Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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– Nous vivions entourés de salades, de tranches de jambon et de papier cellophane. Quand j’ai commencé à proposer un service de distribution dans les étages de la tour et de celle qui venait de se construire juste à côté, j’ai dû embaucher mon premier salarié.

– Qui était-ce ?

– Ta mère ! Elle tenait le kiosque pendant que je distribuais les commandes.

Elle était si belle que les clients passaient jusqu’à quatre commande par jour, rien que pour l’apercevoir.

Qu’est-ce que nous avons pu rigoler à cette époque. Chaque acheteur avait sa fiche et ta maman ses têtes. Le comptable du bureau 1407, il avait le béguin pour elle, ses sandwichs avaient garniture double ; le directeur du personnel au onzième se voyait réserver les fins de pots de moutarde, et les feuilles de salade flétries, ta mère l’avait dans le collimateur.

Ils arrivèrent devant leur hôtel. Le bagagiste les accompagna jusqu’à la réception.

– Nous n’avons pas de réservation, dit-elle en tendant son passeport au préposé.

L’homme vérifia sur son écran d’ordinateur les dis-ponibilités qu’offrait son planning. Il tapa le nom de famille.

– Mais si, vous avez une chambre, et pas n’importe laquelle !

Julia le regarda, étonnée, tandis qu’Anthony reculait de quelques pas.

– M. et Mme Walsh… Coverman ! s’exclama le réceptionniste et si je ne m’abuse, vous restez avec nous toute la semaine.

– Tu n’as pas osé faire ça ? souffla Julia à son père qui affichait un air des plus innocents.

Le réceptionniste lui sauva la mise en les interrompant.

– Vous avez la suite… et, constatant la différence d’âge qui séparait M. et Mme Walsh, ajouta avec une légère inflexion dans la voix :…nuptiale.

– Tu aurais quand même pu choisir un autre hôtel ! dit Julia à l’oreille de son père.

– C’était un package ! se justifia Anthony. Ton futur mari avait opté pour une formule complète, vol plus séjour. Et encore, on s’en tire bien, il a renoncé à la demi-pension. Mais je te promets que cela ne lui coûtera rien, nous mettrons la note sur ma carte de crédit. Tu es mon héritière, donc c’est toi qui m’invites ! dit-il en rigolant.

– Ce n’était vraiment pas cela qui m’inquiétait ! tempêta Julia.

– Ah ? Quoi alors ?

– La suite… nuptiale ?

– Aucun souci, j’avais vérifié auprès de l’agence, elle est composée de deux chambres reliées par un salon, au dernier étage. Tu n’as pas le vertige, j’espère ?

Et tandis que Julia sermonnait son père, le concierge de l’hôtel lui tendit la clé, lui souhaitant un excellent séjour…

Le bagagiste les conduisit vers les ascenseurs. Julia rebroussa chemin et se rua vers le réceptionniste.

– Ce n’est pas du tout ce que vous croyez ! C’est mon père.

– Mais je ne crois rien, madame, répondit ce dernier, gêné.

– Si si, vous croyez, et vous vous trompez !

– Mademoiselle, je vous garantis que j’ai tout vu dans mon métier, dit-il en se penchant par-dessus le comptoir pour que personne ne surprenne sa conversation. Je suis une tombe, assura-t-il d’un ton qui se voulait rassurant !

Et alors que Julia s’apprêtait à lancer une réplique cinglante, Anthony l’attrapa par le bras et l’entraîna de force loin de la réception.

– Tu te soucies bien trop de ce que les gens pensent !

– Qu’est-ce que ça peut te faire ?

– Tu y perds un peu de ta liberté et beaucoup de ton sens de l’humour. Viens, le bagagiste retient les portes de l'ascenseur et nous ne sommes pas les seuls à vouloir nous déplacer dans cet hôtel !

*

La suite était conforme à la description qu’Anthony en avait faite. Les fenêtres des deux chambres, séparées par un petit salon, surplombaient la vieille ville. Son sac à peine posé sur son lit, Julia dut retourner ouvrir la porte.

Un garçon d'étages attendait derrière une table roulante sur laquelle était disposés une bouteille de champagne dans son seau, deux flûtes et un ballotin de chocolats.

– Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda Julia.

– Avec les compliments de l'hôtel, Madame, répondit l'employé. D'autres prestations « jeunes mariées ».

Julia lui décocha un regard noir en s'emparant du petit mot posé sur la nappe. Le directeur de l'hôtel remer-ciait M. et Mme Walsh-Coverman d'avoir choisi son établissement pour célébrer leurs noces. Tout le personnel se tenait à leur disposition pour rendre ce séjour inoubliable.

Julia déchira le mot, reposa délicatement les morceaux sur la table roulante et claqua la porte au nez du garçon d'étages.

– Mais, Madame, c'est compris dans le tarif de votre chambre ! Entendit-t-elle depuis le couloir.

Elle ne répondit pas, les roues du chariot couinèrent vers les ascenseurs. Julia rouvrit la porte, pris la boîte de chocolats et fit demi-tour. Le garçon sursauta quand la porte de la suite 702 claqua pour la seconde fois.

– Qu'est-ce que c'était ? Demanda Anthony Walsh en sortant de sa chambre.

– Rien ! Répondit Julia assise sur le rebord de la fenêtre du petit salon.

– Joli panorama, n'est-ce pas ? Dit-il en fixant le Saint-Laurent qu'on apercevait au loin. Il fait doux, veux-tu que nous allions nous promener ?

– Tout plutôt que de rester ici !

– Ce n'est pas moi qui ai choisi l'endroit ! Répondit Anthony en posant un pull sur les épaules de sa fille.

*

Les rue Vieux Montréal, avec leurs pavés de guin-gois, rivalisent de charme avec celles des plus jolis quartiers d'Europe.

La promenade d'Antony et Julia commença par la place d'armes ; Anthony Walsh se fit un devoir de ra-105

conter à sa fille l’histoire de sueur Maisonneuve, d'où la statue trônait au milieu d'un petit bassin.

Elle l'interrompit d'un bâillement et le planta devant le monument dédié à la mémoire du fondateur de la ville, pour aller s'intéresser de plus près aux marchands de bonbons qui se trouvaient à quelques mètres de là.

Elle revint un instant plus tard, présenta un sachet débordant de sucreries à son père qui déclina l'offre « la bouche en cul de poule » comme auraient dit les Québé-cois. Julia regarda tour à tour la statue de sieur Maisonneuve perchée sur son socle, puis son père, à nouveau le bronze, et secoua la tête en signe d'approbation.

– Quoi ? demanda Anthony.

– Vous faites la paire tous les deux, vous vous seriez bien entendus.

Et elle l’entraîna vers la rue Notre-Dame. Anthony voulu s'arrêtait devant la façade du numéro 130. C'était le plus ancien bâtiment de la ville, il expliqua à sa fille qu’il abritait toujours quelques-uns de ces sulpiciens qui furent un temps seigneurs de l’île.

Nouveau bâillement de Julia qui pressa le pas en passant devant la basilique, redoutant que son père n’y entre.

– Tu n’imagines pas ce que tu rates ! lui cria-t-il alors qu’elle accélérait encore. La voûte représente un ciel étoilé, c’est magnifique !

– Eh bien, maintenant je le sais ! dit-elle de loin.

– Ta mère et moi t’y avons baptisée ! dut hurler Anthony.

Julia s’arrêta aussitôt et retourna vers son père qui haussait les épaules.

– Va pour ta voûte étoilée ! capitula-t-elle intriguée, en grimpant les marches de Notre-Dame de Montréal.

Le spectacle qu’offrait la nef était réellement de toute beauté. Encadrés de boiseries somptueuses, le dôme et l’allée centrale semblaient avoir été tapissés de lapis.

Emerveillée, Julia marcha jusqu’à l’autel.

– Je n’imaginais pas quelque chose d’aussi beau, murmura-t-elle.

– Tu m’en vois ravi, répondit Anthony, triomphal.

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