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Fedor Dostoïevski: Humiliés Et Offensés

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Fedor Dostoïevski Humiliés Et Offensés

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Dostoïevski a 40 ans lorsqu'il écrit Humiliés et Offensés, peu après son retour d'exil en Sibérie, pour soutenir une revue appartenant à son frère. C'est encore une oeuvre de «jeunesse». Vania, le narrateur, est écrivain de son état. Il recueille Nelly une jeune orpheline dont la mère est morte dans le dénuement et et qui a été reniée par son père. Bien qu'amoureux de Natacha, Vania se sacrifie au profit d'Aliocha, jeune homme faible et influençable dont Natacha est éprise. Entre ces deux histoires, le parfait scélérat – le prince Valkovski, père d'Aliocha, cause des malheurs au long de ce récit. Si Dostoïevski, admirateur des livres d'Eugène Sue, use des procédés classiques du roman-feuilleton – mélodrame sentimental et drame social, scènes à effet rythmant le cours de l'histoire, il va au delà, et les caractères dépeints, notamment ceux de Nelly et du narrateur sont remarquables. Dostoïevski puise dans son expérience personnelle pour décrire Vania.

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«Pourquoi me regardez-vous avec tant d’attention?» cria-t-il en allemand, d’une voix rude et perçante et d’un air menaçant.

Mais son adversaire continuait à se taire, comme s’il n’avait pas compris ni même entendu la question. Adam Ivanytch se décida à parler en russe.

«Che fous temante, pourquoi fous me recardez afec tant d’insistance! vociféra-t-il avec une fureur redoublée. Che suis connu à la Cour, tantis que fous n’y êtes bas connu!» ajouta-t-il en se levant brusquement.

Mais le vieux ne cilla même pas. Un murmure d’indignation courut parmi les Allemands. Müller lui-même, attiré par le bruit, entra dans la pièce. Mis au fait de l’incident, il songea que le vieux était sourd et se pencha jusqu’à son oreille.

«Monsieur Schultz fous a temanté te ne pas le recarder ainsi», dit-il aussi fort que possible en regardant droit dans les yeux l’incompréhensible visiteur.

Le vieux jeta machinalement un coup d’œil sur Müller et, brusquement, son visage jusque-là immobile laissa voir les indices d’une angoisse, d’une agitation inquiète. Il se mit à s’affairer, se pencha avec un gémissement vers son chapeau, le saisit précipitamment ainsi que sa canne, se leva, et, avec un sourire pitoyable, le sourire humilié du pauvre que l’on chasse de la place qu’il a occupée par erreur, se prépara à quitter la salle. Cette hâte docile et humble du malheureux vieillard branlant éveillait si bien la pitié et cette émotion qui littéralement fait chavirer le cœur dans la poitrine que toute l’assistance, à commencer par Adam Ivanytch, regarda aussitôt l’affaire avec d’autres yeux. Il était clair que le vieillard non seulement ne pouvait offenser personne, mais sentait lui-même à chaque minute qu’on pouvait le chasser de partout, comme un mendiant.

Müller était un homme bon et compatissant.

«Non, non, reprit-il en donnant des petites tapes réconfortantes sur l’épaule du vieux, asseyez-fous! Aber Herr Schultz fous prie te ne pas le recarder si fixement. Il est connu à la Cour.»

Mais le malheureux ne comprit pas davantage; il s’agita plus encore, se pencha pour ramasser son cache-nez, un vieux cache-nez bleu foncé plein de trous qui était tombé de son chapeau, et se mit à appeler son chien qui était allongé immobile sur le plancher, et semblait plongé dans un profond sommeil, le museau recouvert par ses deux pattes.

«Azor! Azor! zézaya-t-il d’une voix sénile et tremblante. Azor!»

Azor ne bougea pas.

«Azor! Azor!» répéta le vieillard d’un ton angoissé; il poussa le chien avec sa canne, mais celui-ci demeura dans la même position.

La canne tomba de ses mains. Il se pencha, se mit à genoux et souleva à deux mains la tête d’Azor. Pauvre Azor! Il était mort. Il avait expiré sans bruit aux pieds de son maître, peut-être de vieillesse et peut-être aussi de faim. Le vieux le regarda un instant, comme stupéfait, ne semblant pas comprendre qu’Azor était déjà mort; ensuite, il s’inclina doucement vers celui qui avait été son serviteur et son ami et pressa son visage pâle contre sa tête inerte. Il y eut une minute de silence. Nous étions tous attendris… Enfin, le malheureux se releva. Il était exsangue et tremblait comme pris de fièvre.

«On peut l’embailler, dit le compatissant Müller, désirant consoler un peu le vieillard. On peut drès pien l’embailler; Fiodor Karlovitch Krieger sait drès pien faire cela; Fiodor Karlovitch Krieger est un crand ardisde, affirma Müller, en ramassant la canne et en la tendant au vieux.

– Oui, je savais merfeilleusement embailler», confirma modestement Herr Krieger lui-même, se mettant en avant. C’était un Allemand vertueux, maigre et dégingandé, avec une tignasse rousse et des lunettes sur son nez bosselé.

«Fiodor Karlovitch Krieger a un crand talent pour embailler egsellemment toutes zortes d’animaux, ajouta Müller que son idée commençait à enthousiasmer.

– Oui, ch’ai un crand talent pour embailler toutes zortes d’animaux, soutint à nouveau Herr Krieger, et j’embaillerai votre chien cratis, ajouta-t-il dans un élan de renoncement magnanime.

– Non, c’est moi qui fous baierai bour embailler le chien», cria d’un ton féroce Adam Ivanovitch Schultz, deux fois plus rouge, brûlant à son tour de générosité et se jugeant à tort la cause de tous les malheurs.

Le vieux écoutait tout cela visiblement sans comprendre et continuait à trembler de tous ses membres.

«Attendez! Pufez un petit ferre de pon gognac!» cria Muller, voyant que le visiteur énigmatique désirait partir.

On servit le cognac. Le vieillard prit machinalement le verre, mais ses mains tremblaient: avant de le porter à ses lèvres, il en répandit la moitié et, sans boire une goutte, il le reposa sur le plateau. Ensuite, avec un sourire bizarre qui n’était pas du tout de circonstance, il sortit de la confiserie d’un pas rapide et saccadé, abandonnant Azor. Tous restaient debout, stupéfaits; on entendit des exclamations.

« Schwerenot! Was für eine Geschichte!» disaient les Allemands en se regardant avec de grands yeux.

Je me précipitai à la suite du vieux. À quelques pas de la confiserie en tournant à droite, on trouve une rue étroite et sombre bordée d’énormes maisons. J’étais aiguillonné par la conviction que le vieux avait tourné là. La seconde maison à droite était en construction et toute couverte d’échafaudages. La palissade qui entourait la maison avançait presque jusqu’au milieu de la ruelle; à cette palissade était ajusté un trottoir de bois pour les passants. Dans le coin sombre fait par la clôture et la maison, je trouvai le vieux. Il était assis sur le bord du trottoir et, les coudes sur les genoux, tenait sa tête dans ses mains. Je m’assis à côté de lui.

«Écoutez, dis-je, sachant à peine comment commencer, ne vous chagrinez pas au sujet d’Azor. Venez, je vais vous conduire chez vous. Calmez-vous. Je vais tout de suite aller chercher un fiacre. Où habitez-vous?»

Le vieux ne répondit pas. Je ne savais à quoi me résoudre. Il n’y avait pas de passants. Soudain, il me saisit la main.

«J’étouffe! dit-il d’une voix rauque, à peine perceptible, j’étouffe!

– Allons chez vous! criai-je en me levant et en le faisant lever à grand-peine. Vous boirez du thé et vous vous coucherez… Je vous amène tout de suite un fiacre… Je ferai appeler le docteur…, je connais un docteur.»

Je ne me souviens pas de ce que je lui dis encore. Il voulut se dresser, se souleva un instant, mais retomba et recommença à marmotter quelque chose, de la même voix enrouée et sifflante. Je me penchai encore plus près de lui et écoutai.

«À Vassili-Ostrov, râlait le vieillard, la sixième rue…, la sixième rue…»

Il se tut.

«Vous habitez à Vassili-Ostrov? Mais ce n’est pas là que vous alliez; c’est à gauche, non à droite. Je vais vous y conduire tout de suite…»

Le vieux ne bougeait pas. Je lui pris la main; cette main retomba comme privée de vie. Je le regardai au visage, le touchai: il était déjà mort. Il me sembla que tout ceci m’arrivait en rêve.

Cette aventure me coûta beaucoup de démarches durant lesquelles ma fièvre passa toute seule. On découvrit l’appartement du vieux. Il ne demeurait d’ailleurs pas à Vassili-Ostrov, mais à deux pas de l’endroit où il était mort, dans la maison Klugen, sous les combles, au quatrième étage, dans un logis indépendant qui comprenait une petite entrée et une grande chambre très basse de plafond, avec trois fentes en guise de fenêtres. Il vivait misérablement. Comme meubles, il n’y avait en tout et pour tout qu’une table, deux chaises et un vieux, vieux divan, dur comme de la pierre et d’où le crin s’échappait de toutes parts; et encore, cela appartenait au propriétaire. On voyait qu’on n’avait pas allumé le poêle depuis longtemps; il n’y avait pas non plus de bougies. Maintenant je suis convaincu que le vieux allait chez Müller uniquement pour s’asseoir à la lumière des bougies et se chauffer. Sur la table, se trouvaient un pichet de terre vide et un croûton de pain. On ne trouva pas un sou. Il n’y avait même pas de linge de rechange pour l’ensevelir; quelqu’un dut donner une chemise. Il était clair qu’il ne pouvait vivre ainsi, complètement seul; assurément quelqu’un, ne fût-ce que de temps à autre, venait lui rendre visite. Dans le tiroir de la table, on trouva son passeport. Le défunt était étranger, mais sujet russe; il s’appelait Jérémie Smith, était mécanicien, et avait soixante-dix-huit ans. Sur la table se trouvaient deux livres: un résumé de géographie et un Nouveau Testament en russe, avec des marques au crayon et des coups d’ongle dans la marge. J’achetai ces livres. On interrogea les locataires, le propriétaire, ils ne savaient presque rien sur lui. Il y avait un grand nombre d’habitants dans cette maison, presque tous des artisans ou des Allemandes pourvues de domestiques qui tenaient pension. Le gérant, un noble, ne put également dire que peu de chose sur son ancien locataire, si ce n’est que l’appartement était à six roubles par mois, que le défunt y avait vécu quatre mois, mais qu’il n’avait pas donné un kopeck pour les deux derniers mois, de sorte qu’il allait falloir l’expulser. On demanda si quelqu’un venait le voir, mais personne ne put donner de réponse satisfaisante. La maison était grande: bien des gens allaient et venaient dans cette arche de Noé. On ne pouvait se souvenir de tous. La concierge, qui était en fonction depuis quatre ou cinq ans et qui, vraisemblablement, aurait pu nous éclairer tant soit peu, était parti en vacances quinze jours auparavant dans son pays, laissant à sa place son neveu, un jeune garçon qui ne connaissait pas encore personnellement la moitié des locataires. Je ne sais pas au juste comment se termina alors toute cette enquête, mais finalement on enterra le vieillard. Ces jours-là, entre autres démarches, j’allai à Vassili-Ostrov, sixième rue, et ce ne fut qu’une fois arrivé là-bas que je ris de moi-même; que pouvais-je voir dans la sixième rue, sinon des rangées de maisons ordinaires? Mais pourquoi donc alors, pensai-je, le vieux, en mourant, avait-il parlé de la sixième rue et de Vassili-Ostrov? Peut-être délirait-il?

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