Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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On lui servit un magnifique souper, et on prit son million.

Dès lors, la vie du malheureux prisonnier fut une divagation perpétuelle. Il avait tant souffert qu’il ne voulait plus s’exposer à souffrir, et subissait toutes les exigences; au bout de douze jours, un après-midi qu’il avait dîné comme en ses beaux jours de fortune, il fit ses comptes et s’aperçut qu’il avait tant donné de traités au porteur, qu’il ne lui restait plus que cinquante mille francs.

Alors il se fit en lui une réaction étrange: lui qui venait d’abandonner cinq millions, il essaya de sauver les cinquante mille francs qui lui restaient, plutôt que de donner ces cinquante mille francs, il se résolut de reprendre une vie de privations, il eut des lueurs d’espoir qui touchaient à la folie; lui qui depuis si longtemps avait oublié Dieu, il y songea pour se dire que Dieu parfois avait fait des miracles: que la caverne pouvait s’abîmer; que les carabiniers pontificaux pouvaient découvrir cette retraite maudite et venir à son secours; qu’alors il lui resterait cinquante mille francs; que cinquante mille francs étaient une somme suffisante pour empêcher un homme de mourir de faim; il pria Dieu de lui conserver ces cinquante mille francs, et en priant il pleura.

Trois jours se passèrent ainsi, pendant lesquels le nom de Dieu fut constamment, sinon dans son cœur du moins sur ses lèvres; par intervalles il avait des instants de délire pendant lesquels il croyait, à travers les fenêtres, voir dans une pauvre chambre un vieillard agonisant sur un grabat.

Ce vieillard, lui aussi, mourait de faim.

Le quatrième jour, ce n’était plus un homme, c’était un cadavre vivant; il avait ramassé à terre jusqu’aux dernières miettes de ses anciens repas et commencé à dévorer la natte dont le sol était couvert.

Alors il supplia Peppino, comme on supplie son ange gardien, de lui donner quelque nourriture, il lui offrit mille francs d’une bouchée de pain.

Peppino ne répondit pas.

Le cinquième jour, il se traîna à l’entrée de la cellule.

«Mais vous n’êtes donc pas un chrétien? dit-il en se redressant sur les genoux; vous voulez assassiner un homme qui est votre frère devant Dieu?

«Oh! mes amis d’autrefois, mes amis d’autrefois!» murmura-t-il.

Et il tomba la face contre terre.

Puis, se relevant avec une espèce de désespoir:

«Le chef! cria-t-il, le chef!

– Me voilà! dit Vampa, paraissant tout à coup, que désirez-vous encore?

– Prenez mon dernier or, balbutia Danglars en tendant son portefeuille, et laissez-moi vivre ici, dans cette caverne; je ne demande plus la liberté, je ne demande qu’à vivre.

– Vous souffrez donc bien? demanda Vampa.

– Oh! oui, je souffre, et cruellement!

– Il y a cependant des hommes qui ont encore plus souffert que vous.

– Je ne crois pas.

– Si fait! ceux qui sont morts de faim.»

Danglars songea à ce vieillard que, pendant ses heures d’hallucination, il voyait, à travers les fenêtres de sa pauvre chambre, gémir sur son lit.

Il frappa du front la terre en poussant un gémissement.

«Oui, c’est vrai, il y en a qui ont plus souffert encore que moi, mais au moins, ceux-là, c’étaient des martyrs.

– Vous repentez-vous, au moins?» dit une voix sombre et solennelle, qui fit dresser les cheveux sur la tête de Danglars.

Son regard affaibli essaya de distinguer les objets, et il vit derrière le bandit un homme enveloppé d’un manteau et perdu dans l’ombre d’un pilastre de pierre.

«De quoi faut-il que je me repente? balbutia Danglars.

– Du mal que vous avez fait, dit la même voix.

– Oh! oui, je me repens! je me repens!» s’écria Danglars.

Et il frappa sa poitrine de son poing amaigri.

«Alors je vous pardonne, dit l’homme en jetant son manteau et en faisant un pas pour se placer dans la lumière.

– Le comte de Monte-Cristo! dit Danglars, plus pâle de terreur qu’il ne l’était, un instant auparavant, de faim et de misère.

– Vous vous trompez; je ne suis pas le comte de Monte-Cristo.

– Et qui êtes-vous donc?

– Je suis celui que vous avez vendu, livré, déshonoré: je suis celui dont vous avez prostitué la fiancée; je suis celui sur lequel vous avez marché pour vous hausser jusqu’à la fortune; je suis celui dont vous avez fait mourir le père de faim, qui vous avait condamné à mourir de faim, et qui cependant vous pardonne, parce qu’il a besoin lui-même d’être pardonné: je suis Edmond Dantès!»

Danglars ne poussa qu’un cri, et tomba prosterné.

«Relevez-vous, dit le comte, vous avez la vie sauve; pareille fortune n’est pas arrivée à vos deux autres complices: l’un est fou, l’autre est mort! Gardez les cinquante mille francs qui vous restent, je vous en fais don; quant à vos cinq millions volés aux hospices, ils leur sont déjà restitués par une main inconnue.

«Et maintenant, mangez et buvez; ce soir je vous fais mon hôte.

«Vampa, quand cet homme sera rassasié, il sera libre.»

Danglars demeura prosterné tandis que le comte s’éloignait; lorsqu’il releva la tête, il ne vit plus qu’une espèce d’ombre qui disparaissait dans le corridor, et devant laquelle s’inclinaient les bandits.

Comme l’avait ordonné le comte, Danglars fut servi par Vampa, qui lui fit apporter le meilleur vin et les plus beaux fruits de l’Italie, et qui, l’ayant fait monter dans sa chaise de poste, l’abandonna sur la route, adossé à un arbre.

Il y resta jusqu’au jour, ignorant où il était.

Au jour il s’aperçut qu’il était près d’un ruisseau: il avait soif, il se traîna jusqu’à lui.

En se baissant pour y boire, il s’aperçut que ses cheveux étaient devenus blancs.

CXVII. Le 5 octobre.

Il était six heures du soir à peu près, un jour couleur d’opale, dans lequel un beau soleil d’automne infiltrait ses rayons d’or, tombait du ciel sur la mer bleuâtre.

La chaleur du jour s’était éteinte graduellement, et l’on commençait à sentir cette légère brise qui semble la respiration de la nature se réveillant après la sieste brûlante du midi, souffle délicieux qui rafraîchit les côtes de la Méditerranée et qui porte de rivage en rivage le parfum des arbres, mêlé à l’âcre senteur de la mer.

Sur cet immense lac qui s’étend de Gibraltar aux Dardanelles et de Tunis à Venise, un léger yacht, pur et élégant de forme, glissait dans les premières vapeurs du soir. Son mouvement était celui du cygne qui ouvre ses ailes au vent et qui semble glisser sur l’eau. Il s’avançait, rapide et gracieux à la fois, et laissant derrière lui un sillon phosphorescent.

Peu à peu le soleil, dont nous avons salué les derniers rayons, avait disparu à l’horizon occidental; mais, comme pour donner raison aux rêves brillants de la mythologie, ses feux indiscrets, reparaissant au sommet de chaque vague, semblaient révéler que le dieu de flamme venait de se cacher au sein d’Amphitrite, qui essayait en vain de cacher son amant dans les plis de son manteau azuré.

Le yacht avançait rapidement, quoique en apparence il y eût à peine assez de vent pour faire flotter la chevelure bouclée d’une jeune fille.

Debout sur la proue, un homme de haute taille, au teint de bronze, à l’œil dilaté, voyait venir à lui la terre sous la forme d’une masse sombre disposée en cône, et sortant du milieu des flots comme un immense chapeau de Catalan.

«Est-ce là Monte-Cristo? demanda d’une voix grave et empreinte d’une profonde tristesse le voyageur aux ordres duquel le petit yacht semblait être momentanément soumis.

– Oui, Excellence, répondit le patron, nous arrivons.

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