Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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– Le 9, pourquoi ?

– Levez la tête : bientôt la frondaison des arbres occultera totalement cette allée. Le coup a été porté à l'horizontale par quelqu'un qui vous suivait.

– Je n'ai ressenti aucune douleur au ventre.

– Alors c'est à l'arme blanche qu'on vous a tué, reste à savoir quel genre. Respirez, je vous trouve à nouveau très pâle.

– Cette conversation n'est pas très agréable.

– Où peut-on le trouver, ce Simon ?

– À cette heure-ci, à son bureau. Il tient un atelier de voitures anciennes sur Perry Street.

– Ça tombe bien, c'est à deux pas d'ici et j'adore les vieilles voitures.

*

Pilguez resta bouche bée en entrant dans le garage. Une Chrysler Newport, une De Soto, une Plymouth cabriolet beige, une Thunderbird de 1956, une Ford Crestline de 1954 et bien d'autres modèles étaient rangés dans un parfait alignement sur un sol immaculé. L'inspecteur se dirigea vers une Packard Mayfair.

– Incroyable, murmura-t-il, mon père avait la même, je n'en avais pas vu une depuis si longtemps.

– C'est que très peu ont été fabriquées, expliqua Simon en s'approchant. D'ailleurs, je ne vais pas garder celle-ci très longtemps, c'est un modèle si rare, je ne lui donne pas jusqu'à vendredi avant de trouver son nouveau propriétaire.

– Arrête ton baratin, nous ne sommes pas venus t'acheter une voiture, dit Andrew en s'approchant. Monsieur est avec moi.

– Tu es là ! Tu aurais pu t'annoncer quand même.

– Pourquoi, il faut que je t'envoie un bristol avant de passer ? Je peux repartir, si tu veux.

– Mais non, c'est juste que...

– Il déteste que je le surprenne en train de faire son numéro de marchand de tapis, dit Andrew à Pilguez. Vous avouerez qu'il est parfait dans ce rôle, non ? Une voiture aussi rare, je ne lui donne pas jusqu'à vendredi avant de trouver un nouveau propriétaire... Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Il l'a sur les bras depuis deux ans, on est partis en week-end avec l'été dernier, et, en plus, on est tombés en panne, c'est vous dire !

– Bon, ça va, je crois que monsieur a compris. Tu veux quelque chose, parce que j'ai du travail, moi.

– C'est sympathique votre amitié, siffla Pilguez.

– On peut aller dans ton bureau ? demanda Andrew.

– Tu fais une drôle de tête, tu as des problèmes ?

Andrew resta silencieux.

– Quel genre de problèmes ? insista Simon.

– Ce serait mieux d'aller discuter dans votre bureau, reprit Pilguez.

Simon fit signe à Andrew d'emprunter l'escalier qui menait à la mezzanine.

– Sans vouloir être indiscret, demanda-t-il à Pilguez en fermant la marche, vous êtes qui ?

– Un ami d'Andrew, mais ne soyez pas jaloux, il n'y aura aucune rivalité entre nous.

Simon installa ses invités face à lui, dans deux fauteuils club et Andrew lui raconta son histoire.

Simon l'écouta sans l'interrompre et lorsque, une heure plus tard, Andrew lui dit qu'il lui avait tout raconté, Simon le regarda longuement et décrocha son téléphone.

– J'appelle un copain médecin avec qui je vais skier chaque hiver, c'est un très bon généraliste. Tu dois avoir du diabète. J'ai entendu dire que si le taux de sucre devenait trop important, ça pouvait provoquer des turbulences sous le chapeau. Ne t'inquiète pas, quoi que ce soit, on va trouver...

– Ne vous fatiguez pas, dit Pilguez en posant sa main sur le téléphone, je lui ai proposé les services d'une amie neurologue, mais votre ami est certain de ce qu'il avance.

– Et vous cautionnez son histoire ? dit Simon en se tournant vers Pilguez, belle influence, bravo.

– Monsieur le garagiste, je ne sais pas si votre ami a l'esprit dérangé ou non, mais je sais reconnaître quelqu'un de sincère. En trente-cinq ans dans la police, il m'est arrivé d'être confronté à des affaires qui sortaient totalement de la normalité. Je n'ai pas démissionné pour autant.

– Vous êtes flic ?

– Je l'étais.

– Et moi, je ne suis pas garagiste, mais marchand d'art. Passons. Quel genre d'affaires ?

– Sur l'une de mes toutes dernières enquêtes, un type avait enlevé une femme dans le coma sur son lit d'hôpital.

– Ce n'est pas banal, siffla Simon.

– Celui que je suspectais était un architecte, un sacré bonhomme. J'ai très vite été certain de sa culpabilité, mais quelque chose ne collait pas, le mobile m'échappait. Débusquer un criminel sans cerner ses motivations, ce n'est que la moitié du travail accompli. Cet homme, tout ce qu'il y a de plus normal, n'avait aucune raison de commettre un tel acte.

– Qu'avez-vous fait ?

– Je l'ai filé et j'ai retrouvé la jeune femme en quelques jours. Il l'avait cachée dans une vieille maison abandonnée du côté de Carmel.

– Vous l'avez arrêté ? demanda Simon.

– Non, il avait enlevé cette femme pour la soustraire à son médecin et à sa famille. Tout ce petit monde avait décidé de la débrancher. Il prétendait qu'elle s'adressait à lui, qu'elle lui était apparue dans son appartement et l'avait appelé au secours. Absurde comme histoire, non ? Mais il était si sincère, et puis, finalement, il avait plutôt bien fait, la jeune femme est sortie de son coma peu de temps après que je l'ai ramenée à l'hôpital. Donc, j'ai égaré le dossier de l'enquête, si vous voyez ce que je veux dire, considérant que d'une certaine manière cet homme avait porté assistance à une personne en danger.

– Un peu comme vous le faites avec moi ? intervint Andrew.

– Je vous avais déjà raconté tout ça lors de ce dîner après notre petit accident de voiture, n'est-ce pas ? C'est pour cela que vous avez fait appel à mes services ? Vous vous êtes dit qu'un type assez fou pour croire à une histoire pareille accorderait du crédit à la vôtre.

– Et j'ai eu tort ? demanda Andrew en souriant, ce n'est pas le cas ?

– Juste un petit examen pour avoir l'esprit tranquille supplia Simon. Je ne t'en demande pas beaucoup contrairement à toi.

– Je ne t'ai encore rien demandé à ce que je sache ?

– Tu me demandes de croire que l'on va t'assassiner dans quelques semaines, et que tu en as la certitude parce que tu es déjà mort... à part ça, non, tu ne me demandes pas grand-chose. Bon, on va les faire ces examens, parce que, à vous écouter, je suspecte une urgence.

– Je dois vous avouer que j'ai eu un peu la même réaction que vous de prime abord, confia Pilguez, en même temps, je dois aussi avouer que votre ami à un don particulier.

– Lequel ? reprit Simon.

– Celui de vous annoncer certaines nouvelles avant qu'elles ne se produisent.

– Il ne manquait plus que ça ! C'est peut-être moi qui devrais me faire examiner, parce que, apparemment, je suis le seul ici à trouver cette histoire invraisemblable...

– Arrête, Simon, je n'aurais pas dû te déranger avec tout cela, c'est l'inspecteur qui a insisté. Allons-y, dit-il en se levant.

– On va où ? demanda Simon en lui barrant la route.

– Toi, tu restes là, puisque tu es débordé de travail, et nous, nous allons continuer notre enquête et trouver celui qui veut me tuer, avant qu'il ne soit trop tard.

– Une seconde ! Je n'aime pas ça du tout, mais alors pas du tout, marmonna Simon en arpentant son bureau. Et pourquoi je resterais là tout seul pendant que vous deux allez... ?

– Simon, bon sang ! Il ne s'agit pas d'une plaisanterie, c'est ma vie qui est en jeu.

– Mouais, soupira Simon en attrapant sa veste sur le dossier de sa chaise. Et je peux savoir où vous allez ?

– J'ai un petit voyage à faire du côté de Chicago, dit Pilguez en sortant de la pièce. Je reviendrai dès que possible. Ne vous dérangez pas, je retrouverai mon chemin.

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