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Fedor Dostoïevski: Humiliés Et Offensés

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Fedor Dostoïevski Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse». Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit. Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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Je demandai des nouvelles de Nikolaï Serguéitch.

«Je crois qu’il va bientôt rentrer, me répondit Natacha; il a promis d’être là pour le thé.

– Il fait toujours des démarches pour cette place?

– Oui; d’ailleurs, il l’aura sans aucun doute; il n’avait pas besoin de sortir aujourd’hui, ajouta-t-elle, songeuse: il aurait pu tout aussi bien y aller demain.

– Pourquoi donc est-il sorti?

– Parce que j’ai reçu cette lettre…, il est tellement MALADE de moi, ajouta Natacha après un silence, que cela m’est pénible, Vania. Je crois bien qu’il ne rêve que de moi. Je suis persuadée qu’il n’a plus qu’une seule préoccupation: ce qui m’arrive, ce que je pense. Chacun de mes chagrins trouve un écho en lui. Je vois que parfois il s’efforce maladroitement de se dominer, de faire semblant de ne pas s’inquiéter de moi, d’avoir l’air gai, de rire, de nous amuser. Maman aussi dans ces moments-là n’est plus elle-même, elle ne croit pas à cet entrain, elle soupire… Elle est si gauche…, elle a une âme si droite! ajouta-t-elle en riant. Ainsi, quand j’ai reçu cette lettre aujourd’hui il s’est découvert un besoin urgent de sortir, pour ne pas avoir à croiser mon regard… Je l’aime plus que moi-même, plus que tout au monde, Vania, ajouta-t-elle en baissant les yeux et en me serrant la main, même plus que toi…»

Nous fîmes deux fois le tour du jardin avant qu’elle reprît la parole.

«Masloboiev est venu nous rendre visite aujourd’hui, et hier aussi, dit-elle.

– Oui, ces derniers temps il a pris l’habitude de venir vous voir.

– Et sais-tu, sais-tu pourquoi il vient ici? Maman a une confiance absolue en lui. Elle croit qu’il connaît si bien tout cela (les lois et tout le reste) qu’il peut mener à bien n’importe quelle affaire. Sais-tu ce qui la tracasse? Au fond d’elle-même; elle est désolée que je ne sois pas princesse. Elle n’en dort plus et je soupçonne qu’elle s’en est ouverte à Masloboiev. Elle n’ose pas en parler à mon père et elle croit que Masloboiev peut l’aider en faisant intervenir la loi. Masloboiev, bien entendu, ne la contredit pas, et elle le régale d’eau-de-vie, ajouta Natacha avec un petit rire.

– Ça lui ressemble, à ce farceur! Mais comment sais-tu cela?

– C’est maman elle-même qui me l’a laissé entendre…, par allusions…

– Et Nelly? comment va-t-elle? lui demandai-je.

– Je m’étonne, Vania: tu ne m’as pas encore demandé de ses nouvelles!» me dit Natacha d’un ton de reproche.

Nelly était l’idole de toute la maison. Natacha l’aimait beaucoup et Nelly s’était donnée à elle, enfin, de tout son cœur. Pauvre enfant! Elle ne pensait pas rencontrer jamais pareilles gens, trouver tant d’amour! Je voyais avec joie que son cœur irrité s’était attendri et que son âme s’était ouverte à nous tous. Elle répondait à l’affection dont elle était entourée avec une ardeur maladive qui était à l’opposé de l’obstination, de l’hostilité et de la méfiance qui l’animaient autrefois. D’ailleurs, Nelly s’était longtemps entêtée, nous avait longtemps caché les larmes de la réconciliation qui s’amassaient en elle, mais elle avait fini par se rendre. Elle s’était attachée passionnément à Natacha, puis au vieux. Quant à moi, je lui étais devenu à tel point indispensable que sa maladie empirait, lorsque je restais longtemps sans venir. La dernière fois, en la quittant pour deux jours afin de terminer enfin le travail que j’avais négligé, j’avais dû longuement l’exhorter à mots couverts, naturellement. Nelly éprouvait encore de la honte à manifester son sentiment d’une façon trop directe et trop libre…

Nous étions tous fort inquiets à son sujet. Il avait été convenu tacitement qu’elle resterait dans la maison de Nikolaï Serguéitch: or, le départ approchait, et elle allait de plus en plus mal. Elle était tombée malade le jour même où je l’avais amenée chez les vieux, le jour où ils s’étaient réconciliés avec Natacha. D’ailleurs, que dis-je? Elle avait toujours été malade. Le mal grandissait en elle depuis longtemps, mais maintenant il s’aggravait avec une rapidité incroyable. Je ne sais pas exactement quelle était sa maladie et je ne puis la définir. Les accès, il est vrai, se répétaient un peu plus souvent qu’autrefois; mais, surtout, l’abattement et l’épuisement de ses forces, une tension et une fièvre constantes l’obligeaient ces derniers jours à garder le lit. Chose étrange, plus son mal la dominait, plus Nelly était douce, affectueuse, confiante avec nous.

Trois jours auparavant, comme je passais près de son petit lit, elle m’avait pris la main et m’avait attiré près d’elle. Nous étions seuls dans la chambre. Son visage était brûlant (elle avait terriblement maigri), ses yeux étincelaient. Elle s’était tendue vers moi dans un mouvement convulsif et passionné et, lorsque je m’étais penché, m’avait entouré de ses petits bras bruns et maigres et m’avait embrassé avec chaleur; puis, aussitôt après, elle avait demandé Natacha; je l’appelai; Nelly voulut absolument que Natacha s’assît sur son lit et la regardât…

«Moi aussi, j’ai envie de vous regarder, lui dit-elle. J’ai rêvé de vous hier et je recommencerai cette nuit…, je rêve souvent de vous…, toutes les nuits…»

Elle voulait visiblement extérioriser quelque chose, un sentiment qui l’oppressait; mais elle ne comprenait pas ce qu’elle ressentait, et ne savait comment s’exprimer…

Après moi, c’était Nikolaï Serguéitch qu’elle aimait le plus. Il faut dire que Nikolaï Serguéitch, de son côté, la chérissait presque autant que Natacha. Il avait un don surprenant de l’égayer, de la faire rire. Dès qu’il arrivait dans sa chambre, le rire et les espiègleries commençaient. La petite malade s’amusait comme un enfant, faisait la coquette avec le vieillard, se moquait de lui, lui racontait ses rêves et toujours inventait, puis, elle le forçait à raconter lui aussi, et le vieux était si joyeux, si content, en regardant sa «petite fille Nelly» qu’il s’extasiait devant elle chaque jour davantage.

«C’est Dieu qui nous l’a envoyée en compensation de nos souffrances», me dit-il une fois, en quittant Nelly après l’avoir signée pour la nuit, selon son habitude.

Le soir, nous étions tous ensemble (Masloboiev venait aussi presque chaque soir); et le vieux docteur, qui s’était beaucoup attaché aux Ikhméniev, se joignait parfois à nous; on portait Nelly dans son fauteuil près de la table ronde. La porte du balcon était ouverte. On voyait tout le petit jardin éclairé par le soleil couchant. Une odeur de verdure fraîche et de lilas à peine épanoui en venait. Nelly, assise dans son fauteuil, nous regardait tous d’un air affectueux et écoutait notre conversation. De temps en temps, elle s’animait et disait quelques mots… Mais nous l’écoutions avec inquiétude, car il y avait dans ses souvenirs des sujets qu’il ne fallait pas effleurer. Nous sentions, Natacha, les Ikhméniev et moi, que nous avions été bien coupables envers elle le jour où, tremblante et harassée, elle avait dû nous conter toute son histoire. Le docteur en particulier était opposé à ces réminiscences et essayait habituellement de changer de conversation. Nelly s’efforçait alors de ne pas nous montrer qu’elle voyait nos efforts et commençait à rire avec le docteur ou avec Nikolaï Serguéitch…

Cependant, elle allait de plus en plus mal. Elle était devenue excessivement impressionnable. Son cœur battait irrégulièrement. Le docteur me dit même qu’elle pouvait mourir très prochainement.

Je ne le dis pas aux Ikhméniev pour ne pas les alarmer. Nikolaï Serguéitch était persuadé qu’elle serait rétablie pour leur départ.

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