Fedor Dostoïevski - Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse».
Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit.
Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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– Que dis-tu!

– Bon, il recommence à braire: «Que dis-tu!» Il n’y a vraiment pas moyen de parler avec ces gens-là! s’écria-t-il avec un geste d’exaspération. T’ai-je dit quelque chose de positif, étourdi? T’ai-je dit qu’il était PROUVÉ qu’elle était la fille LÉGITIME du prince? Oui ou non?

– Écoute, mon cher, l’interrompis-je, violemment ému: pour l’amour de Dieu, ne crie pas et explique-toi clairement. Je t’assure que je te comprendrai. Mais songe à quel point c’est important et quelles conséquences…

– Des conséquences, et de quoi? Où sont les preuves? Ce n’est pas ainsi qu’on traite les affaires et je te parle en ce moment sous le sceau du secret. Je t’expliquerai plus tard pourquoi j’ai abordé ce sujet. Il le fallait. Tais-toi, écoute, et n’oublie pas que tout ceci est un secret… Voici ce qui s’est passé. Cet hiver, avant la mort de Smith, le prince, à peine rentré de Varsovie, a mis l’affaire en train. Ou plutôt, elle l’était déjà depuis longtemps, depuis l’année dernière. Mais à ce moment-là, il poursuivait un but, tandis que maintenant il en poursuit un autre. L’essentiel, c’est qu’il avait perdu le fil. Il y avait treize ans qu’il avait abandonné à Paris la fille de Smith, mais pendant tout ce temps il l’avait fait surveiller sans arrêt; il savait qu’elle vivait avec cet Henri, dont on a parlé aujourd’hui, il savait qu’elle avait Nelly, et qu’elle était malade; en un mot, il savait tout, mais il avait brusquement perdu le fil. Et ceci était arrivé, je crois, peu après la mort d’Henri, lorsque la fille de Smith était repartie pour Pétersbourg. À Pétersbourg, il l’aurait retrouvée rapidement, sous quelque nom qu’elle fût rentrée en Russie; mais ses agents à l’étranger lui avaient fait de faux rapports; ils lui avaient assuré qu’elle vivait dans une petite ville perdue de l’Allemagne du sud; eux-mêmes le croyaient car, par suite d’une négligence, ils l’avaient prise pour une autre. Ainsi se passa un an au plus. Au cours de cette année, il vint des doutes au prince: il lui avait déjà semblé à certains indices que ce n’était pas la même femme. Où était alors la fille de Smith? Il pensa (comme ça, sans aucune donnée) qu’elle était à Pétersbourg. Pendant ce temps, il faisait faire une enquête à l’étranger, et il en avait amorcé une autre ici, mais, visiblement, il ne voulait pas emprunter une voie trop officielle: c’est ainsi que je fis sa connaissance. On m’avait recommandé à lui: on lui avait dit que je m’occupais d’affaires, que j’étais un amateur, et patati, et patata…

«Donc, il m’exposa l’affaire; mais il me l’exposa de façon obscure, le fils du diable, obscure et équivoque. Il se trompait, il se répétait, il présentait les faits sous plusieurs aspects en même temps… Et on a beau ruser, il n’y a pas moyen de cacher toutes les ficelles, c’est une chose reconnue! Moi je m’étais lancé là-dedans servilement, dans toute la candeur de mon âme; en un mot, je lui étais dévoué comme un esclave; mais selon une règle que j’ai admise une fois pour toutes, et en même temps selon une loi de la nature (car c’est une loi de la nature), je me suis demandé premièrement, si c’était bien ce dont on avait besoin dont on m’avait parlé et, deuxièmement, si sous ce besoin exprimé il ne s’en cachait pas un autre qu’on ne m’avait découvert qu’en partie. Car, dans ce dernier cas, comme tu le comprendras toi-même avec ton cerveau de poète, il m’avait volé: en effet, mettons qu’un des besoins vaille un rouble, et l’autre quatre, je serais bien bête de livrer pour un rouble ce qui en vaut quatre. J’ai commencé à approfondir, à fouiller, et peu à peu je suis tombé sur différentes pistes: l’une, je la découvris par lui, l’autre par quelqu’un d’étranger à l’affaire, la troisième, j’y parvins par ma seule intelligence. Si tu me demandes comment j’ai eu l’idée de m’y prendre de cette façon, je te répondrai que le seul fait que le prince s’agitât tellement, eût l’air si inquiet, m’y eût décidé. Car au fond, qu’avait-il à craindre? Il avait enlevé une fille à son père, elle était devenue enceinte, et il l’avait abandonnée. Rien d’étonnant à cela! C’était une charmante espièglerie, et rien de plus. Ce n’était pas à un homme comme le prince de trembler pour si peu… Or, il avait peur… Aussi, j’eus des doutes. Je découvris des traces fort intéressantes, par Henri. Lui, bien entendu, il était mort, mais une de ses cousines (mariée maintenant à un boulanger ici, à Pétersbourg) passionnément amoureuse de lui autrefois et qui avait continué à l’aimer pendant quinze ans, malgré son gros boulanger, avec qui, sans y prendre garde, elle avait fait huit enfants, une de ses cousines, dis-je, après des manœuvres diverses et multiples de ma part, me révéla un fait important. Henri lui écrivait, selon la coutume allemande, et lui envoyait son journal; peu de temps avant sa mort, il lui avait fait parvenir des papiers. La sotte ne comprenait pas l’importance de ces papiers, elle n’était sensible qu’aux passages où il était question de la lune de « Mein lieber Augustin » et de Wieland… Mais moi, j’y trouvai les renseignements dont j’avais besoin, et ces lettres me mirent sur une nouvelle piste. J’appris, entre autres, l’existence de M. Smith, du capital que sa fille lui avait ravi; je sus que le prince s’était approprié l’argent; enfin, parmi diverses exclamations, périphrases et allégories, j’aperçus dans ces lettres le fond véritable de l’affaire: c’est-à-dire, entends-moi bien, Vania, rien de positif. Ce nigaud d’Henri dissimulait à dessein et ne faisait que des allusions, mais de ces allusions, de tout cet ensemble, se dégagea pour moi une céleste harmonie: le prince avait épousé la fille de Smith! Où, quand, comment, à l’étranger ou ici, où étaient les documents qui en faisaient foi? Impossible de le savoir. Autant te dire, frère Vania, que je m’en suis arraché les cheveux de dépit et que j’ai cherché, cherché, jour et nuit!

«Enfin, je découvre Smith, mais il meurt brusquement. Je n’ai même pas eu le temps de le voir vivant. Puis, par hasard, j’apprends qu’une femme, à l’égard de laquelle j’avais des soupçons, vient de mourir à Vassili-Ostrov, je m’informe et…, je retrouve ma piste. Je cours à Vassili-Ostrov: tu te souviens, c’est ce jour-là que nous nous sommes rencontrés. J’ai découvert alors beaucoup de choses. Pour tout dire, Nelly m’a été à ce moment-là d’un grand secours.

– Écoute, l’interrompis-je, crois-tu que Nelly sache…

– Quoi?

– Qu’elle est la fille du prince?

– Mais puisque tu le sais toi-même, me répondit-il en me regardant d’un air de malicieux reproche; à quoi bon me poser des questions aussi superflues, homme frivole? L’essentiel, ce n’est pas cela, c’est qu’elle est non seulement la fille du prince, mais sa fille LÉGITIME, comprends-tu?

– Ce n’est pas possible! m’écriai-je.

– Moi aussi, je me disais au début que ce n’était pas possible»; maintenant encore, je me dis parfois que «ce n’est pas possible!» Mais le fait est que C’EST POSSIBLE et que, selon toute vraisemblance, IL EN EST AINSI.

– Non, Masloboiev, non, tu vas trop loin, m’écriai-je. Non seulement elle l’ignore, mais elle est illégitime. Comment sa mère, ayant en main la moindre preuve, aurait-elle pu supporter le sort cruel qu’elle a connu ici à Pétersbourg, et, outre cela, laisser son enfant dans un pareil abandon? Tu plaisantes! Ce n’est pas possible.

– Moi aussi, j’ai pensé cela, et, aujourd’hui encore, la même incertitude se dresse devant moi. Mais cependant, il est de fait que la fille de Smith était la femme la plus insensée et la plus folle qui soit. Elle n’était pas normale: songe un peu aux circonstances; c’est du romantisme! Toutes ces fantaisies éthérées atteignent des proportions absurdes et extravagantes. Quand ce ne serait que ceci: tout au début, elle rêvait d’une sorte de Ciel sur la terre, d’anges, elle est tombée éperdument amoureuse, elle a eu une confiance sans limites en celui qu’elle aimait et je suis persuadé qu’elle est devenue folle non parce qu’il a cessé de l’aimer et l’a abandonnée, mais parce qu’elle s’était trompée sur son compte, parce qu’il avait été CAPABLE de la trahir et de l’abandonner, parce que son ange s’était changé en boue, l’avait souillée et avilie. Son âme romantique et déraisonnable n’a pas pu supporter cette métamorphose. Et par-dessus tout, il y avait l’offense: tu comprends quelle offense? Dans sa terreur et surtout dans son orgueil, elle s’est détournée de lui avec un immense mépris. Elle a brisé tous les liens, déchiré tous les papiers; elle a dédaigné son argent, oubliant même qu’il n’était pas à elle mais à son père, et l’a refusé comme de la poussière, de la boue, afin d’écraser son séducteur par sa grandeur d’âme, afin de pouvoir le considérer comme un voleur et avoir toute sa vie le droit de le mépriser; elle a dû même dire à ce moment-là qu’elle considérait comme un déshonneur d’être appelée sa femme. Il n’y a pas de divorce chez nous, mais ils ont divorcé de facto ; comment aurait-elle pu après cela demander son appui? Souviens-toi de ce que cette folle disait à Nelly sur son lit de mort: «Ne va pas chez eux, travaille, péris, mais ne va pas chez eux, QUEL QUE SOIT CELUI QUI T’APPELLE» (donc elle espérait encore que quelqu’un l’APPELLERAIT, et qu’elle aurait l’occasion de se venger encore une fois, d’écraser de son mépris CELUI QUI L’APPELLERAIT; en un mot, au lieu de pain, elle se nourrissait de rêves de vengeance). Nelly m’a fourni beaucoup de renseignements. Je lui en soutire encore de temps à autre. Bien sûr, sa mère était malade, elle était poitrinaire; cette maladie plus que toute autre développe la susceptibilité et toutes les sortes d’exaspération; mais pourtant, je sais de façon certaine, par une commère de la Boubnova, qu’elle a écrit au prince: oui, au prince lui-même!…

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