Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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– Même pour sauver votre fils ?

– Non, pour sauver les autres copains. Je savais que je ne résisterais pas une seconde fois à la torture. Et puis il n'aurait jamais libéré Manuel. Ils ne relâchaient personne. Louisa ne m'a jamais pardonné.

– Elle savait pour le journal ?

– Elle en rédigeait la plupart des articles.

Alberto se tut un instant. Il prit son portefeuille, sortit la photographie jaunie d'un jeune homme et la montra à Andrew.

– Louisa est une mère à qui on a volé son enfant. Le monde entier est coupable à ses yeux. Regardez comme Manuel était beau garçon. Il était courageux, généreux et si drôle. Il aimait sa mère plus que tout. Je sais que lui non plus n'a pas parlé... pour la protéger. Il connaissait ses opinions. Vous auriez dû les voir, quand ils étaient ensemble... Nous entretenions des rapports plus distants, mais je l'aimais plus que tout au monde, même si je n'ai jamais su comment le lui exprimer. J'aurais voulu pouvoir le revoir, ne serait-ce qu'une fois. Je lui aurais dit combien j'étais fier de lui, combien il m'avait rendu heureux d'être père et combien son absence me pèse depuis qu'il est parti. Ma vie s'est arrêtée le jour où ils nous l'ont enlevé. Louisa n'a plus de larmes, moi, je continue d'en verser chaque fois que dans la rue je croise un garçon de son âge. Il m'est arrivé d'en suivre qui lui ressemblent, espérant qu'ils se retournent et m'appellent papa. La douleur peut rendre fou, monsieur Stilman, et je me rends compte aujourd'hui de ce que je n'aurais pas dû faire hier. Manuel ne reviendra jamais. Dans la cour de notre maison, j'ai creusé un trou, j'y ai enterré ses affaires, ses cahiers d'écolier, ses crayons, ses livres et les draps dans lesquels il a passé sa dernière nuit. Chaque dimanche, j'attends que la lumière s'éteigne aux fenêtres de la chambre de Louisa et je vais me recueillir au pied du grand jacaranda. Je sais que ma femme se cache derrière ses rideaux et me regarde, je sais qu'elle aussi prie pour lui. Il est peut-être préférable que nous n'ayons pas revu son corps.

Andrew posa sa main sur celle d'Alberto. Il releva la tête et lui sourit tristement.

– Je ne les fais peut-être pas, mais je vais avoir quatre-vingts ans l'an prochain et j'attends encore que la mort me permette de retrouver mon fils. J'imagine que d'avoir vécu si vieux aura été ma pénitence.

– Je suis désolé, Alberto.

– Et moi donc. Par ma faute, Ortiz va s'en tirer à bon compte. Quand il sera rétabli, il retournera à sa vie comme si rien ne s'était passé. Nous étions pourtant près du but.

– Vous me prêteriez votre voiture jusqu'à demain soir ?

– Elle appartient à un copain, mais je vous dois bien cela, où est-ce que vous voulez aller ?

– Nous en reparlerons plus tard.

– Déposez-moi au bar et je vous laisse repartir avec.

– Où pourrais-je trouver Marisa à cette heure-ci ?

– Chez elle, je suppose. Elle travaille la nuit et dort le jour, quelle vie !

Andrew tendit son carnet et son stylo à Alberto.

– Écrivez-moi son adresse, mais ne la prévenez pas que je viens la voir.

Alberto regarda Andrew, l'air interdit.

– Faites-moi confiance, chacun son tour.

*

Andrew déposa Alberto et suivit ses instructions pour se rendre au domicile de Marisa.

Il grimpa les trois étages du petit immeuble, rue Malabia dans le quartier de Palermo Viejo. Marisa sursauta en ouvrant sa porte, à moitié nue, une serviette autour de sa poitrine.

– Merde, qu'est-ce que tu fais là, j'attendais une copine.

– Appelle-la pour annuler et habille-toi, ou dans l'autre sens si tu préfères.

– Ce n'est pas parce qu'on a couché une fois ensemble que tu es autorisé à me donner des ordres.

– Ça n'a rien à voir.

– J'annule ma copine et on reste là si tu veux, dit Marisa en dénouant sa serviette.

Elle était encore plus sensuelle que dans le souvenir qu'Andrew en avait gardé. Il s'agenouilla pour ramasser la serviette et la passa autour des hanches de Marisa.

– C'est parfois moins bien la deuxième fois, va t'habiller, nous avons des choses importantes à faire.

Elle lui tourna le dos et claqua la porte de la salle de bains.

Andrew inspecta le studio de Marisa. Un salon servait de pièce à vivre et de chambre à coucher. Le lit était défait, mais la blancheur et la fraîcheur des draps invitaient à aller s'y blottir. Contre un mur, des piles de livres se soutenaient les unes les autres. Des coussins de toutes les couleurs entouraient une table basse au centre de la pièce. Au mur, entre deux fenêtres qui laissaient entrer une belle lumière, des étagères pliaient sous le poids d'autres livres. Tout n'était que désordre et charme, le studio ressemblait à sa locataire.

Marisa reparut, elle portait un jean déchiré aux genoux et un tee-shirt qui ne cachait pas grand-chose de sa poitrine.

– Je peux savoir où on va ? demanda-t-elle en cherchant ses clés.

– Voir ta tante.

Marisa s'arrêta net.

– Tu ne pouvais pas le dire plus tôt ! râla-t-elle en rebroussant chemin. Elle sortit d'un tas de vêtements empilés sur le sol un pantalon en velours côtelé noir et un débardeur, fit glisser son jean, ôta son tee-shirt et se changea devant Andrew.

*

Andrew était au volant, Marisa alluma une cigarette et ouvrit la fenêtre.

– Qu'est-ce que tu lui veux à Louisa ?

– Lui poser quelques questions pour boucler mon enquête et aussi lui demander d'arrêter de me prendre pour un idiot.

– Pourquoi tu dis ça ?

– Parce que ton oncle et elle se voient toujours, contrairement à ce qu'ils prétendent.

– Ça m'étonnerait beaucoup et, d'abord, en quoi cela te regarde ?

– Tu comprendras plus tard.

*

Louisa ne sembla pas surprise en leur ouvrant sa porte. Elle fit entrer Andrew et sa nièce dans son salon.

– Que puis-je faire pour vous ? demanda-t-elle.

– Me raconter vraiment tout ce que vous savez sur le commandant Ortiz.

– Je ne sais pas grand-chose de lui, je vous l'ai déjà dit. Jusqu'à ce que je vous rencontre, il n'était qu'une photo parmi d'autres dans mon album.

– Vous me permettez de revoir votre album ? Pas celui où figurent les photographies des tortionnaires, mais celles de leurs victimes.

– Bien sûr, répondit Louisa en se levant.

Elle ouvrit le tiroir du buffet et posa l'album devant Andrew qui le feuilleta jusqu'à la dernière page. Il regarda fixement Louisa en le refermant.

– Isabel et Rafaël Cruz, vous n'avez aucune photo d'eux ?

– Je suis désolée, mais ces noms ne me disent rien. Je n'ai pas les photos de chacun des trente mille disparus, uniquement des cinq cents dont les enfants furent volés.

– Leur fille s'appelait María Luz, elle avait deux ans quand sa mère a été assassinée, son histoire vous a échappé ?

– Votre ton ne m'impressionne pas, monsieur Stilman, pas plus que votre insolence. Vous ne savez que très peu de choses du travail que nous avons accompli. Depuis que nous luttons pour que la vérité soit faite, nous avons réussi à retrouver l'identité réelle de seulement dix pour cent de ces enfants volés. Il nous reste une longue route à parcourir et, vu mon âge, je n'en verrai certainement pas le bout. Et puis en quoi le sort de cette petite fille vous concerne-t-il ?

– Le commandant Ortiz l'avait adoptée, drôle de coïncidence vous ne trouvez pas ?

– De quelle coïncidence parlez-vous ?

– Dans le dossier qui nous a mis sur la piste d'Ortiz se trouvait la photo de María Luz, sans aucune précision sur le lien qui les unissait.

– Il semblerait que celui qui vous a informé a souhaité vous guider.

– Celui ou celle ?

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