Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Vous êtes un garçon intelligent, mon ami, peut-on compter sur vous?

– Je croyais, dit Planchet, que M. le curé vous avait répondu pour moi.

– En effet; mais j’aime à recevoir cette assurance de votre bouche.

– Vous pouvez compter sur moi, Monseigneur, pourvu qu’il s’agisse de faire un bouleversement par la ville.

– Il s’agit justement de cela. Combien d’hommes croyez-vous pouvoir rassembler dans la nuit?

– Deux cents mousquets et cinq cents hallebardes.

– Qu’il y ait seulement un homme par chaque quartier qui en fasse autant, et demain nous aurons une assez forte armée.

– Mais oui.

– Seriez-vous disposé à obéir au comte de Rochefort?

– Je le suivrais en enfer; et ce n’est pas peu dire, car je le crois capable d’y descendre.

– Bravo!

– À quel signe pourra-t-on distinguer demain les amis des ennemis?

– Tout frondeur peut mettre un nœud de paille à son chapeau.

– Bien. Donnez la consigne.

– Avez-vous besoin d’argent?

– L’argent ne fait jamais de mal en aucune chose, Monseigneur. Si on n’en a pas, on s’en passera; si on en a, les choses n’iront que plus vite et mieux.

Gondy alla à un coffre et tira un sac.

– Voici cinq cents pistoles, dit-il; et si l’action va bien, comptez demain sur pareille somme.

– Je rendrai fidèlement compte à Monseigneur de cette somme, dit Planchet en mettant le sac sous son bras.

– C’est bien, je vous recommande le cardinal.

– Soyez tranquille, il est en bonnes mains.

Planchet sortit, le curé resta un peu en arrière.

– Êtes-vous content, Monseigneur? dit-il.

– Oui, cet homme m’a l’air d’un gaillard résolu.

– Eh bien, il fera plus qu’il n’a promis.

– C’est merveilleux alors.

Et le curé rejoignit Planchet, qui l’attendait sur l’escalier. Dix minutes après on annonçait le curé de Saint-Sulpice.

Dès que la porte du cabinet de Gondy fut ouverte, un homme s’y précipita, c’était le comte de Rochefort.

– C’est donc vous, mon cher comte! dit de Gondy en lui tendant la main.

– Vous êtes donc enfin décidé, Monseigneur? dit Rochefort.

– Je l’ai toujours été, dit Gondy.

– Ne parlons plus de cela, vous le dites, je vous crois; nous allons donner le bal au Mazarin.

– Mais… je l’espère.

– Et quand commencera la danse?

– Les invitations se font pour cette nuit, dit le coadjuteur, mais les violons ne commenceront à jouer que demain matin.

– Vous pouvez compter sur moi et sur cinquante soldats que m’a promis le chevalier d’Humières, dans l’occasion où j’en aurais besoin.

– Sur cinquante soldats?

– Oui; il fait des recrues et me les prête; la fête finie, s’il en manque, je les remplacerai.

– Bien, mon cher Rochefort; mais ce n’est pas tout.

– Qu’y a-t-il encore? demanda Rochefort en souriant.

– M. de Beaufort, qu’en avez-vous fait?

– Il est dans le Vendômois, où il attend que je lui écrive de revenir à Paris.

– Écrivez-lui, il est temps.

– Vous êtes donc sûr de votre affaire?

– Oui, mais il faut qu’il se presse; car à peine le peuple de Paris va-t-il être révolté, que nous aurons dix princes pour un qui voudront se mettre à sa tête: s’il tarde, il trouvera la place prise.

– Puis-je lui donner avis de votre part?

– Oui, parfaitement.

– Puis-je lui dire qu’il doit compter sur vous?

– À merveille.

– Et vous lui laisserez tout pouvoir?

– Pour la guerre, oui; quant à la politique…

– Vous savez que ce n’est pas son fort.

– Il me laissera négocier à ma guise mon chapeau de cardinal.

– Vous y tenez?

– Puisqu’on me force de porter un chapeau d’une forme qui ne me convient pas, dit Gondy, je désire au moins que ce chapeau soit rouge.

– Il ne faut pas disputer des goûts et des couleurs, dit Rochefort en riant; je réponds de son consentement.

– Et vous lui écrivez ce soir?

– Je fais mieux que cela, je lui envoie un messager.

– Dans combien de jours peut-il être ici?

– Dans cinq jours.

– Qu’il vienne, et il trouvera un changement.

– Je le désire.

– Je vous en réponds.

– Ainsi?

– Allez rassembler vos cinquante hommes et tenez-vous prêt.

– À quoi?

– À tout.

– Y a-t-il un signe de ralliement?

– Un nœud de paille au chapeau.

– C’est bien. Adieu, Monseigneur.

– Adieu, mon cher Rochefort.

– Ah! mons Mazarin, mons Mazarin! dit Rochefort en entraînant son curé, qui n’avait pas trouvé moyen de placer un mot dans ce dialogue, vous verrez si je suis trop vieux pour être un homme d’action!

Il était neuf heures et demie, il fallait bien une demi-heure au coadjuteur pour se rendre de l’archevêché à la tour de Saint-Jacques-la-Boucherie.

Le coadjuteur remarqua qu’une lumière veillait à l’une des fenêtres les plus élevées de la tour.

– Bon, dit-il, notre syndic est à son poste.

Il frappa, on vint lui ouvrir. Le vicaire lui-même l’attendait et le conduisit en l’éclairant jusqu’au haut de la tour; arrivé là, il lui montra une petite porte, posa la lumière dans un angle de la muraille pour que le coadjuteur pût la trouver en sortant, et descendit.

Quoique la clef fût à la porte, le coadjuteur frappa.

– Entrez, dit une voix que le coadjuteur reconnut pour celle du mendiant.

De Gondy entra. C’était effectivement le donneur d’eau bénite du parvis Saint-Eustache. Il attendait couché sur une espèce de grabat.

En voyant entrer le coadjuteur il se leva.

Dix heures sonnèrent.

– Eh bien! dit Gondy, m’as-tu tenu parole?

– Pas tout à fait, dit le mendiant.

– Comment cela?

– Vous m’avez demandé cinq cents hommes, n’est-ce pas?

– Oui, eh bien?

– Eh bien! je vous en aurai deux mille.

– Tu ne te vantes pas?

– Voulez-vous une preuve?

– Oui.

Trois chandelles étaient allumées, chacune d’elles brûlant devant une fenêtre dont l’une donnait sur la Cité, l’autre sur le Palais-Royal, l’autre sur la rue Saint-Denis.

L’homme alla silencieusement à chacune des trois chandelles et les souffla l’une après l’autre.

Le coadjuteur se trouva dans l’obscurité, la chambre n’était plus éclairée que par le rayon incertain de la lune perdue dans les gros nuages noirs dont elle frangeait d’argent les extrémités.

– Qu’as-tu fait? dit le coadjuteur.

– J’ai donné le signal.

– Lequel?

– Celui des barricades.

– Ah! ah!

– Quand vous sortirez d’ici vous verrez mes hommes à l’œuvre. Prenez seulement garde de vous casser les jambes en vous heurtant à quelque chaîne ou en vous laissant tomber dans quelque trou.

– Bien! Voici la somme, la même que celle que tu as reçue. Maintenant souviens-toi que tu es un chef et ne va pas boire.

– Il y a vingt ans que je n’ai bu que de l’eau.

L’homme prit le sac des mains du coadjuteur, qui entendit le bruit que faisait la main en fouillant et en maniant les pièces d’or.

– Ah! ah! dit le coadjuteur, tu es avare, mon drôle.

Le mendiant poussa un soupir et rejeta le sac.

– Serai-je donc toujours le même, dit-il, et ne parviendrai-je jamais à dépouiller le vieil homme? Ô misère, ô vanité!

– Tu le prends, cependant.

– Oui, mais je fais vœu devant vous d’employer ce qui me restera à des œuvres pies.

Son visage était pâle et contracté comme l’est celui d’un homme qui vient de subir une lutte intérieure.

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