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Fedor Dostoïevski: Humiliés Et Offensés

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Fedor Dostoïevski Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse». Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit. Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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«Écrivain, poète. Ça fait drôle… Quand donc les poètes ont-ils fait leur chemin, ont-ils pris du rang? Tous ces gens-là sont des vantards, des vauriens.» J’avais remarqué que ces doutes et ces questions épineuses se présentaient à lui le plus souvent au crépuscule (tellement je me souviens de tous les détails de cette époque bénie!). Vers le soir, notre vieil ami devenait toujours plus nerveux, plus impressionnable et plus méfiant. Natacha et moi savions déjà cela et nous en riions à l’avance. Je me souviens que je le remontais avec des anecdotes sur Soumarokov, qui avait été fait général, sur Derjavine, qui avait reçu une tabatière pleine de pièces d’or, sur la visite que l’impératrice avait faite à Lomonossov; je lui parlais de Pouchkine, de Gogol.

«Je sais, frère, je sais tout cela, répliqua le vieillard qui peut-être entendait toutes ces histoires pour la première fois. Hum! Écoute, Vania, tu sais, je suis tout de même content que ta cuisine ne soit pas écrite en vers. Les vers, mon cher, ce sont des sornettes; et n’ergote pas, crois-en un vieillard; je te veux du bien; ce sont de pures sornettes, une occupation inutile! C’est bon pour les collégiens d’écrire des vers; vous autres, jeunes gens, cela vous conduira à la maison de fous… Admettons que Pouchkine soit un grand homme, et après? Ce sont des vers, et rien de plus; c’est tellement éphémère… D’ailleurs, j’ai lu peu de choses de lui… La prose, c’est une autre affaire! Là, l’écrivain peut même instruire…, parler de l’amour de la patrie, ou bien des vertus en général…, oui! Je ne sais pas m’exprimer, mon ami, mais tu me comprends: c’est parce que je t’aime que je te dis cela. C’est bon, c’est bon, lis-nous cela, conclut-il d’un air quelque peu protecteur, lorsque enfin j’apportai mon livre et que nous nous installâmes tous, après le thé, autour de la table ronde: lis-nous ce que tu as griffonné là-dedans; on crie beaucoup à ton sujet! Nous allons voir, nous allons voir!»

J’ouvris le livre et m’apprêtai à lire. Ce soir-là, mon roman venait de sortir des presses et, après m’en être enfin procuré un exemplaire, j’étais accouru chez les Ikhméniev pour y lire mon œuvre.

Comme j’avais été affligé et dépité de n’avoir pu le leur lire avant, sur le manuscrit qui était entre les mains de l’éditeur! Natacha en avait pleuré de chagrin, elle m’avait querellé, m’avait reproché que d’autres eussent mon roman avant elle… Mais nous voici enfin assis autour de la table. Le vieux s’est composé une physionomie extraordinairement sérieuse et critique. Il voulait juger très sévèrement, «se faire une opinion par lui-même». La vieille aussi avait un air solennel inusité; un peu plus, et elle aurait mis un bonnet neuf pour cette lecture. Elle avait remarqué depuis longtemps déjà que je regardais avec un immense amour son incomparable Natacha; que mon esprit prenait feu, que ma vue se troublait lorsque je lui adressais la parole, et que Natacha, elle aussi, me jetait des regards plus vifs qu’auparavant. Oui! Il était venu, enfin, cet instant, il était venu dans un moment de succès, de radieuses espérances, et au sein du bonheur le plus absolu. Tout était venu à la fois, d’un seul coup! La vieille s’était aperçue aussi que son mari lui-même s’était mis à me faire des compliments exagérés et à nous regarder d’une façon particulière, sa fille et moi…, et brusquement elle avait pris peur: malgré tout, je n’étais ni un comte, ni un prince régnant, ni même un conseiller de collège de la Faculté de Droit, jeune, décoré, et beau garçon! Anna Andréievna n’aimait pas désirer à moitié.

«On félicite un homme, se disait-elle à mon sujet, et on ne sait même pas pourquoi. Écrivain, poète… Mais qu’est-ce que c’est qu’un écrivain?»

VI

Je leur lus mon roman en une seule séance. Nous commençâmes tout de suite après le thé et veillâmes jusqu’à deux heures du matin. Le vieux au début fronçait les sourcils. Il attendait quelque chose d’inaccessiblement élevé, quelque chose qu’il n’aurait peut-être pas pu comprendre, mais qui fût à coup sûr élevé; et au lieu de cela, c’étaient des faits quotidiens, archi-connus, exactement ce qui se passe ordinairement autour de nous. Il eût fallu que le héros fût un grand homme ou un homme intéressant, ou bien un personnage historique, dans le genre de «Roslavlev» ou de «Iouri Miloslavski»; or, on lui présentait un petit fonctionnaire obtus et même un peu bêta qui n’avait plus de boutons à son uniforme, et tout cela dans un style tellement simple, ni plus ni moins que le langage de tous les jours…, c’était bizarre! La vieille jetait sur Nikolaï Serguéitch des regards interrogateurs, et faisait même un peu la tête, comme si quelque chose l’avait froissée. «Cela vaut-il la peine vraiment d’imprimer et d’écouter de pareilles bêtises, et on donne encore de l’argent pour cela!» était-il écrit sur son visage. Natacha était toute attention, elle écoutait avidement, ne me quittait pas des yeux, regardait sur mes lèvres comment je prononçais chaque mot et remuait elle-même après moi ses jolies lèvres. Et le croiriez-vous? Avant que j’eusse atteint la moitié de ma lecture, des larmes coulaient des yeux de tous mes auditeurs. Anna Andréievna pleurait sincèrement, compatissant de tout cœur au sort de mon héros et désirant très naïvement l’aider, fût-ce le moins du monde dans ses malheurs (je le compris d’après ses exclamations). Le vieux, lui, avait abandonné tous ses rêves de grandeur: «On voit dès le début que cela ne va pas bien loin, c’est seulement un petit récit; mais ça vous empoigne, dit-il; cela vous fait comprendre et vous rappelle ce qui se passe autour de vous; on sent que le plus obscur, le dernier des hommes est un homme tout de même, un frère;» Natacha écoutait, pleurait, et sous la table, à la dérobée, me serra fortement la main. La lecture prit fin. Elle se leva. Ses joues étaient en feu et il y avait de petites larmes dans ses yeux; soudain, elle saisit ma main, la baisa et quitta la pièce en courant; son père et sa mère échangèrent un regard.

«Hum! Comme elle est exaltée! dit le vieux, frappé par l’acte de sa fille; ce n’est rien, d’ailleurs, c’est bien, c’est bien, c’est un élan généreux! C’est une bonne petite…», marmotta-t-il en glissant un regard vers sa femme, comme s’il désirait disculper Natacha, et tout en même temps, on ne sait pourquoi, m’innocenter, moi aussi.

Mais Anna Andréievna, bien qu’elle eût été elle-même quelque peu troublée pendant ma lecture, avait maintenant un air qui semblait vouloir dire: «Bien sûr. Alexandre de Macédoine est un héros, mais il n’y a pas de quoi casser les vitres.»

Natacha revint bientôt, gaie et heureuse, et en passant devant moi, elle me pinça sans mot dire. Le vieux allait commencer encore à donner une appréciation «sérieuse» sur ma nouvelle, mais, dans sa joie, il ne put se contenir et se laissa emporter:

«Eh bien, Vania, mon ami, c’est bien, c’est bien! Tu m’as fait plaisir! Très plaisir, je ne m’y attendais pas. Ce n’est pas grand, ce n’est pas élevé, ça c’est clair… Là-bas, j’ai la «Libération de Moscou», c’est à Moscou même qu’on l’a écrit; là, dès la première ligne, mon cher, l’homme plane dans les airs comme un aigle, pour ainsi dire… Mais sais-tu, Vania, chez toi, c’est plus simple, plus compréhensible. C’est justement pour cela que ça me plaît, parce qu’on comprend mieux! C’est plus proche en quelque sorte; c’est comme si tout cela m’était arrivé à moi-même. Et à quoi bon ces sujets nobles auxquels on ne comprend rien soi-même? Mais j’aurais arrangé le style… Tu sais, je te fais des compliments, mais on dira ce qu’on voudra, ça manque malgré tout d’élévation… Tant pis, maintenant, il est trop tard, c’est imprimé. Dans la deuxième édition, peut-être? Parce qu’il y aura une deuxième édition, j’espère? Ça te fera encore de l’argent… Hum!

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