Fédor Dostoïevski - La Logeuse

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Ordynov est un jeune homme très instruit, détaché de la société, enfermé dans le monde imaginaire de sa pensée et de ses rêves. Il est occupé à écrire une histoire de l'Église. C'est, en outre, un exalté, qui a parfois des crises d'épilepsie (maladie dont Dostoïevski était atteint). Être solitaire, plein de passions refoulées qui n'attendent que le moment de jaillir de son cœur, Ordynov s'éprend de la belle logeuse, dont il ne sait si elle est la fille ou la femme d'un vieillard énigmatique, une espèce de devin qui prédit le sort aux hommes et qui est lui-même sujet à l'épilepsie… Tout le récit se déroule dans une atmosphère onirique, où le héros peut à peine distinguer ses rêves du monde réel.

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Les lèvres de Iaroslav Ilitch tremblaient presque de la joie de l’attendrissement. Il demanda un nouveau verre d’eau-de-vie et une pipe.

– Alors vous avez loué un appartement?

– Non, j’ai loué une chambre.

– Chez qui? Je connais peut-être aussi…

– Chez Mourine, un vieillard de haute taille.

– Mourine, Mourine… permettez… C’est celui qui habite dans la cour du fond, au-dessus du fabricant de cercueils?

– Oui, oui…

– Hum! Vous vous y plaisez?

– Mais je viens seulement de m’y installer.

– Hum! je voulais simplement dire… Hum!… D’ailleurs n’avez-vous pas remarqué quelque chose de particulier?

– Vraiment…

– C’est-à-dire… Je suis sûr que vous vous y plairez, si vous êtes content de votre logement… Ce n’est pas ça que je veux dire. Mais, connaissant votre caractère… comment avez-vous trouvé ce vieux bourgeois?…

– Il me fait l’effet d’un homme malade…

– Oui… il est très malade… Mais vous n’avez rien remarqué de particulier? Lui avez-vous parlé?

– Très peu. Il est si peu sociable, si bilieux…

– Hum!… Iaroslav Ilitch réfléchit. C’est un homme très malheureux, dit-il après un court silence.

– Lui?

– Oui, malheureux, et, en même temps, un homme bizarre et… très intéressant. D’ailleurs, s’il ne vous dérange pas… Excusez si j’ai parlé d’un tel sujet… mais j’étais curieux…

– Et, en effet, vous avez excité ma curiosité. Je désirais beaucoup savoir qui il est. En somme, je demeure chez lui…

– Voyez-vous, on dit qu’il a été autrefois très riche. Il était marchand, comme vous l’avez probablement entendu dire. Par suite de diverses circonstances malheureuses il a perdu sa fortune. Dans une tempête, des bateaux qu’il avait, sombrèrent. Son usine confiée, il me semble, à un proche parent très aimé qui la dirigeait, a été détruite dans un incendie, où son parent lui-même trouva la mort. Avouez que ce sont des pertes terribles! Alors on raconte que Mourine est tombé dans l’abattement; on a même craint pour sa raison. Et, en effet, dans une querelle avec un autre marchand, également propriétaire de bateaux sur la Volga, il se montra tout à coup sous un jour étrange, si inattendu, qu’on attribua cette scène à une folie invétérée à laquelle, moi aussi, je suis porté à croire. J’ai entendu raconter quelques-unes de ses bizarreries… Enfin, un beau jour, il advint quelque chose de tellement extraordinaire, qu’on ne peut déjà l’expliquer autrement que par l’influence hostile du destin courroucé…

– Quoi? demanda Ordynov.

– On dit que, dans un accès de folie maladive, il attenta à la vie d’un jeune marchand que, jusqu’alors, il aimait extrêmement. Quand il eut recouvré ses esprits, il fut tellement horrifié de cet acte, qu’il voulut se tuer. C’est du moins ce qu’on raconte. Je ne sais pas au juste ce qui s’est passé après cela, mais il est certain qu’il vécut quelques années sous pénitence… Mais qu’avez-vous, Vassili Mihaïlovitch? Mon simple récit ne vous fatigue-t-il pas?…

– Oh! non, je vous en prie… Vous dites qu’il vivait sous pénitence… Mais il n’est pas seul…

– Je ne sais pas. On dit qu’il était seul… Oui, aucune autre personne n’était mêlée à cette affaire. D’ailleurs, je n’ai rien entendu de ce qui s’est passé après… Je sais seulement…

– Eh bien?…

– Je sais seulement… À vrai dire, je n’ai rien d’extraordinaire à ajouter… Je veux dire seulement que si vous trouvez en lui quelque chose d’étrange, qui sorte du train habituel des choses, cela tient tout simplement aux malheurs qui l’ont assailli l’un après l’autre…

– Oui… Il est pieux, il est même bigot.

– Je ne pense pas, Vassili Mihaïlovitch… Il a tant souffert… Il me semble qu’il est pur de cœur…

– Mais maintenant, il n’est pas fou. Il est bien portant…

– Oh! non, non… Cela je puis m’en porter garant… je puis le jurer… Il est en pleine possession de toutes ses facultés mentales. Il est seulement, comme vous l’avez justement remarqué en passant, très bizarre et… pratiquant… C’est un homme très raisonnable… Il parle bien, hardiment et non sans ruse. On voit encore sur son visage les traces de sa vie orageuse d’autrefois. C’est un homme curieux et qui a lu énormément.

– Il me semble qu’il lit toujours des livres sacrés.

– Oui, c’est un mystique.

– Comment?

– Mystique… Mais je vous le dis en secret… Encore un secret; je vous dirai que, pendant un certain temps, il a été très surveillé… Cet homme avait une terrible influence sur ceux qui venaient chez lui.

– Laquelle?

– Mais, vous ne me croirez pas… Voyez-vous… à cette époque il n’habitait pas encore ce quartier… Alexandre Ignatievitch, un homme très respectable, haut gradé et qui jouissait de l’estime générale, est allé chez lui, par curiosité, avec un certain lieutenant. Ils arrivent chez lui, on les reçoit, et l’homme bizarre commence à les regarder très attentivement, en plein visage. C’était son habitude de regarder très attentivement le visage, s’il consentait à être utile; au cas contraire il renvoyait les visiteurs et, l’on dit même, très impoliment. Il leur demanda: «Que désirez-vous, Messieurs?» – «Mais, votre talent peut vous en instruire», répondit Alexandre Ignatievitch. «Votre don peut vous renseigner sans que nous vous le disions.» – «Entrez avec moi dans l’autre chambre», dit-il, et là, il indiqua précisément celui qui avait besoin de lui. Alexandre Ignatievitch ne racontait pas ce qui lui était arrivé après, mais il sortit de là blanc comme un mouchoir… La même chose est arrivée avec une grande dame de la haute société. Elle aussi est sortie de là, pâle comme une morte, tout en larmes, étonnée de ses prédictions et de son éloquence…

– C’est bizarre… Mais maintenant, il ne s’occupe pas de cela?

– C’est interdit de la façon la plus formelle. On cite des cas extraordinaires… Un jeune lieutenant, l’espoir et l’orgueil d’une famille aristocratique, ayant souri en le regardant, il lui dit, très fâché: «Qu’as-tu à rire? Dans trois jours, voilà ce que tu seras.» Et il croisa les bras, représentant par ce geste un cadavre…

– Eh bien?

– Je n’ose le croire, mais on dit que la prédiction s’est réalisée… Il a ce don, Vassili Mihaïlovitch. Vous avez souri à mon récit… Je sais que vous êtes beaucoup plus instruit que moi. Mais moi, j’y crois. Ce n’est pas un charlatan. Pouchkine lui-même parle de quelque chose de semblable dans ses œuvres.

– Hum! Je ne veux pas vous contredire…

– Il me semble que vous m’avez dit qu’il ne vit pas seul?

– Je ne sais pas… Je crois qu’avec lui vit sa fille…

– Sa fille?

– Oui, ou peut-être sa femme. Je sais qu’avec lui vit une femme… Je l’ai vue en passant… Mais je n’ai pas fait attention.

– Hum! C’est bizarre…

Le jeune homme devint pensif. Iaroslav Ilitch s’attendrit. Il était touché d’avoir vu un vieil ami, et d’avoir raconté assez joliment quelque chose d’intéressant. Il restait assis, sans quitter des yeux Vassili Mihaïlovitch, et fumait sa pipe. Mais, tout d’un coup, il sursauta et en hâte se prépara.

– Une grande heure passée, et moi qui ai oublié!… Cher Vassili Mihaïlovitch, encore une fois je remercie le sort qui nous a réunis, mais il est temps de partir. Permettez-moi d’aller vous rendre visite dans votre docte demeure?

– S’il vous plaît. J’en serai très heureux. J’irai moi-même vous voir, aussitôt que je le pourrai…

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