Fedor Dostoïevski - Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse».
Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit.
Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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– C’est vrai? Et la lettre est arrivée? m’écriai-je avec impatience.

– Justement, je ne sais pas si elle est arrivée. Un jour, la Smith s’était entendue avec la commère en question (tu te rappelles cette fille fardée chez la Boubnova? Elle est maintenant dans une maison de correction), elle voulait lui faire porter cette lettre: elle l’a écrite, mais elle ne la lui a pas laissée, elle l’a reprise; c’était trois semaines avant sa mort… Le fait est significatif: si elle avait décidé de l’envoyer, cela n’a pas d’importance qu’elle l’ait reprise: elle a pu l’envoyer une autre fois. Mais je ne sais pas si elle l’a fait; on est fondé à supposer qu’elle ne l’a pas envoyée, car le prince n’a appris de façon certaine sa présence à Pétersbourg qu’après sa mort. Cela a dû l’enchanter!

– Oui, je me souviens qu’Aliocha m’a parlé d’une lettre qui lui avait fait très plaisir, mais il y a très peu de temps de cela, deux mois au plus. Bon, mais après, après? Que vas-tu faire du prince?

– Moi? Écoute: j’ai la certitude morale la plus entière, mais aucune preuve positive: AUCUNE preuve, malgré le mal que je me suis donné. La situation est critique! Il faudrait faire des recherches à l’étranger, mais où? Personne ne le sait. J’ai compris, bien entendu, que j’allais avoir à me battre, que je pouvais seulement l’effrayer par des allusions, faire semblant d’en savoir plus long que je n’en sais en réalité…

– Et alors?

– Il n’a pas donné dans le piège, mais, par ailleurs, il a eu très peur, à tel point qu’il en tremble encore maintenant. Nous avons eu plusieurs entrevues: quel air pitoyable il prenait! Une fois, en ami, il a commencé à me raconter tout de lui-même. C’était au moment où il pensait que je savais TOUT. Il parlait bien, avec sentiment, sincérité; bien entendu, il mentait de façon éhontée. C’est là que j’ai calculé à quel point il me craignait. J’ai posé devant lui, pendant un moment, pour le pire des nigauds qui fait semblant de ruser. J’ai mis une maladresse voulue à l’effrayer; je lui ai dit ensuite exprès des grossièretés, je me suis mis à le menacer, tout cela pour qu’il me prenne pour un imbécile et lâche le morceau. Mais il m’a deviné, le gredin! La seconde fois, j’ai fait mine d’être ivre; ça n’a pas pris non plus! Il est malin! Peux-tu comprendre cela, Vania: il me fallait savoir à quel point il me craignait, et, deuxièmement, lui faire sentir que j’en savais plus que je n’en sais en réalité…

– Et comment cela a-t-il fini?

– Cela n’a abouti à rien. Il m’aurait fallu des preuves, et je n’en avais pas. Tout ce qu’il a vu, c’est que je pouvais faire un scandale; c’est la seule chose qu’il redoute, d’autant plus qu’il a commencé à se créer des relations ici. Tu sais qu’il va se marier?

– Non…

– L’année prochaine! Il avait déjà jeté son dévolu il y a un an; sa fiancée n’avait alors que quatorze ans, maintenant elle en a quinze; je crois qu’elle porte encore des tabliers, la pauvre petite! Les parents sont ravis! Tu comprends combien il avait besoin que sa femme mourût! C’est la fille d’un général, elle a de l’argent, beaucoup d’argent! Jamais ni toi ni moi ne ferons des mariages pareils… Mais ce que je ne me pardonnerai jamais, s’écria Masloboiev, en donnant un grand coup de poing sur la table, c’est de m’être laissé entortiller par lui il y a quinze jours…, la canaille!

– Comment cela?

– Oui. J’ai vu qu’il avait compris que je n’avais rien de POSITIF, et, enfin, je sentais à part moi que plus l’affaire traînerait, plus vite il s’apercevrait de mon impuissance. Et j’ai accepté de lui deux mille roubles.

– Tu as reçu de lui deux mille roubles!

– Roubles-argent, mon ami; je les ai pris en serrant les dents. Une affaire comme celle-là, deux mille roubles! Quelle humiliation! C’est comme s’il m’avait couvert de crachats! Il m’a dit: «Je ne vous ai pas encore payé de vos peines, Masloboiev (or, il m’avait déjà donné depuis longtemps cent cinquante roubles, comme convenu), et comme je pars, voici deux mille roubles; j’espère aussi que NOTRE AFFAIRE est entièrement terminée.» Et je lui ai répondu: «Entièrement terminée, prince» et je n’ai même pas osé le regarder en face, je me disais que j’y lirais: «Alors, tu as touché la forte somme? C’est par pure mansuétude envers un imbécile que je te donne cela!» Je ne me rappelle pas comment je suis sorti de chez lui!

– Mais c’est lâche, Masloboiev, m’écriai-je, que fais-tu de Nelly!

– C’est non seulement lâche, mais pendable, abject… C’est… C’est…, il n’y a pas de mot pour qualifier cela!

– Mon Dieu! Mais il devrait, au moins, assurer le sort de Nelly!

– Il devrait, oui! Mais comment l’y contraindre? En lui faisant peur? Pas de danger que ça réussisse: j’ai accepté son argent. J’ai moi-même, moi-même reconnu que toute la peur que je pouvais lui inspirer représentait deux mille roubles, je me suis moi-même estimé à ce prix! Comment veux-tu lui faire peur maintenant?

– Est-ce possible que la cause de Nelly soit perdue? m’écriai-je, presque au désespoir.

– Pour rien au monde! s’écria Masloboiev avec véhémence, et il tressaillit de la tête aux pieds. Non, je ne vais pas laisser passer ça comme ça! Je vais amorcer une autre affaire, Vania, j’y suis bien décidé! Quelle importance que j’aie accepté deux mille roubles? Je m’en moque. J’ai pris cela pour une offense, parce qu’il m’a roulé, le coquin, donc il s’est moqué de moi. Il me dupe, et par là-dessus il se moque de moi! Non, je ne peux pas supporter cela… Maintenant, c’est par Nelly que je vais commencer. D’après certaines observations, je suis entièrement convaincu que c’est elle qui tient le dénouement. Elle sait TOUT… Sa mère lui a tout raconté. Elle a pu le lui raconter dans la fièvre, dans les transes. Elle n’avait personne à qui se plaindre, Nelly se trouvait là, et c’est à elle qu’elle s’est confiée. Peut-être même que nous trouverons des papiers, ajouta-t-il en se frottant les mains de jubilation. Comprends-tu maintenant pourquoi je rôde par ici? C’est d’abord par amitié pour toi, cela va sans dire; mais surtout pour observer Nelly, et troisièmement, mon ami, que tu le veuilles ou non, il faut que tu m’aides, car tu as de l’influence sur Nelly!…

– Bien sûr, je te le jure, m’écriai-je et j’espère, Masloboiev, que c’est pour Nelly que tu feras tout cela, pour cette pauvre orpheline outragée, et non uniquement par intérêt…

– Pourquoi te demandes-tu dans l’intérêt de qui je travaille, ô bienheureux? L’essentiel, c’est d’atteindre son but. L’important, c’est la petite, bien entendu, l’humanité veut qu’il en soit ainsi. Mais ne me condamne pas sans appel si je m’inquiète aussi un peu de moi, mon petit Vania. Je suis pauvre, et qu’il ne s’avise pas d’offenser les pauvres gens! D’après toi, je devrais ménager un filou pareil? Plus souvent!»

Notre fête des fleurs ne fut pas réussie le lendemain. Nelly allait de plus en plus mal et ne put sortir de sa chambre.

Elle ne devait plus jamais en sortir.

Elle mourut quinze jours après. Pendant ces deux semaines d’agonie, elle ne put une seule fois revenir entièrement à elle ni se délivrer de ses étranges imaginations. Sa raison semblait troublée. Elle fut fermement convaincue, jusqu’à sa mort, que son grand-père l’appelait, qu’il était fâché de ce qu’elle ne vînt pas, qu’il frappait le sol de sa canne et lui ordonnait d’aller demander l’aumône aux braves gens pour acheter du pain et du tabac. Elle se mettait souvent à pleurer pendant son sommeil, et racontait à son réveil qu’elle avait vu sa mère.

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