Fedor Dostoïevski - Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse».
Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit.
Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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ÉPILOGUE

DERNIERS SOUVENIRS

Nous étions à la mi-juin. La journée était chaude et suffocante; il était impossible de rester en ville avec la poussière, la chaux, les maisons en construction, les pavés brûlants, l’air empoisonné par les émanations… Mais voici, ô joie! que le tonnerre a retenti; peu à peu le ciel s’obscurcit; le vent souffla, chassant devant lui en tourbillons la poussière de la ville. Quelques grosses gouttes tombèrent lourdement sur le sol; aussitôt après, le ciel sembla s’entrouvrir et une véritable nappe d’eau s’abattit sur la ville. Lorsqu’une demi-heure après, le soleil se remit à briller, j’ouvris la fenêtre de ma petite chambre et respirai l’air frais à pleins poumons. Dans mon ivresse, je voulais laisser là ma plume, toutes mes affaires, et mon éditeur, et courir chez les NÔTRES à Vassili-Ostrov. Mais, quoique la tentation fût grande, je triomphai de moi-même et, avec une sorte de rage, revins à mon papier: il fallait terminer coûte que coûte! Mon éditeur l’exigeait et autrement il ne me donnerait pas d’argent. On m’attend là-bas, mais au moins, ce soir, je suis libre, libre comme l’air, et cette soirée me récompensera de ces deux jours et de ces deux nuits pendant lesquels j’ai écrit presque trois placards, ces deux nuits pendant lesquelles j’ai écrit trois pages et demie.

Voici, enfin, mon travail terminé; je jette ma plume et me lève, je sens une douleur dans le dos et dans la poitrine et j’ai la migraine. Je sais qu’en ce moment j’ai les nerfs très ébranlés et il me semble entendre les dernières paroles de mon vieux docteur: «Non, aucune santé ne peut supporter une pareille tension, parce que c’est impossible!» Pourtant, jusqu’à présent, c’est possible! La tête me tourne, et je tiens à peine sur mes jambes; mais la joie, une joie infinie, remplit mon cœur. Ma nouvelle est entièrement achevée, et mon éditeur, quoique je lui doive beaucoup d’argent, me donnera malgré tout quelque chose lorsqu’il tiendra sa proie en main, ne fût-ce que cinquante roubles, et il y a beau temps que je ne me suis trouvé à la tête d’une pareille somme. La liberté et de l’argent!… Dans mon enthousiasme, je saisis mon chapeau, je mets mon manuscrit sous mon bras et pars à toutes jambes, afin de trouver chez lui notre cher Alexandre Petrovitch.

Je le trouve, mais il est sur le point de sortir. De son côté, il vient de conclure une spéculation n’ayant rien à voir avec la littérature, mais par contre fort avantageuse, et après avoir reconduit, enfin, un petit juif noiraud, avec lequel il est resté deux heures dans son cabinet, il me tend la main d’un air affable et de sa moelleuse voix de basse s’inquiète de ma santé. C’est le meilleur des hommes et, sans plaisanterie, je lui suis très obligé. Est-ce sa faute si, toute sa vie, en littérature, il a été SEULEMENT un homme d’affaires? Il a compris que la littérature avait besoin d’hommes d’affaires, et il l’a deviné juste à temps. Honneur et gloire à lui! du point de vue affaires, s’entend.

Il apprend avec un délicieux sourire que ma nouvelle est terminée, que par conséquent la rubrique principale du prochain numéro de sa revue est assurée, il s’étonne que j’aie pu ACHEVER quelque chose, et à cette occasion fait de l’esprit, et du plus plaisant qui soit. Puis il va vers son coffre-fort afin de me remettre les cinquante roubles promis, et en attendant, me tend une autre revue ennemie, à la tranche épaisse, et me désigne quelques lignes, au chapitre de la critique, où l’on dit deux mots de ma dernière nouvelle.

Je regarde: c’est l’article du «Copiste.» On ne m’invective pas, mais on ne me couvre pas non plus de fleurs: je suis très content. Mais le «Copiste» dit, entre autres, que mes œuvres en général «sentent la sueur», c’est-à-dire que je transpire et peine si bien à les écrire, que je les façonne et les fignole tant que cela en devient rebutant.

Nous rions aux éclats, l’éditeur et moi. Je lui apprends que ma dernière nouvelle a été rédigée en deux nuits et que je viens d’écrire en deux jours et deux nuits trois placards et demi; si ce «Copiste» qui me reproche ma minutie excessive et ma lenteur savait cela!

«Mais il y a aussi de votre faute, Ivan Petrovitch. Pourquoi tardez-vous tant qu’il vous faut travailler de nuit?»

Alexandre Petrovitch est, bien entendu, le plus charmant des hommes, quoiqu’il ait une faiblesse celle de faire parade de son jugement littéraire précisément devant ceux qui, comme il le soupçonne lui-même, le lisent à livre ouvert. Mais je n’ai pas envie de discuter avec lui de littérature, je prends mon argent et mon chapeau. Alexandre Petrovitch va à sa villa des Îles; quand il apprend que je me rends à Vassili-Ostrov, il me propose obligeamment de m’y mener dans sa voiture.

«J’ai une nouvelle voiture, vous savez; vous ne l’avez pas encore vue? Elle est très jolie.»

Nous descendons sur le perron. La calèche est vraiment très jolie et Alexandre Petrovitch, dans les premiers moments de la possession, éprouve une extrême satisfaction et même une sorte de besoin d’y reconduire ses amis.

Pendant le trajet, Alexandre Petrovitch se lance encore à plusieurs reprises dans des considérations sur la littérature contemporaine. Devant moi, il ne se gêne pas et répète tout tranquillement des opinions qu’il a entendues émettre récemment par tel ou tel des écrivains en qui il a confiance et dont il respecte le jugement. À ce propos, il lui arrive parfois de respecter des choses étonnantes. Il lui arrive aussi d’altérer une opinion rapportée ou de la placer où il ne faut pas: il en sort un vrai galimatias. Je suis là, j’écoute sans mot dire et admire la diversité et la fantaisie des passions humaines. «Cet homme, par exemple, pensé-je à part moi, il devrait se contenter d’amasser de l’argent, tranquillement eh bien, non, il lui faut encore la gloire, la gloire littéraire, la réputation d’un bon éditeur, d’un bon critique!»

En ce moment, il s’efforce de m’exposer en détail une opinion qu’il m’a entendu exprimer il y a trois jours, et au sujet de laquelle nous avions discuté: maintenant, il la donne pour sienne. Mais des oublis de ce genre arrivent à chaque instant à Alexandre Petrovitch et tous ses amis lui connaissent cette innocente faiblesse. Comme il est content maintenant, pérorant dans SA voiture, comme il est satisfait de son sort, bienveillant! Il dirige une conversation savante et littéraire et sa douce et décente voix de basse contribue elle aussi à lui donner un air d’érudition. Peu à peu, il passe au ton libéral et exprime la conviction innocemment sceptique que, dans notre littérature, et de façon générale dans aucune littérature, il ne peut y avoir chez personne d’honnêteté ni de modestie, qu’il ne reste qu’un échange de horions, surtout au début d’une souscription. Je pense à part moi qu’Alexandre Petrovitch est enclin même à considérer tout écrivain honnête et sincère, pour son honnêteté et sa sincérité, sinon comme un imbécile, du moins comme un benêt. Bien entendu, ce jugement provient de l’extraordinaire innocence d’Alexandre Petrovitch.

Mais je ne l’écoute plus. Il me dépose à Vassili-Ostrov et je cours chez mes amis. Voici la treizième rue, voici leur petite maison. Anna Andréievna, en m’apercevant me menace du doigt, agite les bras dans ma direction et me fait: «Chut!» pour que je ne fasse pas de bruit.

«Nelly vient de s’endormir, la pauvre petite! me chuchote-t-elle aussitôt, pour l’amour du Ciel, ne la réveillez pas! Elle est si faible. Nous sommes inquiets. Le docteur dit que pour l’instant il n’y a rien à craindre. Mais allez essayer d’obtenir quelque chose de sensé de VOTRE docteur! N’avez-vous pas honte, Ivan Petrovitch? Nous vous attendions pour le dîner… Voilà deux jours que nous ne vous avons vu!…

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