Boris Vian - L'Automne à Pékin

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L'Automne à Pékin: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce matin-là, Amadis Dudu rata l'autobus. Or, non seulement ce contre-temps ne compromit en rien sa journée, mais il l'engagea au contraire dans une série d'aventures bien extraordinaires, où se trouvaient mêlées toutes sortes de personnes au milieu desquelles il n'allait du reste pas tarder, lui Dudu, à se perdre ; mais cela n'était pas gênant du tout, au contraire. Inutile d'ajouter que rien dans cette histoire ne concerne l'automne, ni Pékin.
Le livre de Boris Vian est très drôle et tout à fait déchirant. À l'image de son auteur, lequel ne trouva le succès qu'après sa mort.

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— On ne m’a pas prévenu, docteur, dit Amadis qui s’amadisouait.

— Ah, dit le professeur, voilà que vous devenez obséquieux.

Amadis passa la main sur son front ; il commençait à être chaud. Le Pr Mangemanche s’approcha de sa voiture.

— Venez m’aider, dit-il.

— Je ne peux pas, professeur, répondit Amadis. L’archéologue m’a planté là, et je ne peux plus me déplanter.

— C’est idiot, dit le Pr Mangemanche. C’est juste une façon qu’on a d’écrire.

— Vous croyez ? dit Amadis anxieux.

— Broutt ! dit le professeur, en soufflant brusquement au nez d’Amadis, qui eut très peur et se sauva en courant.

— Vous voyez ! lui cria Mangemanche.

Amadis revenait, l’air empoisonné.

— Est-ce que je peux vous aider, professeur ? proposa-t-il.

— Ah !.. dit Mangemanche. Enfin vous devenez conventionnel. Attrapez ça.

Il lui lança dans les bras une énorme caisse. Amadis la reçut, chancela, et se la laissa tomber sur le pied droit. Une minute plus tard, il faisait au professeur une imitation réellement convaincante du flamand zazou sur sa patte unique.

— Bien, dit Mangemanche qui se réinstallait au volant. Descendez-la jusqu’à l’hôtel. Vous m’y retrouverez.

Il secoua l’interne qui venait de s’assoupir.

— Hé ! Vous !.. On est arrivés !

— Ah !.. soupira l’interne avec une expression de bonheur béat.

Et puis la voiture descendit la dune en trombe, et il plongea précipitamment dans sa serviette dégoûtante. Amadis regarda le derrière de la voiture et la caisse, et, en boitant, il entreprit de la charger sur ses épaules. Par malheur, il avait le dos rond.

VIII

Au-devant du convoi venait Athanagore, à pas menus, assortis à ses souliers pointus dont la tige de drap beige donnait à ces supports une dignité révolue. Sa culotte courte de toile bise laissait trois fois la place à ses genoux osseux de passer sans encombre et sa chemise kaki, décolorée par les mauvais traitements, blousait à la ceinture. Plus un casque colonial qui restait accroché dans sa tente. Donc, il ne le portait jamais. Il pensait à l’insolence d’Amadis et à comme quoi ce garçon méritait une leçon, ou plusieurs, et encore, ce ne serait pas suffisant. Il regardait par terre, ainsi font d’habitude les archéologues ; ils ne doivent rien négliger, car souvent une découverte est le fruit du hasard, qui rôde ordinairement au ras du sol, ainsi qu’en témoignent les écrits du moine Orthopompe ; ce dernier vivait au Xe siècle, dans un couvent de barbus dont il était le supérieur car lui seul savait calligraphier. Athanagore se rappelait le jour que Lardier venait de lui signaler la présence dans la région du sieur Amadis Dudu, et la lueur d’espoir allumée dans sa cervelle, si c’est là, entretenue par la découverte ultérieure du restaurant et que sa dernière conversation avec Amadis venait de ramener à son état initial d’extinction.

Maintenant, le convoi venait secouer un peu la poussière de l’Exopotamie ; encore du changement, peut-être des gens aimables. Athanagore avait un mal fou à réfléchir, car c’est une habitude qu’on perd très rapidement dans le désert ; voilà pourquoi ses pensées revêtaient un mode pompier d’expression, un mode de lueurs d’espoir allumées et tout le reste à l’avenant comme la poire.

Or, surveillant ainsi le hasard et le ras du sol, et pensant au moine Orthopompe et au changement, il aperçut un fragment de pierre à moitié recouvert de sable ; à moitié préjugeait de la suite, comme il s’en aperçut dès qu’agenouillé, il s’efforça de le dégager, car il creusa tout autour sans en rencontrer la fin. D’un coup sec de son marteau, il choqua le granit lisse et posa presque immédiatement son oreille contre la surface tiédie par le soleil, dont un rayon moyen tombait plus tôt à cet endroit. Il entendit le son se divertir et s’égarer dans de lointains prolongements de la pierre et comprit qu’il trouverait là de grandes choses. Il repéra le lieu d’après la position du convoi, pour être sûr de le retrouver, et recouvrit soigneusement de sable l’angle usé du monument. Il finissait à peine, et le premier camion passa devant lui, chargé de caisses. Le second suivait de près, il n’y avait encore que des bagages et du matériel. C’étaient de très gros camions, longs de plusieurs dizaines de piédouches, et ils faisaient un bruit jovial ; les rails et les outils brinqueballaient entre les ridelles bâchées, et le chiffon rouge, derrière, dansa devant les yeux de l’archéologue. Plus loin, venait un troisième camion chargé de gens et de bagages, et enfin, un taxi jaune et noir, dont le petit drapeau baissé décourageait l’imprudent. Athanagore aperçut une jolie fille dans le taxi, et il salua de la main. Le taxi s’arrêta un peu plus loin, l’air de l’attendre. Il se hâta.

Angel, assis près du conducteur, descendit et s’avança vers Athanagore.

— Vous nous attendiez ? lui dit-il.

— Je suis venu à votre rencontre, dit Athanagore. Vous avez fait un bon voyage ?

— Ce n’était pas trop dur, dit Angel, sauf quand le capitaine a essayé de continuer sur terre par ses propres moyens.

— Je vous crois sans peine, dit Athanagore.

— Vous êtes Monsieur Dudu ?

— Absolument pas ! Je ne serais pas M. Dudu pour toutes les poteries Exopotamiennes du Britiche Muséomme.

— Excusez-moi, dit Angel. Je ne peux pas deviner.

– Ça ne fait rien, dit Athanagore. Je suis archéologue. Je travaille par ici.

— Enchanté, dit Angel. Moi, je suis ingénieur ; je m’appelle Angel. Dedans, il y a Anne et Rochelle.

Il désigna le taxi.

— Et il y a moi aussi, grommela le chauffeur.

— Certainement, dit Angel. On ne vous oublie pas.

— Je regrette pour vous, dit Athanagore.

— Pourquoi ? demanda Angel.

— Je pense que vous n’aimerez pas Amadis Dudu.

— C’est ennuyeux, ça, murmura Angel. Dans le taxi, Anne et Rochelle s’embrassaient. Angel le savait et il avait mauvaise mine.

— Voulez-vous venir à pied avec moi ? proposa Athanagore. Je vous expliquerai.

— Mais oui, dit Angel.

— Alors, je m’en vais ? dit le chauffeur.

— Allez-vous-en.

L’homme embraya après avoir jeté sur son compteur un regard satisfait. C’était une bonne journée.

Angel regarda malgré lui la vitre arrière du taxi au moment où il démarra. On se rendait compte qu’Anne, de profil, ne s’occupait pas du reste. Angel baissa la tête.

Athanagore le regardait avec étonnement. La figure fine d’Angel portait les marques du mauvais sommeil et du tourment quotidien, et son dos élancé se courbait un peu.

— C’est drôle, dit Athanagore, vous êtes pourtant un beau garçon.

— C’est Anne qui lui plaît, dit Angel.

— Il est épais, remarqua Athanagore.

— C’est mon ami, dit Angel.

— Oui…

Athanagore passa son bras sous celui du jeune homme.

— Vous allez vous faire engueuler.

— Par qui ? demanda Angel.

— Par ce Dudu de malheur. Sous prétexte que vous serez en retard.

— Oh, dit Angel, ça m’est égal. Vous faites des fouilles ?

— En ce moment, je les laisse travailler, expliqua Athanagore. Je suis sûrement sur la piste de quelque chose de supérieur. Je sens ça. Alors, je les laisse. Mon factotum Lardier s’occupe de tout. Le reste du temps je lui donne des pensums parce que, sans cela, il ennuie Dupont. Dupont, c’est mon cuisinier. Je vous dis toutes ces choses pour que vous soyez au courant. Il se trouve, par un phénomène curieux et assez désagréable, que Martin aime Dupont, et que Dudu s’est amouraché de Dupont aussi.

— Qui est Martin ?

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