Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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«Oh! Dieu soit loué! murmura-t-il, c’est un vrai lit!»
C’était la seconde fois, depuis une heure, qu’il invoquait le nom de Dieu; cela ne lui était pas arrivé depuis dix ans.
« Ecco» , dit le guide.
Et poussant Danglars dans la cellule, il referma la porte sur lui.
Un verrou grinça; Danglars était prisonnier.
D’ailleurs n’y eût-il pas eu de verrou, il eût fallu être saint Pierre et avoir pour guide un ange du ciel, pour passer au milieu de la garnison qui tenait les catacombes de Saint-Sébastien, et qui campait autour de son chef, dans lequel nos lecteurs ont certainement reconnu le fameux Luigi Vampa.
Danglars aussi avait reconnu ce bandit, à l’existence duquel il n’avait pas voulu croire quand Morcerf essayait de le naturaliser en France. Non seulement il l’avait reconnu, mais aussi la cellule dans laquelle Morcerf avait été enfermé, et qui, selon toute probabilité, était le logement des étrangers.
Ces souvenirs, sur lesquels au reste Danglars s’étendait avec une certaine joie, lui rendaient la tranquillité. Du moment où ils ne l’avaient pas tué tout de suite, les bandits n’avaient pas l’intention de le tuer du tout.
On l’avait arrêté pour le voler, et comme il n’avait sur lui que quelques louis, on le rançonnerait.
Il se rappela que Morcerf avait été taxé à quelque chose comme quatre mille écus; comme il s’accordait une apparence beaucoup plus importante que Morcerf, il fixa lui-même dans son esprit sa rançon à huit mille écus.
Huit mille écus faisaient quarante-huit mille livres.
Il lui restait encore quelque chose comme cinq millions cinquante mille francs.
Avec cela on se tire d’affaire partout.
Donc, à peu près certain de se tirer d’affaire, attendu qu’il n’y a pas d’exemple qu’on ait jamais taxé un homme à cinq millions cinquante mille livres, Danglars s’étendit sur son lit, où, après s’être retourné deux ou trois fois, il s’endormit avec la tranquillité du héros dont Luigi Vampa étudiait l’histoire.
CXV. La carte de Luigi Vampa.
À tout sommeil qui n’est pas celui que redoutait Danglars, il y a un réveil.
Danglars se réveilla.
Pour un Parisien habitué aux rideaux de soie, aux parois veloutées des murailles, au parfum qui monte du bois blanchissant dans la cheminée et qui descend des voûtes de satin, le réveil dans une grotte de pierre crayeuse doit être comme un rêve de mauvais aloi.
En touchant ses courtines de peau de bouc, Danglars devait croire qu’il rêvait Samoïèdes ou Lapons.
Mais en pareille circonstance une seconde suffit pour changer le doute le plus robuste en certitude.
«Oui, oui, murmura-t-il, je suis aux mains des bandits dont nous a parlé Albert de Morcerf.»
Son premier mouvement fut de respirer, afin de s’assurer qu’il n’était pas blessé: c’était un moyen qu’il avait trouvé dans Don Quichotte , le seul livre, non pas qu’il eût lu, mais dont il eût retenu quelque chose.
«Non, dit-il, ils ne m’ont tué ni blessé, mais ils m’ont volé peut-être?»
Et il porta vivement ses mains à ses poches. Elles étaient intactes: les cent louis qu’il s’était réservés pour faire son voyage de Rome à Venise étaient bien dans la poche de son pantalon, et le portefeuille dans lequel se trouvait la lettre de crédit de cinq millions cinquante mille francs était bien dans la poche de sa redingote.
«Singuliers bandits, se dit-il, qui m’ont laissé ma bourse et mon portefeuille! Comme je le disais hier en me couchant, ils vont me mettre à rançon. Tiens! j’ai aussi ma montre! Voyons un peu quelle heure il est.»
La montre de Danglars, chef-d’œuvre de Bréguet, qu’il avait remontée avec soin la veille avant de se mettre en route, sonna cinq heures et demie du matin. Sans elle, Danglars fût resté complètement incertain sur l’heure, le jour ne pénétrant pas dans sa cellule.
Fallait-il provoquer une explication des bandits? fallait-il attendre patiemment qu’ils la demandassent? La dernière alternative était la plus prudente: Danglars attendit.
Il attendit jusqu’à midi.
Pendant tout ce temps, une sentinelle avait veillé à sa porte. À huit heures du matin, la sentinelle avait été relevée.
Il avait alors pris à Danglars l’envie de voir par qui il était gardé.
Il avait remarqué que des rayons de lumière, non pas de jour, mais de lampe, filtraient à travers les ais de la porte mal jointe, il s’approcha d’une de ces ouvertures au moment juste où le bandit buvait quelques gorgées d’eau-de-vie, lesquelles, grâce à l’outre de peau qui les contenait, répandaient une odeur qui répugna fort à Danglars.
«Pouah!» fit-il en reculant jusqu’au fond de sa cellule.
À midi, l’homme à l’eau-de-vie fut remplacé par un autre factionnaire. Danglars eut la curiosité de voir son nouveau gardien; il s’approcha de nouveau de la jointure.
Celui-là était un athlétique bandit, un Goliath aux gros yeux, aux lèvres épaisses, au nez écrasé; sa chevelure rousse pendait sur ses épaules en mèches tordues comme des couleuvres.
«Oh! oh! dit Danglars, celui ici ressemble plus à un ogre qu’à une créature humaine; en tout cas, je suis vieux et assez coriace; gros blanc pas bon à manger.»
Comme on voit, Danglars avait encore l’esprit assez présent pour plaisanter.
Au même instant, comme pour lui donner la preuve qu’il n’était pas un ogre, son gardien s’assit en face de la porte de sa cellule, tira de son bissac du pain noir, des oignons et du fromage, qu’il se mit incontinent à dévorer.
«Le diable m’emporte, dit Danglars en jetant à travers les fentes de sa porte un coup d’œil sur le dîner du bandit: le diable m’emporte si je comprends comment on peut manger de pareilles ordures.»
Et il alla s’asseoir sur ses peaux de bouc, qui lui rappelaient l’odeur de l’eau-de-vie de la première sentinelle.
Mais Danglars avait beau faire, et les secrets de la nature sont incompréhensibles, il y a bien de l’éloquence dans certaines invitations matérielles qu’adressent les plus grossières substances aux estomacs à jeun.
Danglars sentit soudain que le sien n’avait pas de fonds en ce moment: il vit l’homme moins laid, le pain moins noir, le fromage plus frais.
Enfin, ces oignons crus, affreuse alimentation du sauvage, lui rappelèrent certaines sauces Robert et certains mirotons que son cuisinier exécutait d’une façon supérieure, lorsque Danglars lui disait: «Monsieur Deniseau, faites-moi, pour aujourd’hui, un bon petit plat canaille.»
Il se leva et alla frapper à la porte.
Le bandit leva la tête.
Danglars vit qu’il était entendu, et redoubla.
« Che cosa? demanda le bandit.
– Dites donc! dites donc! l’ami, fit Danglars en tambourinant avec ses doigts contre sa porte, il me semble qu’il serait temps que l’on songeât à me nourrir aussi, moi!»
Mais soit qu’il ne comprît pas, soit qu’il n’eût pas d’ordres à l’endroit de la nourriture de Danglars, le géant se remit à son dîner.
Danglars sentit sa fierté humiliée, et, ne voulant pas davantage se commettre avec cette brute, il se recoucha sur ses peaux de bouc et ne souffla plus le mot.
Quatre heures s’écoulèrent; le géant fut remplacé par un autre bandit. Danglars, qui éprouvait d’affreux tiraillements d’estomac, se leva doucement, appliqua derechef son oreille aux fentes de la porte, et reconnut la figure intelligente de son guide.
C’était en effet Peppino qui se préparait à monter la garde la plus douce possible en s’asseyant en face de la porte, et en posant entre ses deux jambes une casserole de terre, laquelle contenait, chauds et parfumés des pois chiches fricassés au lard.
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