Fédor Dostoïevski - La Logeuse

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Ordynov est un jeune homme très instruit, détaché de la société, enfermé dans le monde imaginaire de sa pensée et de ses rêves. Il est occupé à écrire une histoire de l'Église. C'est, en outre, un exalté, qui a parfois des crises d'épilepsie (maladie dont Dostoïevski était atteint). Être solitaire, plein de passions refoulées qui n'attendent que le moment de jaillir de son cœur, Ordynov s'éprend de la belle logeuse, dont il ne sait si elle est la fille ou la femme d'un vieillard énigmatique, une espèce de devin qui prédit le sort aux hommes et qui est lui-même sujet à l'épilepsie… Tout le récit se déroule dans une atmosphère onirique, où le héros peut à peine distinguer ses rêves du monde réel.

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– Est-ce possible! Vous m’obligeriez infiniment. Vous ne sauriez croire quel plaisir vous m’avez fait!

Ils sortirent du restaurant, Sergueïev courait déjà à leur rencontre. Très vite, il rapporta à Iaroslav Ilitch que Vilim Emelianovitch passerait tout à l’heure. En effet, sur la Perspective se montrait une paire de magnifiques trotteurs attelés à une très belle voiture; surtout le cheval de volée était remarquable.

Iaroslav Ilitch serra comme dans un étau la main de son meilleur ami, toucha son chapeau et s’élança au-devant la voiture. En route, deux fois, il se retourna et salua de la tête Ordynov.

Ordynov ressentait une telle fatigue, une telle lassitude dans tous ses membres, qu’il avait du mal à se traîner sur ses jambes. À grand’peine il arriva à la maison. Sous la porte cochère il croisa de nouveau le portier, qui avait suivi, sans rien en perdre, ses adieux avec Iaroslav Ilitch et, de loin encore, lui avait fait un signe d’invitation. Mais le jeune homme passa sans s’arrêter. À la porte du logement il se heurta à un individu de petite taille, à cheveux gris, qui, les yeux baissés, sortait de chez Mourine.

– Seigneur Dieu! Pardonnez-moi mes péchés!… chuchotait l’homme, qui bondit de côté avec l’élasticité d’un bouchon.

– Je ne vous ai pas fait mal?

– Non… Je vous remercie… Oh! Seigneur, Seigneur Dieu!…

Le petit homme, en soupirant et marmonnant quelque chose entre ses dents, descendit lentement l’escalier. C’était le propriétaire de la maison que le portier craignait tant. Alors seulement Ordynov se rappela qu’il l’avait vu pour la première fois, ici même, chez Mourine, le jour de son emménagement.

Ordynov se sentait irrité et troublé. Il savait que son imagination, sa sensibilité étaient tendues à l’extrême, et il résolut de ne pas se fier à ses impressions. Peu à peu, il tomba dans une sorte de torpeur. Sa poitrine était oppressée d’un sentiment pénible, angoissant. Son cœur souffrait comme s’il était tout blessé, et son âme était pleine de larmes refoulées, intarissables.

De nouveau, il se jeta sur le lit que Catherine lui avait préparé et, de nouveau il tendit l’oreille. Il entendait deux respirations: l’une, pénible, maladive, entrecoupée; l’autre, douce mais inégale aussi et troublée, comme si, là-bas, la même impulsion, la même passion faisaient battre les cœurs. Il percevait parfois le frôlement de sa robe, le glissement léger de ses pas doux et même le bruit de son pied se répercutait dans son cœur en une souffrance sourde mais agréable. Enfin il crut entendre des sanglots, et puis, de nouveau, une prière. Il savait qu’elle était à genoux devant l’icône, les mains jointes dans quelque désespoir terrible. Qui est-elle? Pour qui prie-t-elle? De quelle passion sans issue son cœur est-il troublé? Pourquoi souffre-t-il tant et s’épanche-t-il en de telles larmes brûlantes et désespérées?

Il se mit à se remémorer ses paroles. Tout ce qu’elle lui avait dit résonnait encore à ses oreilles comme une musique; et son cœur répondait avec amour, par un coup sourd, douloureux, à chaque souvenir, à chacune de ses paroles répétées religieusement… Pour un moment tout ce qu’il avait vu en rêve traversa son esprit; mais tout son cœur tremblait quand renaissait dans son imagination l’impression de son souffle ardent, de ses paroles et de son baiser. Il ferma les yeux et se laissa aller à l’oubli… Quelque part une pendule sonna… Il se faisait tard. La nuit venait.

Tout à coup il lui sembla que, de nouveau, elle se penchait sur lui; qu’elle fixait sur les siens ses yeux merveilleux, mouillés de larmes brillantes, de larmes de joie; ses yeux doux et clairs comme la coupole infinie du ciel à l’heure chaude de midi. Son visage s’éclairait d’un tel calme majestueux, son sourire promettait une telle béatitude, elle s’inclinait sur son épaule avec une telle compassion, qu’un gémissement de bonheur jaillit de sa poitrine affaiblie.

Elle voulait lui parler. Avec tendresse elle lui confiait quelque chose… De nouveau son oreille était frappée d’une musique pénétrante; il respirait avidement l’air chauffé, électrisé par son souffle tout proche. Dans l’angoisse il tendit les mains, soupira et ouvrit les yeux…

Elle était devant lui, penchée sur son visage, toute pâle d’effroi, tout en larmes, toute tremblante d’émotion. Elle lui disait quelque chose, le suppliait en joignant et tordant les mains. Il la prit dans ses bras. Elle restait toute tremblante sur sa poitrine…

DEUXIÈME PARTIE.

I.

– Qu’y a-t-il? Qu’as-tu? demandait Ordynov tout à fait éveillé et la tenant encore fortement serrée dans ses bras brûlants. Qu’as-tu, Catherine? Qu’as-tu, mon amour?

Elle sanglotait doucement, les yeux baissés, et cachait son visage en feu sur la poitrine du jeune homme. Elle resta ainsi longtemps, sans pouvoir parler, tremblant toute comme si elle avait peur.

– Je ne sais pas… Je ne sais pas, prononça-t-elle enfin, d’une voix presque imperceptible. Elle suffoquait et à peine pouvait articuler ses paroles. Je ne me rappelle pas comment je suis venue ici, chez toi. Elle se serra encore plus fortement contre lui et, comme mue par un sentiment irrésistible, elle lui baisa les épaules, les bras, la poitrine, et enfin, dans un mouvement de désespoir, cacha son visage dans ses mains et baissa la tête sur ses genoux.

Quand Ordynov, angoissé, parvint à la faire se relever et l’eût fait asseoir près de lui, son visage brûlait de honte, ses yeux imploraient le pardon, et le sourire qui paraissait sur ses lèvres faiblement s’efforçait de vaincre la force irrésistible de la nouvelle impression. Elle paraissait de nouveau effrayée de quelque chose: méfiante elle le repoussait de la main, le regardait à peine et, la tête baissée, dans un chuchotement craintif, elle répondait à ses questions par mots entrecoupés.

– Tu as eu peut-être dans ton sommeil quelque cauchemar? demanda Ordynov, ou quelque vision terrible, dis? Il t’a peut-être effrayée?… Il délire, il n’a pas sa raison… Peut-être a-t-il prononcé des choses que tu ne devais pas entendre?… A-t-il dit quelque chose? Oui?

– Non, je n’ai pas dormi, répondit Catherine domptant avec effort son émotion. Le sommeil ne venait pas. Lui s’est tu tout le temps… Il ne m’a appelée qu’une seule fois. Je me suis approchée de lui, je l’ai appelé, lui ai parlé; il ne m’entendait pas. Il est très mal. Que Dieu lui vienne en aide! Alors l’angoisse m’a saisie au cœur, une angoisse épouvantable. J’ai prié tout le temps, prié sans cesse et voilà, ça m’a prise…

– Assez, Catherine, assez, ma vie, assez… C’est hier que tu as eu peur…

– Non, je n’ai pas eu peur hier.

– Est-ce que cela arrive parfois?

– Oui, cela arrive.

Elle tremblait toute et, de nouveau effrayée, se serrait contre lui comme un enfant.

– Vois-tu, dit-elle, retenant ses sanglots, ce n’est pas sans raison que je suis venue chez toi. Ce n’est pas sans raison qu’il m’était pénible de rester seule, répéta-t-elle en lui serrant la main avec reconnaissance. Assez, assez versé de larmes sur le malheur d’autrui! Garde-les pour le jour pénible où tu seras seul à souffrir, où il n’y aura personne avec toi. Écoute… Est-ce que tu as déjà aimé?

– Non… avant toi, je n’ai pas aimé…

– Avant moi? Et tu m’appelles ton amour?

Elle le regarda soudain avec étonnement; elle voulait dire quelque chose, mais se tut et baissa les yeux. Puis, tout à coup, son visage devint rouge et à travers les larmes encore chaudes, oubliées sur ses cils, ses yeux brillèrent. On voyait qu’une question agitait ses lèvres. Elle le regarda deux fois, d’un air rusé, et ensuite, brusquement, elle baissa de nouveau les yeux.

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