Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Ces costumes-là, dit-il, valent mieux que ceux de la plupart des courtisans que vous trouverez chez la reine, car ce sont des costumes de bataille.

D’Artagnan et Porthos obéirent.

La cour d’Anne d’Autriche était nombreuse et joyeusement bruyante, car, à tout prendre, après avoir remporté une victoire sur l’Espagnol, on venait de remporter une victoire sur le peuple. Broussel avait été conduit hors de Paris sans résistance et devait être à cette heure dans les prisons de Saint-Germain; et Blancmesnil, qui avait été arrêté en même temps que lui, mais dont l’arrestation s’était opérée sans bruit et sans difficulté, était écroué au château de Vincennes.

Comminges était près de la reine, qui l’interrogeait sur les détails de son expédition; et chacun écoutait son récit, lorsqu’il aperçut à la porte, derrière le cardinal qui entrait, d’Artagnan et Porthos.

– Eh! Madame, dit-il courant à d’Artagnan, voici quelqu’un qui peut vous dire cela mieux que moi, car c’est mon sauveur. Sans lui, je serais probablement dans ce moment arrêté aux filets de Saint-Cloud; car il ne s’agissait de rien moins que de me jeter à la rivière. Parlez, d’Artagnan, parlez.

Depuis qu’il était lieutenant aux mousquetaires, d’Artagnan s’était trouvé cent fois peut-être dans le même appartement que la reine, mais jamais celle-ci ne lui avait parlé.

– Eh bien, monsieur, après m’avoir rendu un pareil service, vous vous taisez? dit Anne d’Autriche.

– Madame, répondit d’Artagnan, je n’ai rien à dire, sinon que ma vie est au service de Votre Majesté, et que je ne serai heureux que le jour où je la perdrai pour elle.

– Je sais cela, monsieur, je sais cela, dit la reine, et depuis longtemps. Aussi suis-je charmée de pouvoir vous donner cette marque publique de mon estime et de ma reconnaissance.

– Permettez-moi, Madame, dit d’Artagnan, d’en reverser une part sur mon ami, ancien mousquetaire de la compagnie de Tréville, comme moi (il appuya sur ces mots), et qui a fait des merveilles, ajouta-t-il.

– Le nom de monsieur? demanda la reine.

– Aux mousquetaires, dit d’Artagnan, il s’appelait Porthos (la reine tressaillit), mais son véritable nom est le chevalier du Vallon.

– De Bracieux de Pierrefonds, ajouta Porthos.

– Ces noms sont trop nombreux pour que je me les rappelle tous, et je ne veux me souvenir que du premier, dit gracieusement la reine.

Porthos salua. D’Artagnan fit deux pas en arrière.

Il y eut un cri de surprise dans la royale assemblée. Quoique M. le coadjuteur eût prêché le matin même, on savait qu’il penchait fort du côté de la Fronde; et Mazarin, en demandant à M. l’archevêque de Paris de faire prêcher son neveu, avait eu évidemment l’intention de porter à M. de Retz une de ces bottes à l’italienne qui le réjouissaient si fort.

En effet, au sortir de Notre-Dame, le coadjuteur avait appris l’événement. Quoique à peu près engagé avec les principaux frondeurs, il ne l’était point assez pour qu’il ne pût faire retraite si la cour lui offrait les avantages qu’il ambitionnait et auxquels la coadjutorerie n’était qu’un acheminement. M. de Retz voulait être archevêque en remplacement de son oncle, et cardinal, comme Mazarin. Or, le parti populaire pouvait difficilement lui accorder ces faveurs toutes royales. Il se rendait donc au palais pour faire compliment à la reine sur la bataille de Lens, déterminé d’avance à agir pour ou contre la cour, selon que son compliment serait bien ou mal reçu.

Le coadjuteur fut donc annoncé; il entra, et, à son aspect, toute cette cour triomphante redoubla de curiosité pour entendre ses paroles.

Le coadjuteur avait à lui seul à peu près autant d’esprit que tous ceux qui étaient réunis là pour se moquer de lui. Aussi son discours fut-il si parfaitement habile, que, si bonne envie que les assistants eussent d’en rire, ils n’y trouvaient point prise. Il termina en disant qu’il mettait sa faible puissance au service de Sa Majesté.

La reine parut, tout le temps qu’elle dura, goûter fort la harangue de M. le coadjuteur; mais cette harangue terminée par cette phrase, la seule qui donnât prise aux quolibets, Anne se retourna, et un coup d’œil décoché vers ses favoris leur annonça qu’elle leur livrait le coadjuteur. Aussitôt les plaisants de cour se lancèrent dans la mystification. Nogent-Bautru, le bouffon de la maison, s’écria que la reine était bien heureuse de trouver les secours de la religion dans un pareil moment.

Chacun éclata de rire.

Le comte de Villeroy dit qu’il ne savait pas comment on avait pu craindre un instant, quand on avait pour défendre la cour contre le parlement et les bourgeois de Paris, M. le coadjuteur qui, d’un signe, pouvait lever une armée de curés, de suisses et de bedeaux.

Le maréchal de La Meilleraie ajouta que, le cas échéant où l’on en viendrait aux mains, et où M. le coadjuteur ferait le coup de feu, il était fâcheux seulement que M. le coadjuteur ne pût pas être reconnu à un chapeau rouge dans la mêlée, comme Henri IV l’avait été à sa plume blanche à la bataille d’Ivry.

Gondy, devant cet orage qu’il pouvait rendre mortel pour les railleurs, demeura calme et sévère. La reine lui demanda alors s’il avait quelque chose à ajouter au beau discours qu’il venait de lui faire.

– Oui, Madame, dit le coadjuteur, j’ai à vous prier d’y réfléchir à deux fois avant de mettre la guerre civile dans le royaume.

La reine tourna le dos et les rires recommencèrent.

Le coadjuteur salua et sortit du palais en lançant au cardinal, qui le regardait, un de ces regards qu’on comprend entre ennemis mortels. Ce regard était si acéré, qu’il pénétra jusqu’au fond du cœur de Mazarin, et que celui-ci, sentant que c’était une déclaration de guerre, saisit le bras de d’Artagnan et lui dit:

– Dans l’occasion, monsieur, vous reconnaîtrez bien cet homme, qui vient de sortir, n’est-ce pas?

– Oui, Monseigneur, dit-il.

Puis, se tournant à son tour vers Porthos:

– Diable! dit-il, cela se gâte; je n’aime pas les querelles entre les gens d’Église.

Gondy se retira en semant les bénédictions sur son passage et en se donnant le malin plaisir de faire tomber à ses genoux jusqu’aux serviteurs de ses ennemis.

– Oh! murmura-t-il en franchissant le seuil du palais, cour ingrate, cour perfide, cour lâche! je t’apprendrai demain à rire, mais sur un autre ton.

Mais tandis que l’on faisait des extravagances de joie au Palais-Royal pour renchérir sur l’hilarité de la reine, Mazarin, homme de sens, et qui d’ailleurs avait toute la prévoyance de la peur, ne perdait pas son temps à de vaines et dangereuses plaisanteries: il était sorti derrière le coadjuteur, assurait ses comptes, serrait son or, et faisait, par des ouvriers de confiance, pratiquer des cachettes dans ses murailles.

En rentrant chez lui, le coadjuteur apprit qu’un jeune homme était venu après son départ et l’attendait; il demanda le nom de ce jeune homme, et tressaillit de joie en apprenant qu’il s’appelait Louvières.

Il courut aussitôt à son cabinet; en effet le fils de Broussel, encore tout furieux et tout sanglant de la lutte contre les gens du roi, était là. La seule précaution qu’il eût prise pour venir à l’archevêché avait été de déposer son arquebuse chez un ami.

Le coadjuteur alla à lui et lui tendit la main. Le jeune homme le regarda comme s’il eût voulu lire au fond de son cœur.

– Mon cher monsieur Louvières, dit le coadjuteur, croyez que je prends une part bien réelle au malheur qui vous arrive.

– Est-ce vrai et parlez-vous sérieusement? dit Louvières.

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