Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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Près de ces pois chiches, Peppino posa encore un joli petit panier de raisin de Velletri et un fiasco de vin d’Orvietto.
Décidément Peppino était un gourmet.
En voyant ces préparatifs gastronomiques, l’eau vint à la bouche de Danglars.
«Ah! ah! dit le prisonnier, voyons un peu si celui-ci sera plus traitable que l’autre.»
Et il frappa gentiment à sa porte.
«On y va, dit le bandit, qui, en fréquentant la maison de maître Pastrini, avait fini par apprendre le français jusque dans ses idiotismes.»
En effet il vint ouvrir.
Danglars le reconnut pour celui qui lui avait crié d’une si furieuse manière: «Rentrez la tête.» Mais ce n’était pas l’heure des récriminations. Il prit au contraire sa figure la plus agréable, et avec un sourire gracieux:
«Pardon, monsieur, dit-il, mais est-ce que l’on ne me donnera pas à dîner, à moi aussi?
– Comment donc! s’écria Peppino, Votre Excellence aurait-elle faim, par hasard?
– Par hasard est charmant, murmura Danglars; il y a juste vingt-quatre heures que je n’ai mangé.
«Mais oui, monsieur, ajouta-t-il en haussant la voix, j’ai faim, et même assez faim.
– Et Votre Excellence veut manger?
– À l’instant même, si c’est possible.
– Rien de plus aisé, dit Peppino; ici l’on se procure tout ce que l’on désire, en payant, bien entendu comme cela se fait chez tous les honnêtes chrétiens.
– Cela va sans dire! s’écria Danglars, quoique en vérité les gens qui vous arrêtent et qui vous emprisonnent devraient au moins nourrir leurs prisonniers.
– Ah! Excellence, reprit Peppino, ce n’est pas l’usage.
– C’est une assez mauvaise raison, reprit Danglars, qui comptait amadouer son gardien par son amabilité, et cependant je m’en contente. Voyons, qu’on me serve à manger.
– À l’instant même, Excellence; que désirez-vous?»
Et Peppino posa son écuelle à terre, de telle façon que la fumée en monta directement aux narines de Danglars.
«Commandez, dit-il.
– Vous avez donc des cuisines ici? demanda le banquier.
– Comment! si nous avons des cuisines? des cuisines parfaites!
– Et des cuisiniers?
– Excellents!
– Eh bien, un poulet, un poisson, du gibier, n’importe quoi, pourvu que je mange.
– Comme il plaira à Votre Excellence; nous disons un poulet, n’est-ce pas?
– Oui, un poulet.»
Peppino, se redressant, cria de tous ses poumons:
«Un poulet pour Son Excellence!»
La voix de Peppino vibrait encore sous les voûtes que déjà paraissait un jeune homme, beau, svelte, et à moitié nu comme les porteurs de poissons antiques; il apportait le poulet sur un plat d’argent, et le poulet tenait seul sur sa tête.
«On se croirait au Café de Paris , murmura Danglars.
– Voilà, Excellence», dit Peppino en prenant le poulet des mains du jeune bandit et en le posant sur une table vermoulue qui faisait, avec un escabeau et le lit de peaux de bouc, la totalité de l’ameublement de la cellule.
Danglars demanda un couteau et une fourchette.
«Voilà! Excellence», dit Peppino en offrant un petit couteau à la pointe émoussée et une fourchette de bois.
Danglars prit le couteau d’une main, la fourchette de l’autre, et se mit en devoir de découper la volaille.
«Pardon, Excellence, dit Peppino en posant une main sur l’épaule du banquier; ici on paie avant de manger; on pourrait n’être pas content en sortant…
– Ah! ah! fit Danglars, ce n’est plus comme à Paris, sans compter qu’ils vont m’écorcher probablement; mais faisons les choses grandement. Voyons, j’ai toujours entendu parler du bon marché de la vie en Italie; un poulet doit valoir douze sous à Rome.
«Voilà», dit-il, et il jeta un louis à Peppino.
Peppino ramassa le louis, Danglars approcha le couteau du poulet.
«Un moment, Excellence, dit Peppino en se relevant; un moment, Votre Excellence me redoit encore quelque chose.
– Quand je disais qu’ils m’écorcheraient!» murmura Danglars.
Puis, résolu de prendre son parti de cette extorsion:
«Voyons, combien vous redoit-on pour cette volaille étique? demanda-t-il.
– Votre Excellence a donné un louis d’acompte.
– Un louis d’acompte sur un poulet?
– Sans doute, d’acompte.
– Bien… Allez! allez!
– Ce n’est plus que quatre mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf louis que Votre Excellence me redoit.»
Danglars ouvrit des yeux énormes à l’énoncé de cette gigantesque plaisanterie.
«Ah! très drôle, murmura-t-il, en vérité.»
Et il voulut se remettre à découper le poulet; mais Peppino lui arrêta la main droite avec la main gauche et tendit son autre main.
«Allons dit-il.
– Quoi! vous ne riez point? dit Danglars.
– Nous ne rions jamais, Excellence, reprit Peppino, sérieux comme un quaker.
– Comment, cent mille francs ce poulet!
– Excellence, c’est incroyable comme on a de la peine à élever la volaille dans ces maudites grottes.
– Allons! allons! dit Danglars, je trouve cela très bouffon, très divertissant, en vérité; mais comme j’ai faim, laissez-moi manger. Tenez, voilà un autre louis pour vous, mon ami.
– Alors cela ne fera plus que quatre mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit louis, dit Peppino conservant le même sang-froid; avec de la patience, nous y viendrons.
– Oh! quant à cela, dit Danglars révolté de cette persévérance à le railler, quant à cela, jamais. Allez au diable! Vous ne savez pas à qui vous avez affaire.»
Peppino fit un signe, le jeune garçon allongea les deux mains et enleva prestement le poulet. Danglars se jeta sur son lit de peaux de bouc, Peppino referma la porte et se remit à manger ses pois au lard.
Danglars ne pouvait voir ce que faisait Peppino, mais le claquement des dents du bandit ne devait laisser au prisonnier aucun doute sur l’exercice auquel il se livrait.
Il était clair qu’il mangeait, même qu’il mangeait bruyamment, et comme un homme mal élevé.
«Butor!» dit Danglars.
Peppino fit semblant de ne pas entendre, et, sans même tourner la tête, continua de manger avec une sage lenteur.
L’estomac de Danglars lui semblait à lui-même percé comme le tonneau des Danaïdes, il ne pouvait croire qu’il parviendrait à le remplir jamais.
Cependant, il prit patience une demi-heure encore mais il est juste de dire que cette demi-heure lui parut un siècle.
Il se leva et alla de nouveau à la porte.
«Voyons, monsieur, dit-il, ne me faites pas languir plus longtemps, et dites-moi tout de suite ce que l’on veut de moi?
– Mais, Excellence, dites plutôt ce que vous voulez de nous… Donnez vos ordres et nous les exécuterons.
– Alors ouvrez-moi d’abord.»
Peppino ouvrit.
«Je veux, dit Danglars, pardieu! je veux manger!
– Vous avez faim?
– Et vous le savez, du reste.
– Que désire manger Votre Excellence?
– Un morceau de pain sec, puisque les poulets sont hors de prix dans ces maudites caves.
– Du pain! soit, dit Peppino.
«Holà! du pain!» cria-t-il.
Le jeune garçon apporta un petit pain.
«Voilà! dit Peppino.
– Combien? demanda Danglars.
– Quatre mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit louis, il y a deux louis payés d’avance.
– Comment, un pain, cent mille francs?
– Cent mille francs, dit Peppino.
– Mais vous ne demandiez que cent mille francs pour un poulet!
– Nous ne servons pas à la carte, mais à prix fixe. Qu’on mange peu, qu’on mange beaucoup, qu’on demande dix plats ou un seul, c’est toujours le même chiffre.
– Encore cette plaisanterie! Mon cher ami, je vous déclare que c’est absurde, que c’est stupide! Dites-moi tout de suite que vous voulez que je meure de faim, ce sera plus tôt fait.
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