Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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Olson passa son heure du déjeuner dans un salon de massage douteux de Chinatown. Il en ressortit vers 14 heures, les cheveux gominés. À l'escale suivante, Simon se gara devant un restaurant mexicain où Freddy dévorait des tacos en se léchant les doigts afin de ne rien perdre de la sauce qui dégoulinait à souhait.

Simon s'était acheté un appareil photographique et un téléobjectif digne d'un paparazzi, accessoires qu'il jugeait indispensables à la réussite de la mission dont il s'était investi.

Au milieu de l'après-midi, Olson alla se promener dans Central Park et Simon le vit tenter d'engager la conversation avec une femme qui lisait sur un banc.

– Avec ta chemise repeinte au Tabasco, si tu arrives à tes fins, mon gaillard, je me fais moine.

Simon soupira en voyant la femme refermer son livre et prendre ses distances avec Olson.

Tandis que Simon épiait Freddy, le hacker qu'il avait recruté transférait le contenu de son ordinateur dont il avait forcé l'accès en moins de quatre minutes. En décryptant les fichiers dupliqués, il serait capable de savoir si Olson se cachait derrière le pseudonyme de Spookie Kid.

L'informaticien de Simon n'était pas le seul à pianoter sur un clavier. De l'autre côté du pays, un inspecteur de police à la retraite échangeait des courriels avec un ancien collègue du 6 e Precinct, auquel il avait appris le métier et qui dirigeait aujourd'hui la section criminelle de la police de Chicago.

Pilguez lui avait demandé une petite faveur, dont l'aspect légal pourrait se révéler des plus litigieux sans l'ordonnance d'un juge, mais, entre collègues et pour servir une bonne cause, la paperasserie pouvait aller au diable.

Les nouvelles qu'il venait de recevoir le contrarièrent au plus haut point, et il hésita longuement avant d'appeler Andrew.

– Vous avez une mauvaise voix, lui dit-il.

– Mauvaise nuit, répondit Andrew.

– Moi aussi je suis insomniaque, et ça ne s'améliore pas en vieillissant. Mais je ne vous téléphonais pas pour vous parler de mes petits tracas domestiques. Je voulais vous apprendre que Mme Capetta s'est offert ce matin un billet d'avion pour New York. Et ce qui me fâche le plus c'est que la réservation de son départ est établie au 14 juin tandis que celle du retour reste indéterminée. Vous allez me dire que plus on s'y prend tôt et moins c'est cher, pourtant la coïncidence de dates est assez troublante.

– Comment avez-vous appris cela ?

– Si un policier vous demandait de lui dévoiler vos sources, vous les lui donneriez ?

– En aucun cas, répondit Andrew.

– Alors contentez-vous de ce que je veux bien vous apprendre, le reste ne regarde que moi. J'ai pris quelques dispositions concernant Mme Capetta. Dès qu'elle mettra un pied à New York, elle sera prise en filature du matin au soir. Particulièrement le matin pour les raisons que nous connaissons vous et moi.

– Elle a peut-être décidé de revoir son mari.

– Ce serait la meilleure nouvelle depuis des semaines, mais j'ai un sale défaut, je ne crois jamais aux bonnes nouvelles. Et vous, de votre côté, vous avez progressé ?

– Je n'arrive plus à y voir clair. Olson m'inquiète, il n'est pas le seul, je me surprends à me méfier de tout le monde.

– Vous devriez changer d'air, quitter New York et aller vous ressourcer. Vous êtes en première ligne dans cette enquête. Vous avez besoin de toute votre tête, or le temps ne joue pas en votre faveur. Je sais bien que vous ne suivrez pas mon conseil, et je le regrette.

Pilguez salua Andrew et lui promit de le rappeler dès qu'il aurait du nouveau.

– Qui était-ce ? demanda Valérie en finissant sa glace à la terrasse du café où ils étaient installés.

– Rien d'important, c'était pour le boulot.

– C'est bien la première fois que je t'entends me dire que ton travail n'est pas important, tu dois être encore plus fatigué que je le pensais.

– Ça te dirait que nous allions passer la soirée au bord de la mer ?

– Bien sûr que oui.

– Alors filons à Grand Central Station, je connais un petit hôtel charmant qui donne sur la plage à Westport. L'air marin nous fera le plus grand bien.

– Il faut que nous repassions à la maison prendre quelques affaires.

– Pas la peine, nous achèterons des brosses à dents sur place, pour une nuit nous n'avons besoin de rien d'autre.

– Qu'est-ce qui se passe, on dirait que tu fuis quelque chose, ou quelqu'un.

– J'ai juste envie de quitter la ville, une escapade amoureuse avec toi, loin de tout.

– Et je peux savoir comment tu connais ce petit hôtel charmant qui donne sur la plage ?

– J'avais rédigé la nécro du propriétaire...

– J'apprécie ta galanterie, répondit Valérie d'une voix tendre.

– Tu n'es pas jalouse de mon passé tout de même ?

– De ton passé, et de ton futur. Quand nous étions au collège, j'étais beaucoup plus jalouse des filles qui te tournaient autour que tu ne peux l'imaginer, répondit Valérie.

– Quelles filles ?

Valérie sourit sans répondre et héla un taxi.

Ils arrivèrent à Westport en début de soirée. À travers les fenêtres de leur chambre, on pouvait voir le cap où les courants luttaient sans relâche.

Après le dîner, ils allèrent marcher sur la lagune, là où la terre ne porte plus de trace de civilisation. Valérie étendit sur le sable une serviette empruntée à l'hôtel, Andrew posa sa tête sur ses genoux et, ensemble, ils regardèrent l'océan en colère.

– Je veux vieillir à tes côtés, Andrew, vieillir pour avoir le temps de te connaître.

– Tu me connais mieux que personne.

– Depuis que j'ai quitté Poughkeepsie, je n'ai appris que la solitude, auprès de toi je renonce peu à peu à cette école et cela me rend heureuse.

Blottis dans la fraîcheur de la nuit, ils écoutèrent le ressac, sans un mot.

Andrew repensa à leur adolescence. Les souvenirs sont parfois comme ces photographies blanchies par le temps, dont les détails ressurgissent à la faveur d'un certain éclairage. Il ressentit que la complicité qui les liait était plus forte que tout.

Dans trois jours, il serait à Buenos Aires, à des milliers de kilomètres d'elle, de ces instants paisibles qu'il espérait revivre lorsque l'été jetterait ses derniers feux.

*

Un sommeil serein et un déjeuner au soleil avaient permis à Andrew de retrouver des forces. Son dos ne le faisait plus souffrir.

En arrivant à New York, le dimanche soir, il appela Simon et lui demanda de le retrouver au Starbucks le lendemain matin vers 9 heures.

*

Simon arriva en retard, Andrew l'attendait en lisant le journal.

– Ne me fais aucune remarque, j'ai passé le samedi le plus pourri de mon existence.

– Je n'ai rien dit.

– Parce que je viens de te l'interdire.

– En quoi ton samedi était-il si terrible ?

– J'ai passé la journée dans la peau de Freddy Olson, un déguisement bien plus sordide que tu l'imagines.

– À ce point-là ?

– Pire. Prostituées, tacos et sniffette, et encore ce programme n'a occupé que la moitié de sa journée. Après son déjeuner, il s'est offert une petite visite à la morgue, ne me demande pas ce qu'il y faisait, si je l'avais suivi à l'intérieur, je me serais fait repérer et puis le contenu de ce genre de frigos, très peu pour moi. Ensuite il est allé acheter des fleurs et s'est rendu au Lenox Hospital.

– Et après l'hôpital ?

– Il est allé se promener dans Central Park, puis dans ton quartier et il a traîné en bas de chez toi. Après être passé quatre fois devant la porte de ton immeuble, il est entré, a cherché ta boîte à lettres, et a soudainement fait demi-tour.

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