Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Oui, c’est moi, monsieur l’officier, dit Friquet de son air câlin.

– Tu as donc changé de métier? tu n’es donc plus enfant de chœur? tu n’es donc plus garçon de taverne? tu es donc voleur de chevaux?

– Ah! monsieur l’officier, peut-on dire! s’écria Friquet, je cherchais le gentilhomme auquel appartient ce cheval, un beau cavalier brave comme un César… Il fit semblant d’apercevoir Raoul pour la première fois… Ah! mais je ne me trompe pas, continua-t-il, le voici. Monsieur, vous n’oublierez pas le garçon, n’est-ce pas?

Raoul mit la main à sa poche.

– Qu’allez-vous faire? dit d’Artagnan.

– Donner dix livres à ce brave garçon, répondit Raoul en tirant une pistole de sa poche.

– Dix coups de pied dans le ventre, dit d’Artagnan. Va-t’en, drôle! et n’oublie pas que j’ai ton adresse.

Friquet, qui ne s’attendait pas à en être quitte à si bon marché, ne fit qu’un bond du quai à la rue Dauphine, où il disparut. Raoul remonta sur son cheval, et tous deux marchant au pas, d’Artagnan gardant le jeune homme comme si c’était son fils, prirent le chemin de la rue Tiquetonne.

Tout le long de la route il y eut bien de sourds murmures et de lointaines menaces; mais, à l’aspect de cet officier à la tournure si militaire, à la vue de cette puissante épée qui pendait à son poignet soutenue par sa dragonne, on s’écarta constamment, et aucune tentative sérieuse ne fut faite contre les deux cavaliers.

On arriva donc sans accident à l’hôte de La Chevrette.

La belle Madeleine annonça à d’Artagnan que Planchet était de retour et avait amené Mousqueton, lequel avait supporté héroïquement l’extraction de la balle et se trouvait aussi bien que le comportait son état.

D’Artagnan ordonna alors d’appeler Planchet; mais, si bien qu’on l’appelât, Planchet ne répondit point: il avait disparu.

– Alors, du vin! dit d’Artagnan.

Puis quand le vin fut apporté et que d’Artagnan fut seul avec Raoul:

– Vous êtes bien content de vous, n’est-ce pas? dit-il en le regardant entre les deux yeux.

– Mais oui, dit Raoul; il me semble que j’ai fait mon devoir. N’ai-je pas défendu le roi?

– Et qui vous dit de défendre le roi?

– Mais M. le comte de La Fère lui-même.

– Oui, le roi; mais aujourd’hui vous n’avez pas défendu le roi, vous avez défendu Mazarin, ce qui n’est pas la même chose.

– Mais, monsieur…

– Vous avez fait une énormité, jeune homme, vous vous êtes mêlé de choses qui ne vous regardent pas.

– Cependant vous-même…

– Oh! moi, c’est autre chose; moi, j’ai dû obéir aux ordres de mon capitaine. Votre capitaine, à vous, c’est M. le Prince. Entendez bien cela, vous n’en avez pas d’autre. Mais a-t-on vu, continua d’Artagnan, cette mauvaise tête qui va se faire mazarin, et qui aide à arrêter Broussel! Ne soufflez pas un mot de cela, au moins, ou M. le comte de La Fère serait furieux.

– Vous croyez que M. le comte de La Fère se fâcherait contre moi?

– Si je le crois! j’en suis sûr; sans cela je vous remercierais, car enfin vous avez travaillé pour nous. Aussi je vous gronde en son lieu et place; la tempête sera plus douce, croyez-moi. Puis, ajouta d’Artagnan, j’use, mon cher enfant, du privilège que votre tuteur m’a concédé.

– Je ne vous comprends pas, monsieur, dit Raoul.

D’Artagnan se leva, alla à son secrétaire, prit une lettre et la présenta à Raoul.

Dès que Raoul eut parcouru le papier, ses regards se troublèrent.

– Oh! mon Dieu, dit-il en levant ses beaux yeux tout humides de larmes sur d’Artagnan, M. le comte a donc quitté Paris sans me voir?

– Il est parti il y a quatre jours, dit d’Artagnan.

– Mais sa lettre semble indiquer qu’il court un danger de mort.

– Ah bien oui; lui, courir un danger de mort! soyez tranquille: non, il voyage pour affaire et va revenir bientôt; vous n’avez pas de répugnance, je l’espère, à m’accepter pour tuteur par intérim?

– Oh! non, monsieur d’Artagnan, dit Raoul, vous êtes si brave gentilhomme et M. le comte de La Fère vous aime tant!

– Eh! mon Dieu! aimez-moi aussi; je ne vous tourmenterai guère, mais à la condition que vous serez frondeur, mon jeune ami, et très frondeur même.

– Mais puis-je continuer de voir madame de Chevreuse?

– Je le crois mordieu bien! et M. le coadjuteur aussi, et madame de Longueville aussi; et si le bonhomme Broussel était là, que vous avez si étourdiment contribué à faire arrêter, je vous dirais: Faites vos excuses bien vite à M. Broussel et embrassez-le sur les deux joues.

– Allons, monsieur, je vous obéirai, quoique je ne vous comprenne pas.

– C’est inutile que vous compreniez. Tenez, continua d’Artagnan en se tournant vers la porte qu’on venait d’ouvrir, voici M. du Vallon qui nous arrive avec ses habits tout déchirés.

– Oui, mais en échange, dit Porthos ruisselant de sueur et tout souillé de poussière, en échange j’ai déchiré bien des peaux. Ces croquants ne voulaient-ils pas m’ôter mon épée! Peste! quelle émotion populaire! continua le géant avec son air tranquille; mais j’en ai assommé plus de vingt avec le pommeau de Balizarde… Un doigt de vin, d’Artagnan.

– Oh! je m’en rapporte à vous, dit le Gascon en remplissant le verre de Porthos jusqu’au bord; mais quand vous aurez bu, dites-moi votre opinion.

Porthos avala le verre d’un trait; puis, quand il l’eut posé sur la table et qu’il eut sucé sa moustache:

– Sur quoi? dit-il.

– Tenez, reprit d’Artagnan, voici monsieur de Bragelonne qui voulait à toute force aider à l’arrestation de Broussel et que j’ai eu grand peine à empêcher de défendre M. de Comminges!

– Peste! dit Porthos; et le tuteur, qu’aurait-il dit s’il eût appris cela?

– Voyez-vous, interrompit d’Artagnan; frondez, mon ami, frondez et songez que je remplace M. le comte en tout.

Et il fit sonner sa bourse.

Puis, se retournant vers son compagnon:

– Venez-vous, Porthos? dit-il.

– Où cela? demanda Porthos en se versant un second verre de vin.

– Présenter nos hommages au cardinal.

Porthos avala le second verre avec la même tranquillité qu’il avait bu le premier, reprit son feutre, qu’il avait déposé sur une chaise, et suivit d’Artagnan.

Quant à Raoul, il resta tout étourdi de ce qu’il voyait, d’Artagnan lui ayant défendu de quitter la chambre avant que toute cette émotion se fût calmée.

XLVIII. Le mendiant de Saint-Eustache

D’Artagnan avait calculé ce qu’il faisait en ne se rendant pas immédiatement au Palais-Royal: il avait donné le temps à Comminges de s’y rendre avant lui, et par conséquent de faire part au cardinal des services éminents que lui, d’Artagnan, et son ami avaient rendus dans cette matinée au parti de la reine.

Aussi tous deux furent-ils admirablement reçus par Mazarin, qui leur fit force compliments et qui leur annonça que chacun d’eux était à plus de moitié chemin de ce qu’il désirait: c’est-à-dire d’Artagnan de son capitainat, et Porthos de sa baronnie.

D’Artagnan aurait mieux aimé de l’argent que tout cela, car il savait que Mazarin promettait facilement et tenait avec grand-peine: il estimait donc les promesses du cardinal comme viandes creuses; mais il ne parut pas moins très satisfait devant Porthos, qu’il ne voulait pas décourager.

Pendant que les deux amis étaient chez le cardinal, la reine le fit demander. Le cardinal pensa que c’était un moyen de redoubler le zèle de ses deux défenseurs, en leur procurant les remerciements de la reine elle-même; il leur fit signe de le suivre. D’Artagnan et Porthos lui montrèrent leurs habits tout poudreux et tout déchirés, mais le cardinal secoua la tête.

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