Marc Levy - Si c'était à refaire

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Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement... à couper le souffle.

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Rafaël et Isabel rêvaient de quitter un jour l'Argentine, de s'installer dans un pays où ils seraient enfin libres.

Les soirs où le moral d'Isabel flanchait, Rafaël sortait du tiroir de sa commode un petit cahier à la couverture rouge. Il comptait leurs économies et décomptait les jours avant le départ. Une fois au lit, il lui récitait à voix basse des noms de villes comme on raconte un rêve, et c'est ainsi qu'ils s'endormaient, Rafaël le plus souvent en premier.

Au début de l'été, après le dîner, la petite María Luz dormait déjà, Rafaël avait renoncé à écrire son billet du soir et Isabel à ses travaux de couture pour rejoindre leur chambre plus tôt que d'habitude. Isabel s'était glissée nue sous les draps. Elle avait la peau fine et pâle. Depuis qu'il était menuisier, Rafaël redoutait que ses mains calleuses ne soient désagréables lorsqu'il la caressait, aussi s'y employait-il avec la plus grande douceur.

– J'aime tes mains de travailleur, lui murmurait Isabel en riant dans le creux de son oreille, dis-leur de me serrer plus fort encore.

Rafaël faisait l'amour à sa femme lorsque l'on tambourina à la porte de leur petit appartement.

– Ne bouge pas, ordonna l'apprenti menuisier en attrapant sa chemise au pied du lit.

Les tambourinements redoublèrent d'intensité et Rafaël redouta que ce raffut ne réveille leur fille.

Quand il ouvrit la porte, quatre hommes encagoulés le projetèrent au sol, le rouant de coups pour le forcer à rester ventre à terre.

Tandis que l'un des hommes le maintenait au sol en lui enfonçant un genou dans le dos, un deuxième attrapa Isabel par les cheveux alors qu'elle sortait affolée de la chambre. Il la repoussa contre le mur de la cuisine, lui passa un torchon roulé autour de la nuque et le serra jusqu'à ce qu'elle cesse de hurler. Les cris d'Isabel s'étouffèrent, le garrot se desserra juste assez pour la laisser respirer. Le troisième homme entreprit une fouille rapide des lieux et revint dans le salon quelques instants plus tard, portant María Luz dans ses bras, un couteau sur la gorge.

Sans dire un mot, les hommes firent signe à Rafaël et à Isabel de s'habiller et de les suivre.

On les traîna dehors et les fit monter à l'arrière d'une camionnette. María Luz fut installée à l'avant.

Le véhicule traversa la ville à vive allure. Bien qu'une cloison les séparât de la cabine et que le bruit du moteur envahît tout l'espace, Rafaël et Isabel entendaient leur fille les appeler sans relâche. Chaque fois que la petite María Luz hurlait « Maman », les sanglots d'Isabel devenaient incontrôlables. Rafaël lui tenait la main et tentait de l'apaiser, mais comment apaiser une mère qui entend crier son enfant ? La camionnette s'immobilisa trente minutes plus tard. Les portières s'ouvrirent brusquement sur une cour carrée. On les fit descendre sans ménagement, Rafaël reçut un nouveau coup sur le crâne lorsqu'il voulut se retourner vers le fourgon où se trouvait sa fille et, lorsque Isabel essaya de revenir sur ses pas, l'un des hommes la rattrapa par les cheveux et la remit dans le droit chemin. Le droit chemin menait vers une porte du bâtiment qui encadrait cette cour pavée.

Isabel hurla le prénom de sa fille avant de recevoir un coup de poing à la mâchoire qui lui fit dévaler les escaliers devant elle. Rafaël la suivit, projeté par un coup de pied aux reins.

Ils atterrirent au bas des marches, sur une terre battue qui empestait l'urine. Puis on enferma Isabel dans une cellule, et Rafaël dans une autre...

– Qu'est-ce que tu fais ? demanda Andrew en entrant dans le salon.

Valérie reposa sur la table basse les feuillets qu'elle était en train de lire.

– C'est parce qu'ils étaient journalistes que cette enquête t'obsède à ce point ?

– Bon sang, Valérie, c'est confidentiel ! Je ne vais quand même pas mettre mes notes sous clé sous mon propre toit ! Comprends-moi, c'est mon travail, je te demande juste de respecter cela, conclut Andrew d'un ton calme en regroupant les feuillets.

– Isabel avait le droit de lire ce que son mari écrivait... et même de lui faire des suggestions.

– Je suis désolé, ne m'en veux pas, j'ai horreur qu'on lise mes notes.

– « On » est ta future femme. « On » accepte la solitude lorsque tu pars des semaines entières pour ton travail, et quand tu es là « on » comprend que tu sois ailleurs, accaparé par ton métier, « on » respecte tout cela, par amour. Mais ne me demande pas de vivre avec toi, si je ne peux pas partager un peu de cette passion.

– Tu as aimé ce que tu as lu ? demanda Andrew.

– J'ai une peur bleue de savoir ce qui va arriver à cette famille, à María Luz, et, en même temps, j'ai envié la complicité de Rafaël et Isabel travaillant tous deux à la table de leur cuisine.

– Ce n'était qu'une ébauche, grommela Andrew.

– C'était plus que cela.

– Je ne pourrai jamais publier leur histoire si je ne retourne pas en Argentine. Ce n'est pas une fiction, tu comprends ? Ces gens ont vraiment existé, je ne peux pas me contenter d'un ou deux témoignages.

– Je sais bien que tu dois retourner là-bas. Cette passion qui t'anime, c'est une des raisons pour lesquelles je t'aime. Je te demande seulement de ne pas me tenir à l'écart.

Andrew s'assit à côté de Valérie, il prit sa main et l'embrassa.

– C'est toi qui as raison, je suis un imbécile qui devient paranoïaque dès qu'il s'agit de son travail. J'ai l'obsession du secret, peur de déformer la vérité, d'être partial, influencé, manipulé. C'est uniquement pour cela que je voulais que tu découvres ce pour quoi je me bats quand cet article serait imprimé. Mais j'ai eu tort, dit-il en hochant la tête, désormais, je te ferai lire au fur et à mesure ce que j'écris.

– Et ? ajouta Valérie.

– Et quoi ?

– Et tu t'intéresseras un peu plus à mon métier ?

– Mais tout ce qui te concerne m'intéresse, tu veux que je lise tes comptes-rendus opératoires ?

– Non, répondit Valérie en riant, je voudrais que tu me rendes visite à mon cabinet, ne serait-ce qu'une fois, pour que je te montre à quoi ressemblent mes journées.

– Tu veux que je vienne voir les écuries de la police montée ?

– Entre autres, et mon bureau, la salle d'opération, le laboratoire d'analyses...

– Je crois que j'aurais préféré que tu t'occupes de caniches... La seule raison pour laquelle je ne suis jamais venu te rendre visite c'est que j'ai une peur bleue des chevaux.

Valérie regarda Andrew et lui sourit.

– Tu n'as rien à craindre d'eux. Les lignes que je viens de lire sont bien plus effrayantes que le plus fougueux de nos étalons.

– Fougueux à quel point ? demanda Andrew.

Il se leva.

– Où vas-tu ? demanda Valérie.

– Allons prendre l'air, j'ai envie que nous allions nous promener dans le Village et de te faire découvrir un endroit où nous dînerons en amoureux.

Alors qu'Andrew posait un manteau sur les épaules de Valérie, elle se retourna et lui demanda :

– Qu'est-ce qui est arrivé à Rafaël et Isabel, à María Luz ?

– Plus tard, répondit Andrew en refermant la porte de l'appartement, plus tard je te raconterai tout.

*

Andrew arriva au journal vers 8 h 30. Il passa à la sécurité et s'arrêta à la cafétéria prendre un café avant de monter à son bureau.

Assis à sa table de travail, il alluma son ordinateur, tapa son mot de passe et entreprit une série de recherches. Un peu plus tard, il attrapa un bloc-notes et un stylo.

Monsieur Capetta,

Votre épouse a posté sa lettre de Chicago, le timbre a été oblitéré dans un bureau de poste en face de Warren Park.

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