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Marc Levy: Si c'était à refaire

Здесь есть возможность читать онлайн «Marc Levy: Si c'était à refaire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 2012, ISBN: EAN 978-2-361-32046-1, издательство: Robert Laffont, категория: Современная проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Marc Levy Si c'était à refaire

Si c'était à refaire: краткое содержание, описание и аннотация

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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– Je suis fatiguée, Marisa, il est temps que tu raccompagnes ton ami, c'est l'heure de ma sieste.

Marisa fit signe à Andrew de se lever. En embrassant sa tante, elle lui chuchota quelques mots à l'oreille, pour lui dire qu'elle était désolée et Louisa lui murmura à son tour :

– Ne le sois pas, il est plutôt beau garçon et la vie est courte.

Marisa descendait l'escalier, Andrew la pria de l'attendre un instant dans la cour, il avait laissé son stylo sur la table de la salle à manger.

Louisa fronça les sourcils en le voyant revenir.

– Vous avez oublié quelque chose, monsieur Stilman ?

– Appelez-moi Andrew, cela me fera un plaisir fou. Une dernière chose avant de vous laisser vous reposer, je suis heureux qu'Alberto et vous soyez réconciliés.

– De quoi parlez-vous ?

– C'est vous, tout à l'heure, qui parliez d'âge, je me disais que vous aviez passé celui de voir votre ancien mari en cachette, vous ne trouvez pas ?

Louisa resta muette.

– La veste accrochée à la patère dans votre entrée, c'est celle qu'Alberto portait lorsque je l'ai rencontré dans son bar. Bonne sieste, Louisa... Vous permettez que je vous appelle Louisa ?

*

– Qu'est-ce que tu fichais ? demanda Marisa lorsque Andrew la rejoignit dans la cour.

– Je te l'ai expliqué avant de partir, mais tu ne fais pas attention à ce que je te dis. Tu es de service ce soir ?

– Oui.

– Préviens ton patron que tu ne pourras pas venir, tu n'as qu'à lui dire que tu es malade, tu n'es plus à un mensonge près.

– Et pourquoi je n'irais pas travailler ?

– Je t'ai promis hier que nous terminerions ensemble ce que nous avions commencé, et c'est exactement ce que nous allons faire. Tu pourrais m'indiquer où trouver une station-service, il va falloir faire le plein.

– Où m'emmènes-tu ?

– À San Andrés de Giles.

*

Ils arrivèrent à l'orée du village après deux heures de route. Andrew s'arrêta le long d'un trottoir pour demander à un passant où se situait le poste de police.

L'homme lui indiqua le chemin et la voiture redémarra.

– Qu'est-ce qu'on va faire chez les flics ?

– Toi, rien, tu restes dans la voiture et tu m'attends.

Andrew entra dans le commissariat et demanda à parler à un officier de garde. Le seul officier, lui répondit le planton, était déjà rentré chez lui. Andrew attrapa un bloc-notes sur le comptoir et griffonna son numéro de téléphone portable ainsi que les coordonnées de son hôtel.

– Je suis passé sur les lieux d'un accident qui a coûté la vie à une personne hier soir du côté de Gahan. J'ai conduit deux blessés à l'hôpital. Je n'ai pas grand-chose d'autre à raconter, mais si vous aviez besoin d'une déposition en bonne et due forme, voici où me joindre.

– Je suis au courant, annonça le policier en quittant sa chaise. Le médecin à qui nous avons parlé nous a raconté que vous étiez parti sans laisser vos coordonnées.

– J'ai attendu longtemps sur le parking, j'avais un rendez-vous important à Buenos Aires, je me suis dit que je reviendrais dès que possible et comme vous le voyez, c'est ce que j'ai fait.

Le policier se proposa de recueillir son témoignage. Il s'installa derrière une machine à écrire et prit la déposition d'Andrew. Neuf lignes et pas un mot de plus. Andrew signa le compte rendu de ses déclarations, accepta modestement les félicitations du policier pour son sens civique qui avait permis de sauver deux vies et regagna sa voiture.

– Je peux savoir ce que tu as fait tout ce temps dans ce commissariat ? demanda Marisa.

– J'ai ôté une pièce sur l'échiquier d'Ortiz, je t'expliquerai en temps voulu, maintenant, on fonce à l'hôpital.

*

– Comment vont les blessés ? demanda Andrew, nous sommes venus prendre de leurs nouvelles avant de regagner Buenos Aires.

– Vous revoilà ? dit l'interne en apercevant Andrew dans le hall. Nous vous avons cherchés hier soir, j'ai fini par penser que vous aviez quelque chose à vous reprocher et que vous vous étiez sauvés.

– Je ne pouvais pas attendre et vous ne m'aviez donné aucune indication sur l'heure à laquelle vous sortiriez du bloc opératoire.

– Et comment aurais-je pu le savoir ?

– C'est bien ce que je me suis dit, je n'allais pas passer la nuit sur le parking. Je sors du commissariat.

– Et à qui avez-vous parlé ?

– Un certain sergent Guartez, un type plutôt sympathique, avec une voix grave et de grosses lunettes.

Le médecin hocha la tête, la description correspondait bien à l'un des trois policiers du village.

– Ils ont eu de la chance, beaucoup de chance que vous soyez passés par là. Le plus atteint a été évacué tôt ce matin vers la capitale. C'est un tout petit hôpital ici, et nous ne sommes pas équipés pour traiter des cas aussi graves. M. Ortega, lui, ne souffrait que d'une plaie profonde à la cuisse et d'une lacération des muscles. Nous l'avons opéré, il se repose dans un box, je n'ai pas de chambre de libre pour l'instant, demain peut-être, sinon je le ferai évacuer vers un autre établissement. Vous voulez le voir ?

– Je ne voudrais pas le fatiguer inutilement, répondit Andrew.

– Il sera certainement ravi de pouvoir remercier son sauveur. Je dois monter faire mes visites, je vous laisse y aller, c'est juste au bout du couloir. Mais ne traînez pas, il a en effet besoin de reprendre des forces.

Le médecin salua Andrew et se retira, informant l'infirmière de garde que ce dernier pouvait aller voir son patient.

Andrew tira le rideau qui isolait le patient du box voisin pourtant inoccupé.

Ortiz dormait. Marisa lui secoua l'épaule.

– Encore vous ! dit-il en ouvrant les yeux.

– Comment vous sentez-vous ? demanda Andrew.

– Mieux depuis qu'ils m'ont donné des calmants. Qu'est-ce que vous me voulez encore ?

– Vous offrir une seconde chance.

– De quelle chance parlez-vous ?

– Vous avez été admis sous le nom d'Ortega, si je ne me trompe ?

– C'est celui qui figure sur mes papiers, répondit l'ex-commandant en baissant les yeux.

– Vous pourriez ressortir d'ici sous le même nom et rentrer chez vous.

– Jusqu'à la publication de votre article ?

– J'ai un marché à vous proposer.

– Je vous écoute.

– Vous répondez à mes questions, en toute honnêteté et je me contenterai de raconter l'histoire du commandant Ortiz sans jamais citer sa nouvelle identité.

– Qu'est-ce qui me prouve que vous tiendrez votre promesse ?

– Je ne peux que vous offrir ma parole.

Ortiz observa longuement Andrew.

– Et elle, elle saura tenir sa langue ?

– Aussi bien qu'elle savait tenir un revolver sur votre tempe hier soir. Je ne crois pas qu'elle ait envie que je vous trahisse, son futur en dépend, n'est-ce pas ?

Ortiz resta silencieux, le visage crispé. Son regard alla se fixer sur le sachet de la perfusion qui coulait dans ses veines.

– Allez-y, souffla-t-il.

– Dans quelles circonstances avez-vous adopté María Luz ?

La question avait fait mouche. Ortiz se retourna vers Andrew et ne le quitta plus des yeux.

– Au moment de ma démobilisation, Febres a voulu s'assurer de mon silence. Il m'a conduit dans un orphelinat clandestin. La plupart des enfants n'étaient que des bébés âgés de quelques semaines. Il m'a ordonné d'en choisir un, en m'expliquant que c'était le meilleur moyen pour moi de retrouver le sens des réalités. Il m'a dit que j'avais moi aussi contribué à sauver cette âme innocente en pilotant l'appareil d'où ses parents avaient été jetés à la mer.

– C'était le cas ?

– Je n'en savais rien, pas plus que lui d'ailleurs, je n'étais pas le seul pilote à effectuer ce genre de vols, vous vous en doutez. Mais c'était possible. À l'époque, j'étais jeune marié, María Luz était la plus âgée de ces bébés. Je me suis dit qu'avec une enfant de deux ans, ce serait moins difficile.

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