Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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En ce moment les trois amis, malgré eux, jetèrent un dernier regard vers le rocher, où se détachait visible encore l’ombre menaçante qui les poursuivait.

Puis une voix arriva jusqu’à eux, qui leur envoyait cette dernière menace:

– Au revoir, messieurs, en Angleterre!

XLVII. Le Te Deum de la victoire de Lens

Tout ce mouvement que Madame Henriette avait remarqué et dont elle avait cherché vainement le motif était occasionné par la victoire de Lens, dont M. le Prince avait fait messager M. le duc de Châtillon, qui y avait eu une noble part; il était, en outre, chargé de suspendre aux voûtes de Notre-Dame vingt-deux drapeaux, pris tant aux Lorrains qu’aux Espagnols.

Cette nouvelle était décisive: elle tranchait le procès entamé avec le parlement en faveur de la cour. Tous les impôts enregistrés sommairement, et auxquels le parlement faisait opposition, étaient toujours motivés sur la nécessité de soutenir l’honneur de la France et sur l’espérance hasardeuse de battre l’ennemi. Or, comme depuis Nordlingen on n’avait éprouvé que des revers, le parlement avait beau jeu pour interpeller M. de Mazarin sur les victoires toujours promises et toujours ajournées; mais cette fois on en était enfin venu aux mains, il y avait eu triomphe et triomphe complet: aussi tout le monde avait-il compris qu’il y avait double victoire pour la cour, victoire à l’extérieur, victoire à l’intérieur, si bien qu’il n’y avait pas jusqu’au jeune roi, qui, en apprenant cette nouvelle, ne se fût écrié:

– Ah! messieurs du parlement, nous allons voir ce que vous allez dire.

Sur quoi la reine avait pressé sur son cœur l’enfant royal, dont les sentiments hautains et indomptés s’harmonisaient si bien avec les siens. Un conseil eut lieu le même soir, auquel avaient été appelés le maréchal de La Meilleraie et M. de Villeroy, parce qu’ils étaient mazarins; Chavigny et Séguier, parce qu’ils haïssaient le parlement, et Guitaut et Comminges, parce qu’ils étaient dévoués à la reine.

Rien ne transpira de ce qui avait été décidé dans ce conseil. On sut seulement que le dimanche suivant il y aurait un Te Deum chanté à Notre-Dame en l’honneur de la victoire de Lens.

Le dimanche suivant, les Parisiens s’éveillèrent donc dans l’allégresse: c’était une grande affaire, à cette époque, qu’un Te Deum . On n’avait pas encore fait abus de ce genre de cérémonie, et elle produisait son effet. Le soleil, qui, de son côté, semblait prendre part à la fête, s’était levé radieux et dorait les sombres tours de la métropole, déjà remplie d’une immense quantité de peuple; les rues les plus obscures de la Cité avaient pris un air de fête, et tout le long des quais on voyait de longues files de bourgeois, d’artisans, de femmes et d’enfants se rendant à Notre-Dame, semblables à un fleuve qui remonterait vers sa source.

Les boutiques étaient désertes, les maisons fermées; chacun avait voulu voir le jeune roi avec sa mère et le fameux cardinal de Mazarin, que l’on haïssait tant que personne ne voulait se priver de sa présence.

La plus grande liberté, au reste, régnait parmi ce peuple immense; toutes les opinions s’exprimaient ouvertement et sonnaient, pour ainsi dire, l’émeute, comme les mille cloches de toutes les églises de Paris sonnaient le Te Deum . La police de la ville était faite par la ville elle-même, rien de menaçant ne venait troubler le concert de la haine générale et glacer les paroles dans ces bouches médisantes.

Cependant, dès huit heures du matin, le régiment des gardes de la reine, commandé par Guitaut, et en second par Comminges, son neveu, était venu, tambours et trompettes en tête, s’échelonner depuis le Palais-Royal jusqu’à Notre-Dame, manœuvre que les Parisiens avaient vue avec tranquillité, toujours curieux qu’ils sont de musique militaire et d’uniformes éclatants.

Friquet était endimanché, et sous prétexte d’une fluxion qu’il s’était momentanément procurée en introduisant un nombre infini de noyaux de cerise dans un des côtés de sa bouche, il avait obtenu de Bazin son supérieur un congé pour toute la journée.

Bazin avait commencé par refuser, car Bazin était de mauvaise humeur, d’abord du départ d’Aramis, qui était parti sans lui dire où il allait, ensuite de servir une messe dite en faveur d’une victoire qui n’était pas selon ses opinions, Bazin était frondeur, on se le rappelle; et s’il y avait eu moyen que, dans une pareille solennité, le bedeau s’absentât comme un simple enfant de chœur, Bazin eût certainement adressé à l’archevêque la même demande que celle qu’on venait de lui faire. Il avait donc commencé par refuser, comme nous avons dit, tout congé; mais en la présence même de Bazin la fluxion de Friquet avait tellement augmenté de volume, que pour l’honneur du corps des enfants de chœur, qui aurait été compromis par une pareille difformité, il avait fini par céder en grommelant. À la porte de l’église, Friquet avait craché sa fluxion et envoyé du côté de Bazin un de ces gestes qui assurent au gamin de Paris sa supériorité sur les autres gamins de l’univers; et, quant à son hôtellerie, il s’en était naturellement débarrassé en disant qu’il servait la messe à Notre-Dame.

Friquet était donc libre, et, ainsi que nous l’avons vu, avait revêtu sa plus somptueuse toilette; il avait surtout, comme ornement remarquable de sa personne, un de ces bonnets indescriptibles qui tiennent le milieu entre la barrette du moyen âge et le chapeau du temps de Louis XIII. Sa mère lui avait fabriqué ce curieux couvre-chef, et, soit caprice, soit manque d’étoffe uniforme, s’était montrée en le fabriquant peu soucieuse d’assortir les couleurs; de sorte que le chef-d’œuvre de la chapellerie du dix-septième siècle était jaune et vert d’un côté, blanc et rouge de l’autre. Mais Friquet, qui avait toujours aimé la variété dans les tons, n’en était que plus fier et plus triomphant.

En sortant de chez Bazin, Friquet était parti tout courant pour le Palais-Royal; il y arriva au moment où en sortait le régiment des gardes, et, comme il ne venait pas pour autre chose que pour jouir de sa vue et profiter de sa musique, il prit place en tête, battant le tambour avec deux ardoises, et passant de cet exercice à celui de la trompette, qu’il contrefaisait naturellement avec la bouche d’une façon qui lui avait plus d’une fois valu les éloges des amateurs de l’harmonie imitative.

Cet amusement dura de la barrière des Sergents jusqu’à la place Notre-Dame; et Friquet y prit un véritable plaisir; mais lorsque le régiment s’arrêta et que les compagnies, en se développant, pénétrèrent jusqu’au cœur de la Cité, se posant à l’extrémité de la rue Saint-Christophe, près de la rue Cocatrix, où demeurait Broussel, alors Friquet, se rappelant qu’il n’avait pas déjeuné, chercha de quel côté il pourrait tourner ses pas pour accomplir cet acte important de la journée, et après avoir mûrement réfléchi, décida que ce serait le conseiller Broussel qui ferait les frais de son repas.

En conséquence il prit son élan, arriva tout essoufflé devant la porte du conseiller et heurta rudement.

Sa mère, la vieille servante de Broussel, vint ouvrir.

– Que viens-tu faire ici, garnement, dit-elle, et pourquoi n’es-tu pas à Notre-Dame?

– J’y étais, mère Nanette, dit Friquet, mais j’ai vu qu’il s’y passait des choses dont maître Broussel devait être averti, et avec la permission de M. Bazin, vous savez bien, mère Nanette, M. Bazin le bedeau? je suis venu pour parler à M. Broussel.

– Et que veux-tu lui dire, magot, à M. Broussel?

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