Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Allons, monsieur, dit Comminges, hâtons-nous, il faut obéir au roi.

– Monsieur, dit Broussel, je suis en mauvaise santé et ne puis me rendre prisonnier en cet état; je demande du temps.

– C’est impossible, répondit Comminges, l’ordre est formel et doit être exécuté à l’instant même.

– Impossible! dit Louvières; monsieur, prenez garde de nous pousser au désespoir.

– Impossible! dit une voix criarde au fond de la chambre.

Comminges se retourna et vit dame Nanette son balai à la main et dont les yeux brillaient de tous les feux de la colère.

– Ma bonne Nanette, tenez-vous tranquille, dit Broussel, je vous en prie.

– Moi, me tenir tranquille quand on arrête mon maître, le soutien, le libérateur, le père du pauvre peuple! Ah bien oui! vous me connaissez encore… Voulez-vous vous en aller! dit-elle à Comminges.

Comminges sourit.

– Voyons, monsieur, dit-il en se retournant vers Broussel, faites-moi taire cette femme et suivez-moi.

– Me faire taire, moi! moi! dit Nanette; ah bien oui! il en faudrait encore un autre que vous, mon bel oiseau du roi! Vous allez voir.

Et dame Nanette s’élança vers la fenêtre, l’ouvrit, et d’une voix si perçante qu’on put l’entendre du parvis Notre-Dame:

– Au secours! cria-t-elle, on arrête mon maître! on arrête le conseiller Broussel! au secours!

– Monsieur, dit Comminges, déclarez-vous tout de suite: obéirez-vous ou comptez-vous faire rébellion au roi?

– J’obéis, j’obéis, monsieur, s’écria Broussel essayant de se dégager de l’étreinte de ses deux filles et de contenir du regard son fils toujours prêt à lui échapper.

– En ce cas, dit Comminges, imposez silence à cette vieille.

– Ah! vieille! dit Nanette.

Et elle se mit à crier de plus belle en se cramponnant aux barres de la fenêtre:

– Au secours! au secours! pour maître Broussel, qu’on arrête parce qu’il a défendu le peuple; au secours!

Comminges saisit la servante à bras-le-corps, et voulut l’arracher de son poste; mais au même instant une autre voix, sortant d’une espèce d’entresol, hurla d’un ton de fausset:

– Au meurtre! au feu! à l’assassin! On tue M. Broussel! on égorge M. Broussel!

C’était la voix de Friquet. Dame Nanette, se sentant soutenue, reprit alors avec plus de force et fit chorus.

Déjà des têtes curieuses apparaissaient aux fenêtres. Le peuple, attiré au bout de la rue, accourait, des hommes, puis des groupes, puis une foule: on entendait les cris; on voyait un carrosse, mais on ne comprenait pas. Friquet sauta de l’entresol sur l’impériale de la voiture.

– Ils veulent arrêter M. Broussel! cria-t-il; il y a des gardes dans le carrosse, et l’officier est là-haut.

La foule se mit à gronder et s’approcha des chevaux. Les deux gardes qui étaient restés dans l’allée montèrent au secours de Comminges; ceux qui étaient dans le carrosse ouvrirent les portières et croisèrent la pique.

– Les voyez-vous? criait Friquet. Les voyez-vous? les voilà.

Le cocher se retourna et envoya à Friquet un coup de fouet qui le fit hurler de douleur.

– Ah! cocher du diable! s’écria Friquet, tu t’en mêles? attends!

Et il regagna son entresol, d’où il accabla le cocher de tous les projectiles qu’il put trouver.

Malgré la démonstration hostile des gardes, et peut-être même à cause de cette démonstration, la foule se mit à gronder et s’approcher des chevaux. Les gardes firent reculer les plus mutins à grands coups de pique.

Cependant le tumulte allait toujours croissant; la rue ne pouvait plus contenir les spectateurs qui affluaient de toutes parts; la presse envahissait l’espace que formaient encore entre eux et le carrosse les redoutables piques des gardes. Les soldats, repoussés comme par des murailles vivantes, allaient être écrasés contre les moyeux des roues et les panneaux de la voiture. Les cris: «Au nom du roi!» vingt fois répétés par l’exempt, ne pouvaient rien contre cette redoutable multitude, et semblaient l’exaspérer encore, quand, à ces cris: «Au nom du roi!», un cavalier accourut, et, voyant des uniformes fort maltraités, s’élança dans la mêlée l’épée à la main et apporta un secours inespéré aux gardes.

Ce cavalier était un jeune homme de quinze à seize ans à peine, que la colère rendait pâle. Il mit pied à terre comme les autres gardes, s’adossa au timon de la voiture, se fit un rempart de son cheval, tira de ses fontes les pistolets, qu’il passa à sa ceinture et commença à espadonner en homme à qui le maniement de l’épée est chose familière.

Pendant dix minutes, à lui seul le jeune homme soutint l’effort de toute la foule.

Alors on vit paraître Comminges poussant Broussel devant lui.

– Rompons le carrosse! criait le peuple.

– Au secours! criait la vieille.

– Au meurtre! criait Friquet en continuant de faire pleuvoir sur les gardes tout ce qui se trouvait sous sa main.

– Au nom du roi! criait Comminges.

– Le premier qui avance est mort! cria Raoul qui, se voyant pressé, fit sentir la pointe de son épée à une espèce de géant qui était prêt à l’écraser, et qui, se sentant blessé, recula en hurlant.

Car c’était Raoul qui, revenant de Blois, selon qu’il l’avait promis au comte de La Fère, après cinq jours d’absence, avait voulu jouir du coup d’œil de la cérémonie, et avait pris par les rues qui le conduiraient plus directement à Notre-Dame. Arrivé aux environs de la rue Cocatrix, il s’était trouvé entraîné par le flot du populaire, et à ce mot: «Au nom du roi!» il s’était rappelé le mot d’Athos: «Servez le roi» et il était accouru combattre pour le roi, dont on maltraitait les gardes.

Comminges jeta pour ainsi dire Broussel dans le carrosse et s’élança derrière lui. En ce moment un coup d’arquebuse retentit, une balle traversa du haut en bas le chapeau de Comminges et cassa le bras d’un garde. Comminges releva la tête et vit, au milieu de la fumée, la figure menaçante de Louvières qui apparaissait à la fenêtre du second étage.

– C’est bien, monsieur, dit Comminges, vous entendrez parler de moi.

– Et vous aussi, monsieur, dit Louvières, et nous verrons lequel parlera plus haut.

Friquet et Nanette hurlaient toujours; les cris, le bruit du coup, l’odeur de la poudre toujours si enivrante, faisaient leur effet.

– À mort l’officier! à mort! hurla la foule.

Et il se fit un grand mouvement.

– Un pas de plus, cria Comminges en abattant les mantelets pour qu’on pût bien voir dans la voiture et en appuyant son épée sur la poitrine de Broussel, un pas de plus, et je tue le prisonnier; j’ai ordre de l’amener mort ou vif, je l’amènerai mort, voilà tout.

Un cri terrible retentit: la femme et les filles de Broussel tendaient au peuple des mains suppliantes.

Le peuple comprit que cet officier si pâle, mais qui paraissait si résolu, ferait comme il disait: on continua de menacer, mais on s’écarta.

Comminges fit monter avec lui dans la voiture le garde blessé, et ordonna aux autres de fermer la portière.

– Touche au palais, dit-il au cocher plus mort que vif.

Celui-ci fouetta ses animaux, qui ouvrirent un large chemin dans la foule; mais en arrivant au quai, il fallut s’arrêter. Le carrosse versa, les chevaux étaient portés, étouffés, broyés par la foule, Raoul, à pied, car il n’avait pas eu le temps de remonter à cheval, las de distribuer des coups de plat d’épée, comme les gardes las de distribuer des coups de plat de lame, commençait à recourir à la pointe. Mais ce terrible et dernier recours ne faisait qu’exaspérer la multitude. On commençait de temps en temps à voir reluire aussi au milieu de la foule le canon d’un mousquet ou la lame d’une rapière; quelques coups de feu retentissaient, tirés en l’air sans doute, mais dont l’écho ne faisait pas moins vibrer les cœurs; les projectiles continuaient de pleuvoir des fenêtres. On entendait des voix que l’on n’entend que les jours d’émeute; on voyait des visages qu’on ne voit que les jours sanglants. Les cris: «À mort! à mort les gardes! à la Seine l’officier!» dominaient tout ce bruit, si immense qu’il fût. Raoul, son chapeau broyé, le visage sanglant, sentait que non seulement ses forces, mais encore sa raison, commençaient à l’abandonner; ses yeux nageaient dans un brouillard rougeâtre, et à travers ce brouillard il voyait cent bras menaçants s’étendre sur lui, prêts à le saisir quand il tomberait. Comminges s’arrachait les cheveux de rage dans le carrosse renversé. Les gardes ne pouvaient porter secours à personne, occupés qu’ils étaient chacun à se défendre personnellement. Tout était fini: carrosse, chevaux, gardes, satellites et prisonnier peut-être, tout allait être dispersé par lambeaux, quand tout à coup une voix bien connue de Raoul retentit, quand soudain une large épée brilla en l’air; au même instant la foule s’ouvrit, trouée, renversée, écrasée: un officier de mousquetaires, frappant et taillant de droite et de gauche, courut à Raoul et le prit dans ses bras au moment où il allait tomber.

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