Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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– Tu ne soupçonnes pas à quel point !

– Quoi que tu veuilles te raconter, il te manque.

– Depuis toutes ces années je me suis accoutumées à son absence. J'ai tellement appris à vivre sans lui.

– Ma chérie, même les enfants qui n'ont jamais connu leurs vrais parents ressentent tôt ou tard le besoin de renouer avec leurs racines. C'est souvent cruel pour ceux qui les ont élevés et aimés, mais la nature humaine est ainsi faite. On avance péniblement dans la vie quand on ne sait pas d'où l'on vient. Alors s’il te faut entreprendre je ne sais quel périple qui t'amènerait à enfin qui était ton père, réconcilierait ton passé est le sien, fais-le.

– Nous n'avons pas beaucoup de souvenirs ensemble, tu sais.

– Peut-être plus que tu ne le crois. Pour une fois, oublie cette fierté que j'adore et entreprends ce voyage ! Tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour l’une de mes grandes amies je te la présenterai un jour, c'est une maman formidable.

– Qui ça ? Demanda Julia avec une pointe de jalou-sie dans la voix.

– Toi, dans quelques années.

– Tu es un ami merveilleux, Stanley, dit Julia en posant un baiser sur sa joue.

– Mais je n'y suis pour rien, ma chérie, c'est cette infusion !

– Tu féliciteras ton ami du Vietnam, son thés a vraiment des vertus étonnantes, ajouta Julia en sortant.

– Si tu l’aime à ce point, je t'en prendrai quelques boîtes, elles t’attendront à ton retour. Je l'achète chez l'épicier au coin de la rue !

7.

Julia grimpa l'escalier quatre à quatre et entra dans l'appartement. Le salon était désert. Elle appela plusieurs fois mais n’obtint aucune réponse. Living, chambres, salle de bains, une visite à l'étage confirma que les lieux étaient vides. Elle remarqua la photo d'Anthony Walsh dans son petit cadre en argent, nouvellement installée sur la cheminée.

– Où étais-tu ? demanda son père, la faisant sursauter.

– Tu m'as fait une de ses peurs ! Et toi où avais-tu disparu ?

– Je suis très touché que tu t’inquiètes à mon sujet.

Je suis allé me promener. Je m'ennuyais tout seul ici.

– Qu'est-ce que c'est ? demanda Julia en désignant le cadre sur le tablier de la cheminée.

– Je préparais ma chambre là-haut, puisque c'est là que je serai remisé ce soir, et j'ai déniché une chose tout à fait par hasard... Sous un amas de poussières. Je n'allais pas dormir avec une photo de moi dans la pièce ! Je l'ai posée ici, mais tu peux la mettre ailleurs, si tu préfères.

– Tu veux toujours partir en voyage ? demanda Julia.

– Je revenais justement de l'agence qui se trouve au bout de ta rue. Rien ne remplacera jamais le contact humain. Une charmante jeune fille, elle te ressemble un peu d'ailleurs, le sourire en plus... Où en étais-je ?

– À une charmante jeune fille...

– C'est exactement ça ! Elle a bien voulu faire une entorse à la règle. Après avoir pianoté sur un clavier d'ordinateur pendant une bonne demi-heure, j'ai d'ailleurs cru qu'elle recopiait l'œuvre intégrale d’Hemingway, elle a enfin réussi à réimprimer un billet à mon nom. J'en ai profité pour nous faire surclasser !

– Tu es incroyable tout de même ! Mais qu'est-ce qui te laisse croire que j'accepterais... ?

– Ah mais rien du tout ; seulement, quitte à coller ces billets dans ton futur album de souvenirs, autant qu'ils soient en première classe. Question de standing familial, ma chère !

Julia fila vers sa chambre, Anthony Walsh lui demanda où elle partait encore.

– Préparer un sac de voyage, pour deux jours, répondit-elle en insistant sur le chiffre, c'est bien ce que tu voulais ?

– Notre aventure durera six jours, les dates n'étaient pas modifiables ; j'ai eu beau supplier Élodie, la ravissante jeune fille de l'agence donc je te parlais tout à l'heure, elle est restée intraitable là-dessus.

– Deux jours ! Hurla Julia depuis la salle de bains.

– Oh, et puis fais comme tu veux, au pire nous t'achèterons une autre paire de pantalon sur place. Au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué, ton jean est déchiré, on voit un bout de ton nous genou !

– Et toi, tu pars les mains vides ? demanda Julia en passant la tête par la porte.

Anthony Walsh avança vers la caisse en bois au milieu du salon et souleva une trappe qui cachait un double fond. À l'intérieur, il y avait une mallette en cuir noir.

– Ils ont prévu un petit nécessaire, de quoi rester élégant durant six jours, la durée approximative de mes batteries ! dit-il non sans une certaine satisfaction... Je me suis autorisé en ton absence à récupérer mes papiers d'identité que l'on ta remis. Je me suis également permis de reprendre ma montre, ajouta-t-il en montrant fièrement son poignet. Tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je la porte momentanément ? Elle sera à toi le moment venu ; enfin, tu vois ce que je veux dire...

– Si tu pouvais arrêter de fouiner chez moi, je t'en serais reconnaissante !

– Fouiller chez toi, ma chérie, relèverait de la spé-léologie ! J'ai trouvé mes effets personnels dans une enveloppe en Kraft déjà abandonné dans ton grenier, au milieu du désordre !

Julia boucla son bagage et le posa dans l'entrée. Elle prévint son père qu'elle ressortait quelques instants et reviendrait aussi tôt que possible. Il fallait maintenant qu'elle aille justifier son départ auprès d'Adam.

– Que comptes-tu lui dire ? demanda Anthony Walsh.

– Je pense que ça ne regarde que lui et moi, répondit Julia.

– Je ne me soucie pas de ce qui le regarde, c'est ce qui te concerne toi qui m'intéresse.

– Ah oui ? Ça aussi, cela fait partie de ton nouveau programme ?

– Quelle que soit la raison que tu invoqueras, je te déconseille de lui dire où nous allons.

– Et je suppose que je devrais suivre les conseils d'un père qui a beaucoup d'expérience en matière de secrets.

– Prends-le juste comme un conseil d'homme à homme. Maintenant file, il faut que nous ayons quitté Manhattan dans deux heures au plus tard.

*

Le taxi déposa Julia Avenue of the Americas, devant le 1350. Elle s'engouffra dans le grand immeuble en verre qui abritait le département de littérature pour enfants d'une importante maison d'édition new-yorkaise. Son portable ne recevait pas dans le hall, elle se présenta à l'accueil et pria la standardiste de la mettre en relation téléphonique avec M. Coverman.

– Tout va bien ? demanda Adam en reconnaissant la voix de Julia.

– Tu es en réunion ?

– Je suis à la maquette, nous finissons dans un quart d'heure. Veux-tu que je réserve une table à 20 heures chez notre italien ?

Le regarda d'Adam se posa sur le cadran de son poste téléphonique.

– Tu es dans les murs ?

– À l'accueil...

– Ça tombe mal, nous sommes tous en réunion de présentation des nouvelles parutions...

– Il faut que nous parlions, l'interrompit Julia.

– Cela ne peut pas attendre ce soir ?

– Je ne pourrais pas dîner avec toi, Adam.

– J'arrive ! répondit-il en raccrochant.

Il retrouva Julia dans le hall, elle avait ce visage sombre qui présageait une mauvaise nouvelle.

– Il y a une cafétéria au sous-sol, je t’y emmène, dit Adam.

– Allons plutôt marcher dans le parc, nous serons mieux dehors.

– C’est si grave que cela ? demanda-t-il en sortant de l'immeuble.

Julia ne répondit pas. Ils remontèrent la sixième Avenue. Trois blocs plus loin, ils entrèrent dans Central Park.

Les allées verdoyantes étaient presque désertes écouteurs sur les oreilles quelques joggeurs trottaient à bonne allure, concentrés sur le rythme de leurs courses, hermétique au monde, à ceux qui se contentaient d'une simple promenade. Un écureuil à la fourrure rousse avança vers eux et se dressa sur ses pattes arrière en quête de nourriture. Julia plongea la main dans la poche de son trench-coat, s'agenouilla et lui tendit une poignée de noisettes.

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