Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Oh! celle-là était fort importante.

– Alors faites-la tout de suite.

– Malheureusement je ne suis pas libre de la faire à l’heure que je veux. C’était au soir, tout à fait au soir.

– Je comprends, dit Athos en souriant, à minuit?

– À peu près.

– Que voulez-vous, mon cher, ce sont choses qui se remettent, que ces choses-là, et vous la remettrez, ayant surtout une pareille excuse à donner à votre retour…

– Oui, si je reviens.

– Si vous ne revenez pas, que vous importe? Soyez donc un peu raisonnable. Voyons, Aramis, vous n’avez plus vingt ans, mon cher ami.

– À mon grand regret, mordieu! Ah! si je les avais!

– Oui, dit Athos, je crois que vous feriez de bonnes folies! Mais il faut que nous nous quittions: j’ai, moi, une ou deux visites à faire et une lettre à écrire; revenez donc me prendre à huit heures, ou plutôt voulez-vous que je vous attende à souper à sept?

– Fort bien; j’ai, moi, dit Aramis, vingt visites à faire et autant de lettres à écrire.

Et sur ce ils se quittèrent. Athos alla faire une visite à madame de Vendôme, déposa son nom chez madame de Chevreuse, et écrivit à d’Artagnan la lettre suivante:

«Cher ami, je pars avec Aramis pour une affaire d’importance. Je voudrais vous faire mes adieux, mais le temps me manque. N’oubliez pas que je vous écris pour vous répéter combien je vous aime.

«Raoul est allé à Blois, et il ignore mon départ; veillez sur lui en mon absence du mieux qu’il vous sera possible, et si par hasard vous n’avez pas de mes nouvelles d’ici à trois mois, dites-lui qu’il ouvre un paquet cacheté à son adresse, qu’il trouvera à Blois dans ma cassette de bronze, dont je vous envoie la clef.

«Embrassez Porthos pour Aramis et pour moi. Au revoir, peut-être adieu.»

Et il fit porter la lettre par Blaisois.

À l’heure convenue, Aramis arriva: il était en cavalier et avait au côté cette ancienne épée qu’il avait tirée si souvent et qu’il était plus que jamais prêt à tirer.

– Ah çà! dit-il, je crois que décidément nous avons tort de partir ainsi, sans laisser un petit mot d’adieu à Porthos et à d’Artagnan.

– C’est chose faite, cher ami, dit Athos, et j’y ai pourvu; je les ai embrassés tous deux pour vous et pour moi.

– Vous êtes un homme admirable, mon cher comte, dit Aramis, et vous pensez à tout.

– Eh bien! avez-vous pris votre parti de ce voyage?

– Tout à fait; et maintenant que j’y ai réfléchi, je suis aise de quitter Paris en ce moment.

– Et moi aussi, répondit Athos; seulement je regrette de ne pas avoir embrassé d’Artagnan, mais le démon est si fin qu’il eût deviné nos projets.

À la fin du souper, Blaisois rentra.

– Monsieur, voilà la réponse de M. d’Artagnan.

– Mais je ne t’ai pas dit qu’il y eût réponse, imbécile! dit Athos.

– Aussi étais-je parti sans l’attendre, mais il m’a fait rappeler et il m’a donné ceci.

Et il présenta un petit sac de peau tout arrondi et tout sonnant.

Athos l’ouvrit et commença par en tirer un petit billet conçu en ces termes:

«Mon cher comte,

«Quand on voyage, et surtout pour trois mois, on n’a jamais assez d’argent; or, je me rappelle nos temps de détresse, et je vous envoie la moitié de ma bourse: c’est de l’argent que je suis parvenu à faire suer au Mazarin. N’en faites donc pas un trop mauvais usage, je vous en supplie.

«Quant à ce qui est de ne plus vous revoir, je n’en crois pas un mot; quand on a votre cœur et votre épée, on passe-partout.

«Au revoir donc, et pas adieu.

«Il va sans dire que du jour où j’ai vu Raoul je l’ai aimé comme mon enfant; cependant croyez que je demande bien sincèrement à Dieu de ne pas devenir son père, quoique je fusse fier d’un fils comme lui.

«VOTRE D’ARTAGNAN.»

« P.-S . - Bien entendu que les cinquante louis que je vous envoie sont à vous comme à Aramis, à Aramis comme à vous.»

Athos sourit, et son beau regard se voila d’une larme. D’Artagnan, qu’il avait toujours tendrement aimé, l’aimait donc toujours, tout mazarin qu’il était.

– Voilà, ma foi, les cinquante louis, dit Aramis en versant la bourse sur une table, tous à l’effigie du roi Louis XIII. Eh bien, que faites-vous de cet argent, comte, le gardez-vous ou le renvoyez-vous?

– Je le garde, Aramis, et je n’en aurais pas besoin que je le garderais encore. Ce qui est offert de grand cœur doit être accepté de grand cœur. Prenez-en vingt-cinq, Aramis, et donnez-moi les vingt-cinq autres.

– À la bonne heure, je suis heureux de voir que vous êtes de mon avis. Là, maintenant, partons-nous?

– Quand vous voudrez; mais n’avez-vous donc point de laquais?

– Non, cet imbécile de Bazin a eu la sottise de se faire bedeau, comme vous savez, de sorte qu’il ne peut pas quitter Notre-Dame.

– C’est bien, vous Prendrez Blaisois, dont je ne saurais que faire, puisque j’ai déjà Grimaud.

– Volontiers, dit Aramis.

En ce moment, Grimaud parut sur le seuil.

– Prêts, dit-il avec son laconisme ordinaire.

– Partons donc, dit Athos.

En effet, les chevaux attendaient tout sellés. Les deux laquais en firent autant.

Au coin du quai ils rencontrèrent Bazin qui accourait tout essoufflé.

– Ah! monsieur, dit Bazin, Dieu merci! j’arrive à temps.

– Qu’y a-t-il?

– M. Porthos sort de la maison et a laissé ceci pour vous, en disant que la chose était fort pressée et devait vous être remise avant votre départ.

– Bon, dit Aramis en prenant une bourse que lui tendait Bazin, qu’est ceci?

– Attendez, monsieur l’abbé, il y a une lettre.

– Tu sais que je t’ai déjà dit que si tu m’appelais autrement que chevalier, je te briserais les os. Voyons la lettre.

– Comment allez-vous lire? demanda Athos, il fait noir comme dans un four.

– Attendez, dit Bazin.

Bazin battit le briquet et alluma une bougie roulée avec laquelle il allumait ses cierges. À la lueur de cette bougie, Aramis lut:

«Mon cher d’Herblay,

«J’apprends par d’Artagnan, qui m’embrasse de votre part et de celle du comte de La Fère, que vous partez pour une expédition qui durera peut-être deux ou trois mois; comme je sais que vous n’aimez pas demander à vos amis, moi je vous offre: voici deux cents pistoles dont vous pouvez disposer et que vous me rendrez quand l’occasion s’en présentera. Ne craignez pas de me gêner: si j’ai besoin d’argent, j’en ferai venir de l’un de mes châteaux; rien qu’à Bracieux j’ai vingt mille livres en or. Aussi, si je ne vous envoie pas plus, c’est que je crains que vous n’acceptiez pas une somme trop forte.

«Je m’adresse à vous parce que vous savez que le comte de La Fère m’impose toujours un peu malgré moi, quoique je l’aime de tout mon cœur; mais il est bien entendu que ce que j’offre à vous, je l’offre en même temps à lui.

«Je suis, comme vous n’en doutez pas, j’espère, votre bien dévoué.

«DU VALLON DE BRACIEUX DE PIERREFONDS.»

– Eh bien! dit Aramis, que dites-vous de cela?

– Je dis, mon cher d’Herblay, que c’est presque un sacrilège de douter de la Providence quand on a de tels amis.

– Ainsi donc?

– Ainsi donc nous partageons les pistoles de Porthos comme nous avons partagé les louis de d’Artagnan.

Le partage fait à la lueur du rat-de-cave de Bazin, les deux amis se remirent en route.

Un quart d’heure après, ils étaient à la porte Saint-Denis où de Winter les attendait.

XLVI. Où il est prouvé que le premier mouvement est toujours le bon

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