermont pour me dire que tu es bien arrivée ?

Et Julia le regarda s'éloigner.

*

– Tout s'est bien passé ? Demanda Anthony Walsh, jovial, alors que sa fille venait de rentrer.

– Epatant !

– Alors pourquoi fais-tu cette tête d'enterrement ?

Cela dit, mieux vaut tard que jamais...

– Je me le demande ! Peut-être parce que, pour la première fois j'ai menti à l’homme que j'aime ?

– Ah non, c'était la deuxième, ma Julia, tu as oublié hier... Mais si tu veux, on peut dire que c'était un galop d'essai et que cela ne compte pas.

–De mieux en mieux ! J'ai trahi Adam pour la seconde fois en deux jours et lui, il est tellement formidable 93

qu’il a eu la délicatesse de me laisser partir sans me poser la moindre question en montant dans mon taxi, je me suis retrouvée dans la peau d'une femme que je m'étais juré de ne jamais devenir.

– N'exagérons rien !

– Ah non ? Qu'est-ce qu'il peut y avoir de plus dégueulasse que de tromper quelqu'un qui vous fait confiance au point de ne rien vous demander ?

– D'être trop occupé par son travail pour s'intéresser vraiment à la vie de l'autre !

– Venant de toi, c'est une remarque qui ne manque pas d'air.

– Oui, mais comme tu le dis, elle émane de quelqu'un d'avisé en la matière ! Je crois que la voiture est en bas... Nous ne devrions pas trop tarder. Avec ses consignes de sécurité, on passe désormais plus de temps dans les aéroports que dans les avions.

Pendant Anthony Walsh descendait leurs deux bagages, Julia fit un tour d'horizon de l’appartement. Elle regarda le cadre en argent sur la cheminée, retourna la photo de solitaires face au mur et referma la porte derrière elle.

*

Une heure plus tard, la limousine empruntait la bretelle d'accès qui conduisait aux terminaux de l'aéroport John Fitzgerald Kennedy.

– Nous aurions pu prendre un taxi, dit Julia en regardant par la vitre les avions garés sur le tarmac.

– Oui, mais tu avoueras que ces voitures sont bien plus confortables. Puisque j'ai récupéré chez toi mes cartes de crédit, et comme j'ai cru comprendre que tu ne voulais pas de mon héritage, laisse-moi le privilège de le gaspiller moi-même. Si tu savais le nombre de types qui 94

ont passé leur vie à amasser de l'argent et qui rêverait de pouvoir, comme moi, le dépenser après leur mort, c'est de luxe inouï, quand on y pense ! Allez, Julia, ôte-moi cet air maussade de ton visage. Tu retrouveras ton Adam dans quelques jours et il sera encore plus amoureux à ton retour. Profite pleinement de ces quelques moments avec ton père. À quand remonte la dernière fois où nous sommes partis ensemble ?

– J'avais sept ans, maman était toujours en vie et nous avons passé toutes les deux nos vacances autour d'une piscine pendant que tu passais les tiennes dans la cabine téléphonique de l'hôtel à régler tes affaires, répondit Julia en descendant de la limousine qui venait de se ranger le long du trottoir.

– Ce n'est quand même pas ma faute si les portables n'existaient pas encore ! s'exclama Anthony Walsh en ouvrant sa portière.

*

Le terminal international était bondé. Anthony leva les yeux au ciel et vint se joindre à la longue file de passagers qui serpentait jusqu'aux banques d'enregistrement.

Une fois obtenue les cartes d'accès à bord, valeureux sésames acquis au prix d'une interminable attente, l'exer-cice était à renouveler cette fois pour passer sous les portiques de sécurité.

– Regarde la nervosité chez tous ces gens, l'inconfort qui ruine le plaisir du voyage. Et comment les blâmer, comment ne pas céder à la l'impatience quand on vous oblige à rester debout ainsi pendant des heures, avec pour les uns leurs enfants dans les bras et pour d'autres le poids de l'âge qui pèse sur leurs jambes. Crois-tu vraiment que cette jeune femme devant nous aura planqué 95

des explosifs dans les petits pots de son bébé ? Compote d'abricots et de pommes-rhubarbe à la dynamite !

– Crois-moi, tout est possible !

– Allons, un peu de bon sens ! Mais où ont disparu ces gentlemen anglais qui buvaient leur thé à l'heure du blitz ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites»

Обсуждение, отзывы о книге «Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x