Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Les trois gentilshommes prirent la route de Picardie, cette route si connue d’eux, et qui rappelait à Athos et à Aramis quelques-uns des souvenirs les plus pittoresques de leur jeunesse.

– Si Mousqueton était avec nous, dit Athos en arrivant à l’endroit où ils avaient eu dispute avec des paveurs, comme il frémirait en passant ici; vous rappelez-vous, Aramis? c’est ici que lui arriva cette fameuse balle.

– Ma foi, je le lui permettrais, dit Aramis, car moi je me sens frissonner à ce souvenir; tenez, voici au-delà de cet arbre un petit endroit où j’ai bien cru que j’étais mort.

On continua le chemin. Bientôt ce fut à Grimaud à redescendre dans sa mémoire. Arrivés en face de l’auberge où son maître et lui avaient fait autrefois une si énorme ripaille, il s’approcha d’Athos, et, lui montrant le soupirail de la cave, il lui dit:

– Saucissons!

Athos se mit à rire, et cette folie de son jeune âge lui parut aussi amusante que si quelqu’un la lui eût racontée comme d’un autre.

Enfin, après deux jours et une nuit de marche, ils arrivèrent vers le soir, par un temps magnifique, à Boulogne, ville alors presque déserte, bâtie entièrement sur la hauteur; ce qu’on appelle la basse ville n’existait pas. Boulogne était une position formidable.

En arrivant aux portes de la ville:

– Messieurs, dit de Winter, faisons ici comme à Paris: séparons-nous pour éviter les soupçons; j’ai une auberge peu fréquentée, mais dont le patron m’est entièrement dévoué. Je vais y aller, car des lettres doivent m’y attendre; vous, allez à la première hôtellerie de la ville, à l’ Épée du Grand Henri , par exemple; rafraîchissez-vous, et dans deux heures trouvez-vous sur la jetée, notre barque doit nous y attendre.

La chose fut arrêtée ainsi. Lord de Winter continua son chemin le long des boulevards extérieurs pour entrer par une autre porte, tandis que les deux amis entrèrent par celle devant laquelle ils se trouvaient; au bout de deux cents pas ils rencontrèrent l’hôtel indiqué.

On fit rafraîchir les chevaux, mais sans les desseller; les laquais soupèrent, car il commençait à se faire tard, et les deux maîtres, fort impatients de s’embarquer, leur donnèrent rendez-vous sur la jetée, avec ordre de n’échanger aucune parole avec qui que ce fût. On comprend bien que cette recommandation ne regardait que Blaisois; pour Grimaud, il y avait longtemps qu’elle était devenue inutile.

Athos et Aramis descendirent vers le port.

Par leurs habits couverts de poussière, par certain air dégagé qui fait toujours reconnaître un homme habitué aux voyages, les deux amis excitèrent l’attention de quelques promeneurs.

Ils en virent un surtout à qui leur arrivée avait produit une certaine impression. Cet homme, qu’ils avaient remarqué les premiers, par les mêmes causes qui les avaient fait, eux, remarquer des autres, allait et venait tristement sur la jetée. Dès qu’il les vit, il ne cessa de les regarder à son tour et parut brûler d’envie de leur adresser la parole.

Cet homme était jeune et pâle; il avait les yeux d’un bleu si incertain, qu’ils paraissaient s’irriter comme ceux du tigre, selon les couleurs qu’ils reflétaient; sa démarche, malgré la lenteur et l’incertitude de ses détours, était raide et hardie; il était vêtu de noir et portait une longue épée avec assez de grâce.

Arrivés sur la jetée, Athos et Aramis s’arrêtèrent à regarder un petit bateau amarré à un pieu et tout équipé comme s’il attendait.

– C’est sans doute le nôtre, dit Athos.

– Oui, répondit Aramis, et le sloop qui appareille là-bas a bien l’air d’être celui qui doit nous conduire à notre destination; maintenant, continua-t-il, pourvu que de Winter ne se fasse pas attendre. Ce n’est point amusant de demeurer ici: il n’y passe pas une seule femme.

– Chut! dit Athos: on nous écoutait.

En effet, le promeneur, qui, pendant l’examen des deux amis, avait passé et repassé plusieurs fois derrière eux, s’était arrêté au nom de Winter; mais comme sa figure n’avait exprimé aucune émotion en entendant ce nom, ce pouvait être aussi bien le hasard qui l’avait fait s’arrêter.

– Messieurs, dit le jeune homme en saluant avec beaucoup d’aisance et de politesse, pardonnez à ma curiosité, mais je vois que vous venez de Paris, ou du moins que vous êtes étrangers à Boulogne.

– Nous venons de Paris, oui, monsieur, répondit Athos avec la même courtoisie, qu’y a-t-il pour votre service?

– Monsieur, dit le jeune homme, seriez-vous assez bon pour me dire s’il est vrai que monsieur le cardinal Mazarin ne soit plus ministre?

– Voilà une question étrange, dit Aramis.

– Il l’est et ne l’est pas, répondit Athos; c’est-à-dire que la moitié de la France le chasse, et qu’à force d’intrigues et de promesses, il se fait maintenir par l’autre moitié: cela peut durer ainsi fort longtemps, comme vous voyez.

– Enfin, monsieur, dit l’étranger, il n’est pas en fuite ni en prison?

– Non, monsieur, pas pour le moment du moins.

– Messieurs, agréez mes remerciements pour votre complaisance, dit le jeune homme en s’éloignant.

– Que dites-vous de ce questionneur? dit Aramis.

– Je dis que c’est un provincial qui s’ennuie ou un espion qui s’informe.

– Et vous lui avez répondu ainsi?

– Rien ne m’autorisait à lui répondre autrement. Il était poli avec moi, je l’ai été avec lui.

– Mais cependant si c’est un espion…

– Que voulez-vous que fasse un espion? nous ne sommes plus au temps du cardinal de Richelieu, qui, sur un simple soupçon, faisait fermer les ports.

– N’importe, vous avez eu tort de lui répondre comme vous avez fait, dit Aramis, en suivant des yeux le jeune homme qui disparaissait derrière les dunes.

– Et vous, dit Athos, vous oubliez que vous avez commis une bien autre imprudence, c’était celle de prononcer le nom de lord de Winter. Oubliez-vous que c’est à ce nom que le jeune homme s’est arrêté?

– Raison de plus, quand il vous a parlé, de l’inviter à passer son chemin.

– Une querelle, dit Athos.

– Et depuis quand une querelle vous fait-elle peur?

– Une querelle me fait toujours peur lorsqu’on m’attend quelque part et que cette querelle peut m’empêcher d’arriver. D’ailleurs, voulez-vous que je vous avoue une chose? moi aussi je suis curieux de voir ce jeune homme de près.

– Et pourquoi cela?

– Aramis, vous allez vous moquer de moi; Aramis, vous allez dire que je répète toujours la même chose; vous allez m’appeler le plus peureux des visionnaires.

– Après?

– À qui trouvez-vous que cet homme ressemble?

– En laid ou en beau? demanda en riant Aramis.

– En laid, et autant qu’un homme peut ressembler à une femme.

– Ah! pardieu! s’écria Aramis, vous m’y faites penser. Non, certes, vous n’êtes pas visionnaire, mon cher ami, et, à présent que je réfléchis, oui, vous avez ma foi raison: cette bouche fine et rentrée, ces yeux qui semblent toujours aux ordres de l’esprit et jamais à ceux du cœur. C’est quelque bâtard de Milady.

– Vous riez, Aramis!

– Par habitude, voilà tout; car, je vous le jure, je n’aimerais pas plus que vous à rencontrer ce serpenteau sur mon chemin.

– Ah! voici de Winter qui vient, dit Athos.

– Bon, il ne manquerait plus qu’une chose, dit Aramis, c’est que ce fussent maintenant nos laquais qui se fissent attendre.

– Non, dit Athos, je les aperçois, ils viennent à vingt pas derrière milord. Je reconnais Grimaud à sa tête raide et à ses longues jambes. Tony porte nos carabines.

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