Fédor Dostoïevski - L’Éternel Mari

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Dans ce «vaudeville à la russe», Dostoïevski retrouve l'inspiration comique du Double et du Crocodile. De nouveau l'enfermement, les déambulations, la solitude et de nouveau la jalousie, le baiser entre ennemis, et le désir mimétique. Le mot «éternel» du titre suggère la répétition infinie du triangle infernal mari cocu-femme-amant, chacun tenant l'autre par la barbichette. Le triangle infernal est une excellent moteur littéraire, même et surtout s'il tourne au cercle vicieux. Curieusement, il y a aussi dans L'Éternel mari une sorte d'innocence, d'inconséquence, de légèreté. D'ailleurs le triangle infernal n'est rompu que par la fuite et le rire. Pas de rédemption dans le Christ, ici.

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– Comment? quoi? Ah oui! vous songez toujours à cette histoire…

– C'est la faute de ses amies! C'est encore si jeune! Cela ne songe qu'à faire des folies, pour s'amuser!… C'est même très gentil!… Plus tard, ce sera autre chose. Je serai à ses pieds, aux petits soins pour elle; elle se verra entourée de respect. Et puis, le monde… enfin, elle aura le temps de se transformer.

«Il faudrait pourtant lui rendre le bracelet!» songeait Veltchaninov tout préoccupé, en tâtant l’écrin au fond de sa poche.

– Vous disiez tout à l'heure que je suis résolu à faire encore une fois mon bonheur? Eh! oui, Alexis Ivanovitch, il faut absolument que je me marie, poursuivit Pavel Pavlovitch d'une voix communicative, un peu troublée; autrement, que voulez-vous que je devienne? Vous voyez bien vous-même!…- Et il montrait la bouteille du doigt. – Et ce n'est là que la moindre de mes… qualités. Je ne puis pas, absolument pas, vivre sans une femme, sans un attachement, sans une adoration. J'adorerai, et je serai sauvé.

«Mais pourquoi diable me faire part de tout cela?» faillit crier Veltchaninov, qui avait peine à ne pas éclater de rire; mais il se contint: c'eût été trop cruel.

– Mais enfin, s'écria-t-il, dites-moi pourquoi vous m'avez traîné là-bas de force. À quoi pouvais-je vous être bon?

– C'était pour faire une épreuve, fit Pavel Pavlovitch, tout gêné.

– Quelle épreuve?

– Pour éprouver l'effet… Voyez-vous, Alexis Ivanovitch, il n'y a guère qu'une semaine que je vais là-bas en qualité de… (il était de plus en plus ému). Hier je vous ai rencontré, et je me suis dit: «Je ne l'ai jamais vue dans une société d'étrangers, je veux dire, avec d'autres hommes que moi…» C'était une idée stupide, je le vois bien maintenant; c'était tout à fait superflu. Mais je l'ai voulu à tout prix. La faute en est à mon malheureux caractère…

Et en même temps il releva la tête et rougit.

«Serait-ce vrai, tout cela?» songea Veltchaninov, stupéfait.

– Eh bien, et alors? dit-il tout haut.

Pavel Pavlovitch sourit, d'un sourire doux et sournois.

– Tout cela, ce sont des enfantillages, c'est tout à fait gentil! Tout cela c'est la faute des amies!… Il faut que vous me pardonniez ma conduite stupide à votre égard durant toute cette journée. Cela n'arrivera plus, plus jamais.

– Moi non plus; cela ne m'arrivera plus… Je n'irai plus là-bas, dit Veltchaninov en souriant.

– C'est aussi mon désir.

Veltchaninov se pencha un peu.

– Mais enfin, je ne suis pas seul au monde, il y a d'autres hommes! fit-il vivement.

Pavel Pavlovitch rougit de nouveau.

– Vous me faites de la peine, Alexis Ivanovitch, et j'ai tant d'estime, tant de respect pour Nadéjda Fédoséievna…

– Pardonnez-moi, pardonnez-moi, je n'avais pas l'intention de rien insinuer… seulement je trouve un peu surprenant que vous ayez fait si grand cas de mes moyens de plaire… et… que vous vous soyez reposé sur moi, avec une si entière confiance…

– Si je l'ai fait, c'est parce que cela arrivait après tout ce qui était arrivé jadis.

– Alors, vous me considérez encore comme un homme d'honneur? dit Veltchaninov, en s'arrêtant court devant lui.

À un autre moment, il eût été terrifié qu'une question aussi naïve, aussi imprudente, lui eût échappé.

– Je n'ai jamais cessé de vous tenir pour tel, répondit Pavel Pavlovitch, en baissant le regard.

– Oui, sans doute, certainement… ce n'est pas cela que je voulais dire… je voulais vous demander si vous n'avez plus la moindre… la moindre prévention?

– Pas la moindre.

– Et quand vous êtes venu à Pétersbourg?

Veltchaninov ne put se retenir de lui poser cette question, bien qu'il sentît lui-même à quel point sa curiosité était prodigieuse.

– Lorsque je suis arrivé à Pétersbourg, je vous tenais pour l'homme le plus honorable du monde… J'ai toujours eu de l'estime pour vous, Alexis Ivanovitch.

Pavel Pavlovitch leva les yeux, et le regarda en face, franchement, sans le moindre trouble. Veltchaninov, tout à coup, eut peur: il ne voulait pour rien au monde qu'un éclat survint, et qu'il en fût la cause.

– Je vous ai aimé, Alexis Ivanovitch, dit Pavel Pavlovitch, comme si tout à coup il se décidait, oui, je vous ai aimé durant toute notre année de T… Vous n'y avez pas pris garde, continua-t-il d'une voix un peu tremblante, qui terrifia Veltchaninov, j'étais trop peu de chose, auprès de vous, pour que vous y prissiez garde. Et puis, peut-être cela valait-il mieux. Durant toutes ces neuf années, je me suis souvenu de vous, parce que je n'ai jamais eu dans ma vie une autre année comme celle-là. – Ses yeux brillaient étrangement. – J'ai retenu les expressions et les idées qui vous étaient familières. Je me suis toujours souvenu de vous comme d'un homme doué de bons sentiments, d’un homme cultivé, remarquablement cultivé, et plein d'intelligence. «Les grandes pensées viennent moins d'un grand esprit que d'un grand cœur»; c'est vous qui le disiez, et vous l'avez peut-être oublié, mais moi, je me le rappelle. Je vous ai toujours considéré comme un homme d'un très grand cœur et je l'ai cru… malgré tout…

Son menton tremblait. Veltchaninov était épouvanté; il fallait, coûte que coûte, mettre fin à ces épanchements inattendus.

– Assez, je vous prie, Pavel Pavlovitch, dit-il d'une voix sourde et frémissante, en rougissant, pourquoi, pourquoi – il éleva soudain la voix jusqu'à crier – pourquoi vous attacher ainsi à un homme malade, ébranlé, à deux doigts du délire, et le traîner ainsi dans toutes ces ténèbres… alors que tout cela n'est que fantôme, illusion, mensonge, honte, fausseté… et sans aucune mesure… oui, c'est là l'essentiel, et vraiment le plus honteux c'est que tout cela: nous sommes, vous et moi, des hommes vicieux, dissimulés et vils… Et voulez-vous que je vous prouve sur-le-champ, non seulement que vous ne m'aimez pas, mais que vous me haïssez de toutes vos forces, et que vous mentez, et que vous ne vous en doutez pas? Vous êtes venu me prendre, vous m'avez mené là-bas, pas le moins du monde pour faire ce que vous dites, pour éprouver votre fiancée… Est-ce qu'une pareille idée peut entrer dans la tête d'un homme? Non, la vérité, la voici tout simplement: vous m'avez vu hier, et la colère vous a repris, et vous m'avez emmené pour me la montrer, et pour me dire: «Tu la vois comme elle est! Eh bien, elle sera à moi; viens-y donc à présent!…» Vous m'avez défié!… Qui sait? vous ne le saviez peut-être pas vous-même, mais c'est bien cela, car c'est là ce que vous avez ressenti… Et pour porter un défi pareil, il faut de la haine: eh oui! vous me haïssez!

Il courait par la chambre, en criant tout cela et il se sentait froissé, offensé, humilié surtout à l'idée qu'il s'abaissait ainsi jusqu'à Pavel Pavlovitch.

– Je voulais faire la paix avec vous, Alexis Ivanoyitch! dit l'autre tout à coup, d'une voix décidée, mais courte et hachée; et son menton se remit à trembler.

Une fureur sauvage s'empara de Veltchaninov, comme s'il venait de subir la plus terrible des injures.

– Je vous répète encore une fois, hurla-t-il, que vous vous êtes accroché à un homme malade, démoli, pour lui arracher, dans le délire, je ne sais quel mot qu'il ne veut pas vous dire!… Allons donc!… nous ne sommes pas des gens du même monde, comprenez-le donc, et puis… et puis il y a entre nous une tombe! acheva-t-il en bégayant de rage: il se rappelait tout à coup.

– Et comment pouvez-vous savoir… – Le visage de Pavel Pavlovitch se décomposa subitement, et devint tout pâle; – comment pouvez-vous savoir ce qu'elle représente pour moi, cette petite tombe, ici, là-dedans! – cria-t-il, en marchant vers Veltchaninov et se frappant du poing la poitrine, avec un geste ridicule, mais terrible. – Je la connais, cette petite tombe, et nous sommes, vous et moi, debout des deux côtés seulement, de mon côté il y a plus que du vôtre, oui, bien plus… – balbutia-t-il comme en délire, en continuant de se frapper du poing la poitrine – oui, bien plus, bien plus…

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