Fedor Dostoïevski - Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse».
Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit.
Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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«Voilà papa, me dit Natacha, en entendant la voix de son père. Rentrons, Vania.»

Nikolaï Serguéitch, à peine le seuil franchi, se mit à parler haut, selon son habitude. Anna Andréievna lui fit de grands gestes. Le vieux se calma aussitôt et, nous apercevant, Natacha et moi, se mit à nous raconter à voix basse et d’un air affairé le résultat de ses démarches: la place qu’il sollicitait lui était assurée, il en était très content.

«Nous pourrons partir dans quinze jours», nous dit-il en se frottant les mains et en jetant un regard inquiet vers Natacha. Mais elle lui répondit par un sourire et l’embrassa, de sorte que ses doutes s’évanouirent à l’instant.

«Partons, partons, mes amis, partons! dit-il, tout, joyeux. Il n’y a que toi, Vania, qu’il me soit pénible de quitter… (Je ferai remarquer que pas une fois il ne m’avait proposé de les accompagner, ce qu’étant donné son caractère, il n’eût pas manqué de faire…, dans d’autres circonstances, c’est-à-dire s’il n’avait pas connu mon amour pour Natacha.)

– Que faire, mes amis, que faire? Cela me peine, Vania; mais un changement de résidence nous rendra la vie à tous… Changer de pays c’est TOUT changer!» ajouta-t-il en jetant encore une fois un regard vers sa fille.

Il y croyait et était heureux d’y croire.

«Et Nelly? dit Anna Andréievna.

– Nelly? Eh bien, elle est un peu malade, la chère enfant, mais elle sera sûrement guérie à ce moment-là. Elle va déjà mieux qu’en penses-tu, Vania? dit-il, d’un air épouvanté, et il me lança un coup d’œil inquiet, comme si c’était moi qui devais résoudre ses incertitudes. Comment va-t-elle? A-t-elle bien dormi? Il ne s’est rien passé? Elle doit être réveillée? Sais-tu, Anna Andréievna: nous allons mettre la petite table sur la terrasse, tu feras apporter le samovar, nos amis viendront, nous nous installerons tous et Nelly viendra aussi…, c’est une bonne idée. Mais est-ce qu’elle n’est pas réveillée? Je vais voir. Je vais juste la regarder…, je ne la réveillerai pas, ne t’inquiète pas!» ajouta-t-il, en voyant Anna Andréievna recommencer à gesticuler.

Nelly était déjà réveillée. Un quart d’heure après nous étions tous assis comme d’habitude auprès du samovar du soir.

On amena Nelly dans son fauteuil. Le docteur arriva, ainsi que Masloboiev. Ce dernier avait apporté un gros bouquet de lilas pour Nelly; mais il avait l’air soucieux et de mauvaise humeur.

À propos: Masloboiev venait presque chaque jour. J’ai déjà dit que tout le monde, Anna Andréievna en particulier, l’avait pris en affection, mais jamais on ne parlait ouvertement d’Alexandra Semionovna; Masloboiev lui non plus ne prononçait pas son nom. Anna Andréievna, ayant appris par moi qu’Alexandra Semionovna n’avait pas encore réussi à devenir son épouse LÉGITIME, avait décidé à part soi qu’il ne fallait ni la recevoir ni parler d’elle. On se conformait à cette résolution, Anna Andréievna la première. D’ailleurs, si Natacha n’avait pas été là et si ce qui avait eu lieu n’était pas arrivé, elle ne se serait peut-être pas montrée si pointilleuse.

Nelly ce soir-là semblait particulièrement triste et préoccupée. On eût dit qu’elle avait fait un mauvais rêve et qu’elle continuait à y penser. Mais elle fut très contente du cadeau de Masloboiev et contemplait avec plaisir les fleurs qu’on avait mises dans un vase à côté d’elle.

«Tu aimes beaucoup les fleurs, Nelly? dit le vieux. Attends, ajouta-t-il avec animation demain…, tu verras!…

– Oui, je les aime, répondit Nelly et je me souviens qu’une fois nous en avions offert à maman. Quand nous étions encore LÀ-BAS (LÀ-BAS maintenant signifiait à l’étranger), maman avait été malade tout un mois. Nous avions décidé, Henri et moi, que la première fois qu’elle se lèverait et sortirait de sa chambre, qu’elle n’avait pas quittée pendant un mois, nous garnirions toutes les pièces de fleurs. Et c’est ce que nous avons fait. Maman nous a dit un soir qu’elle déjeunerait avec nous le lendemain. Alors, nous nous sommes levés très tôt. Henri a apporté beaucoup de fleurs et nous avons décoré toute la pièce de feuillages verts et de guirlandes. Il y avait du lierre, et des larges feuilles dont j’ai oublié le nom, d’autres feuilles qui s’accrochaient partout, des grandes fleurs blanches, et des narcisses (ce sont les fleurs que j’aime le mieux) et des roses, des roses merveilleuses, et beaucoup, beaucoup d’autres fleurs. Nous les avons toutes suspendues en guirlandes, nous les avons disposées dans des pots; il y avait aussi des fleurs qui étaient comme des arbres, dans de grandes caisses; celles-là, nous les avons placées dans les coins et près du fauteuil de maman: quand maman est sortie, elle a été étonnée, cela lui a fait plaisir, et Henri était content… Je me souviens…»

Ce soir-là, Nelly était plus faible et plus nerveuse que de coutume. Le docteur la regardait d’un air inquiet. Mais elle avait très envie de parler. Et, longuement, jusqu’à la nuit, elle nous raconta sa vie LÀ-BAS; nous ne l’interrompions point. LÀ-BAS, avec sa mère et Henri, ils avaient beaucoup voyagé, et ses souvenirs se ranimaient dans sa mémoire. Elle nous parla avec émotion du ciel bleu, des hautes montagnes couvertes de neiges et de glaciers qu’elle avait vues et traversées, des torrents, puis des lacs et des vallées d’Italie, des fleurs et des arbres, des habitants des villages, de leur costume, de leur visage bronzé et de leurs yeux noirs; elle raconta les rencontres qu’ils avaient faites, les incidents qui étaient survenus. Ensuite, elle décrivit des grandes villes, des palais, une haute église à coupole qui s’illuminait brusquement de feux de toutes les couleurs; puis une ville chaude du Midi, sous un ciel bleu, près d’une mer bleue… Jamais encore Nelly ne nous avait raconté ses souvenirs avec tant de détails. Nous l’écoutions avec une grande attention. Jusqu’à présent, nous ne connaissions que ses autres souvenirs, ceux d’une ville sombre et morose, à l’atmosphère accablante, abrutissante, à l’air empesté, avec ses palais précieux toujours salis de boue, son soleil morne et avare et ses habitants méchants, à demi fous, dont sa maman et elle avaient eu tant à souffrir. Et je me les représentais toutes deux dans leur sous-sol malpropre, par un soir sombre et humide, enlacées sur leur mauvais lit, se rappelant le passé, Henri qui n’était plus et les merveilles des autres pays… Je voyais aussi Nelly, se remémorant tout cela, seule, sans sa maman, lorsque la Boubnova voulait, à force de coups et de bestiale cruauté, venir à bout d’elle et la contraindre à mal faire…

Mais, pour finir, Nelly se trouva mal et on l’emporta. Le vieux était très effrayé et regrettait qu’on l’eût laissée tant parler. Elle eut une attaque, une sorte de syncope. Cela s’était déjà produit plusieurs fois. Lorsque ce fut passé, Nelly demanda à me voir. Elle avait quelque chose à me dire en particulier. Elle y mit tant d’insistance que cette fois le docteur lui-même ordonna qu’on répondit à son désir, et tous sortirent.

«Vania, me dit Nelly lorsque nous fûmes restés en tête-à-tête, je sais qu’ils croient que je vais partir avec eux; mais je ne partirai pas parce que je ne peux pas: je resterai avec toi, et c’est ce que je voulais te dire.»

Je me mis en devoir de la persuader: je lui dis que, chez les Ikhméniev, tout le monde l’aimait tellement qu’on la considérait comme la fille de la maison. Qu’ils seraient tous désolés. Que chez moi, par contre, la vie serait difficile et que, malgré ma grande affection pour elle, il allait falloir nous séparer.

«Non, c’est impossible me répondit Nelly d’un ton ferme: je vois souvent maman en rêve, et elle me dit de ne pas aller avec eux et de rester ici; elle me dit que j’ai commis un grand péché en laissant grand-père tout seul, et elle pleure en disant cela. Je veux rester ici et soigner grand-père.

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