Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Alors nous allons nous embarquer de nuit? demanda Aramis en jetant un coup d’œil sur l’occident, où le soleil ne laissait plus qu’un nuage d’or qui semblait s’éteindre peu à peu en se trempant dans la mer.

– C’est probable, dit Athos.

– Diable! reprit Aramis, j’aime peu la mer le jour, mais encore moins la nuit; le bruit des flots, le bruit des vents, le mouvement affreux du bâtiment, j’avoue que je préférerais le couvent de Noisy.

Athos sourit de son sourire triste, car il écoutait ce que lui disait son ami tout en pensant évidemment à autre chose, et s’achemina vers de Winter.

Aramis le suivit.

– Qu’a donc notre ami? dit Aramis, il ressemble aux damnés de Dante, à qui Satan a disloqué le cou et qui regardent leurs talons. Que diable a-t-il donc à regarder ainsi derrière lui?

En les apercevant à son tour, de Winter doubla le pas et vint à eux avec une rapidité surprenante.

– Qu’avez-vous donc, milord, dit Athos, et qui vous essouffle ainsi?

– Rien, dit de Winter, rien. Cependant, en passant près des dunes, il m’a semblé…

Et il se retourna de nouveau.

Athos regarda Aramis.

– Mais partons, continua de Winter, partons, le bateau doit nous attendre, et voici notre sloop à l’ancre, le voyez-vous d’ici? Je voudrais déjà être dessus.

Et il se retourna encore.

– Ah çà! dit Aramis, vous oubliez donc quelque chose?

– Non, c’est une préoccupation.

– Il l’a vu, dit tout bas Athos à Aramis.

On était arrivé à l’escalier qui conduisait à la barque. De Winter fit descendre les premiers les laquais qui portaient les armes, les crocheteurs qui portaient les malles, et commença à descendre après eux.

En ce moment, Athos aperçut un homme qui suivait le bord de la mer parallèle à la jetée, et qui hâtant sa marche comme pour assister de l’autre côté du port, séparé de vingt pas à peine, à leur embarquement.

Il crut, au milieu de l’ombre qui commençait à descendre, reconnaître le jeune homme qui les avait questionnés.

– Oh! oh! se dit-il, serait-ce décidément un espion et voudrait-il s’opposer à notre embarquement?

Mais comme, dans le cas où l’étranger aurait eu ce projet, il était déjà un peu tard pour qu’il fût mis à exécution, Athos, à son tour, descendit l’escalier, mais sans perdre de vue le jeune homme. Celui-ci, pour couper court, avait paru sur une écluse.

– Il nous en veut assurément, dit Athos, mais embarquons-nous toujours, et, une fois en pleine mer, qu’il y vienne.

Et Athos sauta dans la barque, qui se détacha aussitôt du rivage et qui commença de s’éloigner sous l’effort de quatre vigoureux rameurs.

Mais le jeune homme se mit à suivre ou plutôt à devancer la barque. Elle devait passer entre la pointe de la jetée, dominée par le fanal qui venait de s’allumer, et un rocher qui surplombait. On le vit de loin gravir le rocher de manière à dominer la barque lorsqu’elle passerait.

– Ah çà! dit Aramis à Athos, ce jeune homme est décidément un espion.

– Quel est ce jeune homme? demanda de Winter en se retournant.

– Mais celui qui nous a suivis, qui nous a parlé et qui nous a attendus là-bas: voyez.

De Winter se retourna et suivit la direction du doigt d’Aramis. Le phare inondait de clarté le petit détroit où l’on allait passer et le rocher où se tenait debout le jeune homme, qui attendait la tête nue et les bras croisés.

– C’est lui! s’écria lord de Winter en saisissant le bras d’Athos, c’est lui; j’avais bien cru le reconnaître et je ne m’étais pas trompé.

– Qui, lui? demanda Aramis.

– Le fils de Milady, répondit Athos.

– Le moine! s’écria Grimaud.

Le jeune homme entendit ces paroles; on eût dit qu’il allait se précipiter, tant il se tenait à l’extrémité du rocher, penché sur la mer.

– Oui, c’est moi, mon oncle; moi, le fils de Milady; moi, le moine; moi, le secrétaire et l’ami de Cromwell, et je vous connais, vous et vos compagnons.

Il y avait dans cette barque trois hommes qui étaient braves, certes, et desquels nul homme n’eût osé contester le courage; eh bien, à cette voix, à cet accent, à ce geste, ils sentirent le frisson de la terreur courir dans leurs veines.

Quant à Grimaud, ses cheveux étaient hérissés sur sa tête, et la sueur lui coulait du front.

– Ah! dit Aramis, c’est là le neveu, c’est le moine, c’est là le fils de Milady, comme il le dit lui-même?

– Hélas! oui, murmura de Winter.

– Alors, attendez! dit Aramis.

Et il prit, avec le sang-froid terrible qu’il avait dans les suprêmes occasions, un des deux mousquets que tenait Tony, l’arma et coucha en joue cet homme qui se tenait debout sur ce rocher comme l’ange des malédictions.

– Feu! cria Grimaud hors de lui.

Athos se jeta sur le canon de la carabine et arrêta le coup qui allait partir.

– Que le diable vous emporte! s’écria Aramis, je le tenais si bien au bout de mon mousquet; je lui eusse mis la balle en pleine poitrine.

– C’est bien assez d’avoir tué la mère, dit sourdement Athos.

– La mère était une scélérate, qui nous avait tous frappés en nous ou dans ceux qui nous étaient chers.

– Oui, mais le fils ne nous a rien fait, lui.

Grimaud, qui s’était soulevé pour voir l’effet du coup, retomba découragé en frappant des mains.

Le jeune homme éclata de rire.

– Ah! c’est bien vous, dit-il, c’est bien vous, et je vous connais maintenant.

Son rire strident et ses paroles menaçantes passèrent au-dessus de la barque, emportés par la brise et allèrent se perdre dans les profondeurs de l’horizon.

Aramis frémit.

– Du calme, dit Athos. Que diable! ne sommes-nous donc plus des hommes?

– Si fait, dit Aramis; mais celui-là est un démon. Et, tenez, demandez à l’oncle si j’avais tort de le débarrasser de son cher neveu.

De Winter ne répondit que par un soupir.

– Tout était fini, continua Aramis. Ah! j’ai bien peur, Athos, que vous ne m’ayez fait faire une folie avec votre sagesse.

Athos prit la main de de Winter, et, essayant de détourner la conversation:

– Quand aborderons-nous en Angleterre? demanda-t-il au gentilhomme.

Mais celui-ci n’entendit point ces paroles et ne répondit pas.

– Tenez, Athos, dit Aramis, peut-être serait-il encore temps. Voyez, il est toujours à la même place.

Athos se retourna avec effort, la vue de ce jeune homme lui était évidemment pénible.

En effet, il était toujours debout sur son rocher, le phare faisant autour de lui comme une auréole de lumière.

– Mais que fait-il à Boulogne? demanda Athos, qui, étant la raison même, cherchait en tout la cause, peu soucieux de l’effet.

– Il me suivait, il me suivait, dit de Winter, qui, cette fois, avait entendu la voix d’Athos; car la voix d’Athos correspondait à ses pensées.

– Pour vous suivre, mon ami, dit Athos, il aurait fallu qu’il sût notre départ; et, d’ailleurs, selon toute probabilité, au contraire, il nous avait précédés.

– Alors je n’y comprends rien! dit l’Anglais en secouant la tête comme un homme qui pense qu’il est inutile d’essayer de lutter contre une force surnaturelle.

– Décidément, Aramis, dit Athos, je crois que j’ai eu tort de ne pas vous laisser faire.

– Taisez-vous, répondit Aramis; vous me feriez pleurer si je pouvais.

Grimaud poussa un grognement sourd qui ressemblait à un rugissement.

En ce moment, une voix les héla du sloop. Le pilote, qui était assis au gouvernail, répondit, et la barque aborda le bâtiment.

En un instant, hommes, valets et bagages furent à bord. Le patron n’attendait que les passagers pour partir; et, à peine eurent-ils le pied sur le pont que l’on mit le cap vers Hastings où on devait débarquer.

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