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Fedor Dostoïevski: Humiliés Et Offensés

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Fedor Dostoïevski Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse». Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit. Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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Je visitai l’appartement vide de Smith et il me plut. Je le retins. Point essentiel, il y avait une grande pièce, bien que très basse: les premiers temps, il me semblait toujours que j’allais donner de la tête contre le plafond. D’ailleurs, je m’y habituai rapidement. Pour six roubles par mois, on ne pouvait pas trouver mieux. Cela me séduisait d’être chez moi; il ne restait qu’à s’inquiéter des domestiques, car il était impossible d’y vivre sans être servi du tout. Le concierge me promit de venir, les premiers temps au moins, une fois par jour pour me servir, à défaut de mieux. Et qui sait, me disais je, peut-être que quelqu’un viendra s’informer du vieillard? Cependant, il y avait déjà cinq jours qu’il était mort et personne n’était encore venu.

II

À cette époque, il y a exactement un an, je collaborais encore à des revues, je faisais de petits articles et je croyais fermement que je parviendrais à écrire une grande et belle chose. J’étais attelé à un grand roman; il n’empêche que le résultat de tout cela, c’est que me voici échoué à l’hôpital où je vais probablement bientôt mourir. Et si je dois bientôt mourir, il semble que cela n’ait pas grand sens de tenir un journal.

Toute cette pénible dernière année de ma vie me revient malgré moi constamment à la mémoire. Maintenant, je veux tout noter et, si je ne m’étais pas inventé cette occupation, je crois bien que je serais mort d’ennui. Toutes ces impressions passées me troublent jusqu’à la souffrance, jusqu’à la torture. Sous ma plume, elles prendront un caractère plus rassurant, plus ordonné; elles ressembleront moins au délire, au cauchemar, je crois. Le seul mécanisme de l’écriture a sa valeur; il me calme, me refroidit, réveille mes anciennes habitudes d’écrivain, oriente mes souvenirs et mes rêves douloureux vers le travail, l’action… Oui, c’est une bonne idée que j’ai eue là. De plus, je pourrai léguer cela à l’assistant; il pourra au moins coller mes papiers autour des fenêtres, quand on posera les châssis d’hiver.

Ceci mis à part, j’ai commencé, je ne sais pourquoi, mon récit par le milieu. Si je veux vraiment tout écrire, il faut commencer par le commencement. Allons, reprenons au commencement. Ma biographie d’ailleurs ne sera pas longue.

Je ne suis pas né ici, mais dans la lointaine province de N… Il faut supposer que mes parents étaient des gens honorables, mais ils me laissèrent orphelin dès l’enfance, et je grandis dans la maison de Nikolaï Serguéitch Ikhméniev, un petit propriétaire, qui me recueillit par pitié. Comme enfant, il n’avait qu’une fille, Natacha, de trois ans plus jeune que moi. Nous grandîmes elle et moi comme frère et sœur. Oh! ma chère enfance! Comme c’est stupide de te regretter à vingt-cinq ans et, à la veille de mourir, de n’avoir que de toi un souvenir exaltant et reconnaissant! Le soleil était alors si éclatant, si différent de celui de Pétersbourg, et nos jeunes cœurs battaient avec tant d’ardeur et d’allégresse! Autour de nous, alors, il y avait des champs et des bois et non un amas de pierres mortes comme aujourd’hui. Qu’ils étaient merveilleux, le jardin et le parc de Vassilievskoié où Nikolaï Serguéitch était intendant! Dans ce jardin, nous nous promenions, Natacha et moi, et, après le jardin, il y avait une grande forêt humide où nous nous sommes égarés un jour, étant enfants… Quelle époque précieuse, magnifique! La vie se manifestait pour la première fois, mystérieuse et attirante, et il était si doux de se familiariser avec elle! C’était comme si derrière chaque arbre, chaque buisson, vivait encore un être mystérieux et inconnu; ce monde féerique se confondait avec le monde réel; et lorsque dans les vallées profondes s’épaississait la brume du soir, lorsqu’elle s’accrochait aux buissons en touffes blanches et floconneuses, se pressait aux flancs rocailleux de notre grand ravin, Natacha et moi, sur la rive, la main dans la main, nous jetions des regards curieux et craintifs sur le gouffre et attendions que quelqu’un brusquement en émergeât ou nous appelât dans le brouillard, du fond du ravin, et les contes de notre vieille bonne devenaient la vérité vraie, reconnue. Une fois, c’était longtemps après, je rappelai à Natacha que nous avions un jour trouvé la «Lecture Enfantine» et que nous nous étions aussitôt sauvés dans le jardin, vers l’étang, où, sous un vieil érable touffu, se trouvait notre banc préféré, que nous nous étions installés là-bas et avions commencé à lire le conte de fées «Alphonse et Dalinde». Aujourd’hui encore, je ne peux me rappeler ce conte sans une bizarre révolution intime et lorsque, il y a un an de cela, j’en remémorai à Natacha les deux premières lignes: «Alphonse, le héros de mon récit, est né au Portugal: Don Ramir, son père…» etc., j’ai failli fondre en larmes. Cela dut sans doute paraître terriblement ridicule, et c’est probablement pour cela que Natacha a souri de façon si étrange devant mon enthousiasme. D’ailleurs, elle s’est reprise tout de suite (je m’en souviens) et pour me consoler s’est mise elle-même à me rappeler le passé. De fil en aiguille, elle aussi s’est attendrie. Cette soirée fut merveilleuse; nous passâmes tout en revue. Et le jour où l’on m’envoya en pension, au chef-lieu de la province! (Mon Dieu, comme elle pleurait ce jour-là!) Et notre dernière séparation, lorsque cette fois-ci je dis adieu pour toujours à Vassilievskoié! J’en avais déjà fini avec ma pension et je partais à Pétersbourg pour entrer à l’Université. J’avais alors dix-sept ans, elle quinze. Natacha dit que j’étais alors disgracieux et si dégingandé qu’on ne pouvait me regarder sans rire. Au moment des adieux, je l’emmenai à l’écart pour lui dire quelque chose d’extrêmement important; mais ma langue brusquement resta muette et s’embarrassa. Elle se souvint que j’étais dans un grand trouble. Bien entendu, la conversation ne s’engagea pas. Je ne savais que dire, et elle ne m’aurait peut-être pas compris. Je me mis à pleurer amèrement, et partis sans avoir rien dit. Nous ne nous revîmes que longtemps après, à Pétersbourg. Il y a près de deux ans de cela, le vieil Ikhméniev était venu ici faire des démarches pour son procès et je venais à peine de me lancer dans la littérature.

III

Nikolaï Serguéitch Ikhméniev était issu d’une bonne famille, mais ruinée, depuis fort longtemps. Cependant, il hérita, à la mort de ses parents, d’une belle propriété et de cent cinquante âmes. À vingt et un ans, il entra aux hussards. Tout allait bien; mais après six ans de service, il lui arriva, un malheureux soir, de perdre au jeu tout son bien. Il ne dormit pas de toute la nuit. Le soir suivant, il reparut dans la salle de jeu et mit une carte sur son cheval, la dernière chose qui lui restait. Sa carte gagna, puis une autre, puis une troisième, et une demi-heure après, il avait regagné un de ses villages, le petit hameau d’Ikhménievka, qui comptait cinquante âmes au dernier recensement. Il s’arrêta de jouer, et, dès le lendemain, demanda sa retraite. Cent âmes étaient perdues sans retour. Deux mois plus tard, il était mis à la retraite avec le grade de lieutenant et il partit dans son petit village. Jamais par la suite il ne parla de cette perte au jeu, et, malgré sa bonté bien connue, il se serait certainement brouillé avec celui qui aurait pris l’audace de la lui rappeler. Dans son village, il s’adonna consciencieusement à la gérance de son bien, et, à trente-cinq ans, il épousa une jeune fille noble et pauvre, Anna Andréievna Choumilova, qui n’avait pas la moindre dot, mais qui avait été élevée dans la pension noble du chef-lieu, chez l’émigrée de Mont-Revêche, ce dont Anna Andréievna se targua toute sa vie, bien que personne n’eût jamais pu deviner en quoi précisément consistait cette éducation. Nikolaï Serguéitch se révéla excellent intendant. Les propriétaires voisins apprenaient chez lui à administrer une propriété. Plusieurs années s’étaient écoulées lorsque brusquement, dans la terre voisine, le village de Vassilievskoié, qui comptait neuf cents âmes, arriva de Pétersbourg le propriétaire, le prince Piotr Alexandrovitch Valkovski. Son arrivée fit une assez forte impression dans tous les alentours. Le prince était un homme encore jeune, bien qu’il ne fût plus de la première fraîcheur. Il avait un grade élevé, des relations haut placées, c’était un bel homme, il avait du bien et, pour finir, il était veuf, ce qui était particulièrement intéressant pour les dames et les jeunes filles de tout le district. On racontait le brillant accueil que lui avait fait au chef-lieu le gouverneur dont il se trouvait quelque peu parent; on disait «qu’il avait tourné la tête à toutes les dames de la ville par son amabilité», etc. En un mot, c’était un de ces brillants représentants de la haute société pétersbourgeoise, qui se montrent rarement en province, et qui, lorsqu’ils y paraissent, produisent un effet sensationnel. Au demeurant, le prince était loin d’être aimable, surtout avec ceux dont il n’avait pas besoin et qu’il jugeait inférieurs à lui, ne fût-ce que de peu. Il ne condescendit pas à faire connaissance avec les propriétaires voisins, ce qui lui valut aussitôt beaucoup d’ennemis. Aussi tous s’étonnèrent-ils grandement lorsque, soudain, il lui prit la fantaisie de rendre visite à Nikolaï Serguéitch. Il est vrai que Nikolaï Serguéitch était un de ses voisins les plus proches. Dans la maison des Ikhméniev, le prince fit sensation. Il les charma d’emblée tous les deux; Auna Andréievna surtout était enthousiasmée. Peu de temps après, il était tout à fait de leurs intimes, venait les voir chaque jour, les invitait, faisait de l’esprit, leur racontait des anecdotes, jouait sur leur méchant piano, chantait. Les Ikhméniev n’en revenaient pas; comment pouvait-on dire d’un homme si charmant et si aimable qu’il était fier, arrogant, sèchement égoïste, comme le clamaient en chœur tous leurs voisins? Il faut croire que Nikolaï Serguéitch, homme simple, droit, désintéressé et noble, avait réellement plu au prince. D’ailleurs, tout s’éclaira bientôt. Le prince était venu à Vassilievskoié pour chasser son intendant, un Allemand débauché, ambitieux, un agronome, doté de respectables cheveux blancs, de lunettes et d’un nez crochu; mais malgré tous ces avantages, il volait sans vergogne ni mesure et, qui plus est, avait fait mourir sous les coups plusieurs paysans. Ivan Karlovitch avait enfin été pris sur le fait: il était monté sur ses grands chevaux, avait beaucoup parlé de l’honnêteté allemande; mais, en dépit de tout cela, on l’avait chassé et même de façon assez ignominieuse. Le prince avait besoin d’un intendant et son choix tomba sur Nikolaï Serguéitch, administrateur excellent et l’homme le plus honnête qui soit, cela ne faisait pas le moindre doute. Le prince désirait sans doute beaucoup que Nikolaï Serguéitch se proposât lui-même comme intendant; mais cela n’arriva pas, et le prince un beau matin lui en fit l’offre, sous forme de la requête la plus respectueuse et la plus amicale. Ikhméniev refusa tout d’abord; mais l’importance du traitement séduisit Anna Andréievna, et les amabilités redoublées du solliciteur dissipèrent les dernières irrésolutions. Le prince atteignit son but. Il faut croire qu’il connaissait bien les hommes. Durant la courte période de ses relations avec les Ikhméniev, il avait vu parfaitement à qui il avait affaire et avait compris qu’il fallait gagner Ikhméniev avec des manières cordiales et amicales, se l’attacher par le cœur, faute de quoi l’argent serait de peu de poids. De plus, il avait besoin d’un intendant à qui il pût se confier aveuglément et une fois pour toutes, afin de ne plus avoir jamais à mettre les pieds à Vassilievskoié, comme c’était bien son intention. La séduction qu’il avait exercée sur Ikhméniev avait été si puissante que celui-ci avait réellement cru à son amitié. Nikolaï Serguéitch était un de ces hommes excellents et naïvement romantiques comme nous en avons en Russie, qui sont si bons, quoi qu’on en dise, et qui, une fois qu’ils aiment quelqu’un (parfois Dieu sait pourquoi), lui sont dévoués de toute leur âme et poussent quelquefois leur attachement jusqu’au ridicule.

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