Fedor Dostoïevski - Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse».
Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit.
Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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«Eh bien, Ivan Petrovitch, voulez-vous du thé? (le samovar bouillait sur la table). Comment allez-vous, mon cher? Vous avez l’air bien malade», me demanda-t-elle d’une voix plaintive. Je l’entends encore.

Je la vois comme si c’était maintenant; elle me parle et dans ses yeux transparaît un autre souci, ce même souci qui assombrissait son vieux mari et qui l’occupait pour l’instant, assis devant une tasse de thé en train de refroidir et plongé dans ses pensées. Je savais qu’à ce moment-là leur procès avec le prince Valkovski qui n’avait pas très bien tourné pour eux les préoccupait beaucoup et qu’il leur était arrivé d’autres désagréments qui avaient abattu Nikolaï Serguéitch jusqu’à le rendre malade. Le jeune prince, qui était à l’origine de toute l’histoire de ce procès, avait, cinq ou six mois auparavant, trouvé l’occasion de rendre visite aux Ikhméniev. Le vieux, qui aimait son cher Aliocha comme son fils et parlait de lui presque chaque jour, l’accueillit avec joie. Anna Andréievna se souvint de Vassilievskoié et fondit en larmes. Aliocha se mit à aller les voir de plus en plus souvent, en cachette de son père; Nikolaï Serguéitch, honnête, ouvert, d’esprit droit, rejeta avec indignation toutes précautions. Par fierté, par noblesse, il ne voulut même pas penser à ce que dirait le prince s’il apprenait que son fils était de nouveau reçu dans la maison des Ikhméniev et intérieurement il méprisait tous ses absurdes soupçons. Mais le vieux ne savait pas s’il aurait assez de force pour supporter de nouvelles offenses. Le jeune prince vint les voir presque chaque jour. Les vieux passaient de bons moments avec lui. Il restait chez eux des soirées entières et bien après minuit. Bien entendu, le père, finalement, apprit tout. Cela donna lieu aux plus infâmes commérages. Il fit à Nikolaï Serguéitch l’injure de lui adresser une lettre effroyable, toujours sur le même thème, et il interdit formellement à son fils de rendre visite aux Ikhméniev. Ceci s’était passé quinze jours avant ma visite. Le vieux était tombé dans une profonde affliction. Comment! Mêler encore une fois sa Natacha, innocente et noble, à ces abjectes calomnies, à cette bassesse! Son nom avait déjà été prononcé de façon outrageante par l’homme qui l’avait insulté… Et laisser tout cela sans demander réparation. Les premiers jours, il s’alita de désespoir. Je savais tout cela. L’histoire m’était parvenue en détail, quoique ces derniers temps, depuis près de trois semaines, malade et déprimé, je ne me fusse pas montré chez eux, gardant le lit dans mon appartement. Mais je savais encore…, non! Je ne faisais encore que pressentir, je savais, sans y croire, qu’à part cette histoire il y avait quelque chose qui devait les inquiéter plus que tout au monde et je les observais avec une angoisse torturante. Oui, j’étais torturé; j’avais peur de deviner, peur de croire et de toutes mes forces je désirais éloigner la minute fatale. Et cependant j’étais venu uniquement pour cela. Ce soir-là, j’étais littéralement attiré chez eux!

«Oui, Vania, me demanda brusquement le vieux, comme s’il reprenait ses esprits, n’as-tu pas été malade? Pourquoi es-tu resté tout ce temps sans venir? Je suis coupable envers toi: il y a longtemps que je voulais aller te rendre visite, et puis il y avait toujours quelque chose…» Et il se reprit à songer.

«J’étais souffrant, répondis-je.

– Hum! souffrant, répéta-t-il cinq minutes plus tard. Cela ne m’étonne pas! Je te l’avais dit, l’autre jour, je t’avais mis en garde, tu ne m’as pas écouté! Hum! non, mon cher Vania: décidément, la muse a toujours vécu affamée dans un galetas et y restera. Hé oui!»

Non, le vieux n’était pas de bonne humeur. S’il n’avait pas eu cette blessure au cœur, il ne m’aurait pas parlé de la muse affamée. Je le regardai au visage: il avait jauni, dans ses yeux se voyait une incertitude, une pensée en forme de question qu’il n’avait pas la force de résoudre. Il était brusque et caustique, contrairement à son habitude. Sa femme le regardait avec inquiétude et hochait du chef. À un moment, comme il s’était retourné, elle me le désigna de la tête à la dérobée.

«Comment va Nathalia Nikolaievna? Est-elle à la maison? demandai-je à Anna Andréievna, toute soucieuse.

– Mais oui, mais oui, mon ami, répondit-elle, comme si ma question l’embarrassait. Elle va venir tout de suite. Trois semaines sans se voir! Ce n’est pas une petite affaire! Et comme elle est devenue drôle, on n’arrive pas à comprendre si elle est malade ou en bonne santé. Dieu la protège!»

Et elle regarda timidement son mari.

«Quoi donc? Elle n’a rien du tout, répliqua Nikolaï Serguéitch à contrecœur et d’un ton bourru, elle va bien; c’est comme cela, la fille prend de l’âge, ce n’est plus un nouveau-né, et c’est tout. Ces chagrins, ces caprices de fille, est-ce que quelqu’un y comprend quelque chose?

– Des caprices!» reprit Anna Andréievna d’un ton piqué.

Le vieux se tut et se mit à tambouriner des doigts sur la table. «Seigneur! est-il possible qu’il y ait eu déjà quelque chose entre eux?» songeai-je dans les transes.

«Et comment cela va-t-il là-bas, chez vous? reprit-il. B… fait-il toujours de la critique?

– Oui, répondis-je.

– Hé! Vania, Vania! conclut-il avec un geste indifférent. La critique, quelle importance cela a-t-il?»

La porte s’ouvrit et Natacha entra.

VII

Elle tenait son chapeau à la main, et lorsqu’elle fut entrée, elle le posa sur le piano; ensuite, elle s’approcha de moi et me tendit la main en silence. Ses lèvres remuaient légèrement: on eût dit qu’elle voulait me dire quelque chose, en guise d’accueil, mais elle ne dit rien. Cela faisait trois semaines que nous ne nous étions vus. Je la regardais avec perplexité et effroi. Comme elle avait changé pendant ces trois semaines! Mon cœur se fendit de chagrin lorsque j’eus vu ces joues pâles et creuses, ces lèvres desséchées comme par la fièvre, ces yeux qui brillaient sous les longs cils sombres d’un feu ardent et d’une sorte de résolution farouche.

Mais, grand Dieu, qu’elle était belle! Jamais, ni auparavant, ni dans la suite, je ne la vis telle qu’elle était ce jour fatal. Était-ce là, était-ce là Natacha, était-ce là cette petite fille qui, un an encore plus tôt, sans me quitter des yeux et remuant les lèvres après moi, écoutait mon roman, qui riait si gaiement, avec tant d’insouciance, et plaisantait ce soir-là avec son père et avec moi pendant le dîner? Était-ce Natacha qui alors, dans cette chambre, avait baissé la tête et, toute rougissante, m’avait dit: OUI?

Le son sourd d’une cloche appelant aux vêpres retentit. Elle tressaillit; la vieille se signa.

«Tu avais l’intention d’aller aux vêpres, Natacha, voici justement qu’on sonne, dit-elle. Va, ma petite, va prier, heureusement que ce n’est pas loin! Et cela te fera faire un petit tour! Pourquoi rester enfermée? Vois comme tu es pâle; on dirait qu’on t’a jeté le mauvais œil.

– Je… n’irai… peut-être pas… aujourd’hui, dit Natacha lentement et, presque à voix basse: Je… ne me sens pas bien, ajouta-t-elle, et elle devint blanche comme un linge.

– Tu ferais mieux de sortir, Natacha; tu voulais sortir tout à l’heure et tu as apporté ton chapeau. Va prier, ma petite Natacha, va prier pour que Dieu t’envoie la santé, l’encourageait Anna Andréievna, regardant sa fille d’un air timide, comme si elle la craignait.

– Mais oui; va donc; cela te sortira un peu, ajouta le vieux, en contemplant lui aussi avec inquiétude le visage de sa fille; ta mère dit vrai. Vania t’accompagnera.»

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