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Fédor Dostoïevski: La Logeuse

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Fédor Dostoïevski La Logeuse

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Ordynov est un jeune homme très instruit, détaché de la société, enfermé dans le monde imaginaire de sa pensée et de ses rêves. Il est occupé à écrire une histoire de l'Église. C'est, en outre, un exalté, qui a parfois des crises d'épilepsie (maladie dont Dostoïevski était atteint). Être solitaire, plein de passions refoulées qui n'attendent que le moment de jaillir de son cœur, Ordynov s'éprend de la belle logeuse, dont il ne sait si elle est la fille ou la femme d'un vieillard énigmatique, une espèce de devin qui prédit le sort aux hommes et qui est lui-même sujet à l'épilepsie… Tout le récit se déroule dans une atmosphère onirique, où le héros peut à peine distinguer ses rêves du monde réel.

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Il se sentait mourir, tomber en poussière, sans aucune résurrection possible et pour toujours. Il voulait fuir, mais dans tout l’univers il n’y avait pas un coin pour le cacher. Enfin, dans un accès de désespoir, il tendit toutes ses forces, cria et s’éveilla…

Il était couvert d’une sueur glacée. Autour de lui régnait un silence de mort dans une nuit profonde. Cependant il lui semble que quelque part continue son conte merveilleux, qu’une voix rauque entame en effet une longue conversation sur le sujet qu’il connaît. Il entend qu’on parle de forêts sombres, de bandits extraordinaires, d’un jeune gaillard courageux, vaillant, presque Stenka Razine lui-même, d’ivrognes gais, de haleurs, d’une belle jeune fille, de la Volga. Est-ce un rêve? Entend-il cela réellement?

Il demeura toute une heure couché, les yeux ouverts, sans remuer un membre, dans un engourdissement d’épouvante. Enfin il se leva prudemment, constata avec joie que le terrible mal n’avait pas encore épuisé toutes ses forces. Le délire s’évanouissait; la réalité commençait.

Il remarqua qu’il était habillé comme pendant sa conversation avec Catherine et que, par conséquent, il ne s’était pas écoulé beaucoup de temps depuis qu’elle l’avait quitté. Le feu de la décision coulait dans ses veines. Par hasard, il toucha avec sa main un grand clou, enfoncé dans la cloison le long de laquelle on avait installé son lit. Il le saisit, s’y suspendit de tout son corps et arriva ainsi à une fente par où un mince rai de lumière filtrait dans sa chambre. Il appliqua l’œil contre cette fente, et, retenant son souffle, regarda.

Dans un coin de la petite chambre des maîtres, il y avait un lit devant lequel était placée une table couverte d’un tapis. De nombreux livres d’un grand format ancien, reliés, rappelant les livres liturgiques, étaient posés sur la table. Dans un angle était appendue une icône, aussi ancienne que celle de sa chambre, devant laquelle brûlait une veilleuse. Le vieux Mourine, malade, était couché sur le lit. Il paraissait torturé par la souffrance. Il était pâle comme un mort. Il était enveloppé d’une couverture de fourrure. Un livre était ouvert sur ses genoux. Sur un banc, près du lit, était allongée Catherine. Un de ses bras enlaçait la poitrine du vieillard, et sa tête était appuyée sur son épaule. Elle fixait sur lui des yeux attentifs, enfantins, étonnés et semblait écouter avec une avidité extraordinaire ce que lui racontait Mourine. Par moments, la voix du narrateur se haussait; son visage pâle s’animait; il fronçait les sourcils, ses yeux brillaient, et Catherine paraissait pâlir de peur et d’émotion. Alors quelque chose ressemblant à un sourire se montrait sur le visage du vieillard et Catherine aussi commençait à sourire doucement. Parfois des larmes paraissaient dans ses yeux. Alors le vieillard lui caressait doucement la tête comme à un enfant, et elle l’étreignait encore plus fortement de son bras nu, brillant comme la neige, et, plus amoureusement encore, se penchait sur sa poitrine.

Ordynov se demandait si ce n’était pas son rêve qui continuait; même il en était sûr; mais son sang affluait dans sa tête et les artères de ses tempes battaient si fortement qu’il avait mal.

Il lâcha le clou, descendit du lit, et, en chancelant, s’avança comme un somnambule, ne comprenant pas l’excitation qui flambait comme un incendie dans son sang. Il arriva ainsi jusqu’à la porte de son logeur et la poussa violemment. Le loquet rouillé tomba et, dans le fracas et le bruit, il se trouva au milieu de la chambre.

Il vit comment Catherine, tout d’un coup, tressaillit, comment les yeux du vieillard brillèrent méchamment sous les sourcils froncés, et comment, soudain, la rage déforma son visage. Puis le vieillard, sans le quitter des yeux, chercha d’une main tremblante le fusil accroché au mur. Ordynov vit ensuite briller le canon du fusil dirigé par une main peu sûre, tremblante de fureur, contre sa poitrine… Le coup éclata. Un cri sauvage, qui n’avait presque rien d’humain, y répondit, et, quand se fut dissipée la fumée, un spectacle horrible frappa Ordynov.

Tremblant de tout son corps il se pencha sur le vieillard. Mourine était étendu sur le sol, le visage crispé, de l’écume sur ses lèvres grimaçantes. Ordynov comprit que le malheureux avait une crise d’épilepsie. Avec Catherine il se porta à son secours…

III.

Ordynov passa une mauvaise nuit. Le matin il sortit de bonne heure, malgré sa faiblesse et la fièvre qui ne l’avait pas quitté. Dans la cour il rencontra encore le portier. Cette fois le Tatar, du plus loin qu’il l’aperçut, ôta son bonnet et le regarda avec curiosité. Ensuite, il prit résolument son balai en jetant les yeux, de temps en temps, sur Ordynov qui s’approchait lentement.

– Eh bien? Tu n’as rien entendu, cette nuit? demanda celui-ci.

– Oui, j’ai entendu.

– Qu’est-ce que c’est que cet homme? Qui est-il?

– C’est toi qui as loué, c’est à toi de savoir; moi je suis un étranger.

– Mais parleras-tu un jour! s’écria Ordynov hors de lui, en proie à une irritation maladive.

– Mais qu’est-ce que j’ai fait? C’est ta faute. Tu les as effrayés. En bas le fabricant de cercueils est sourd; eh bien, il a tout entendu. Et sa femme, qui est également sourde, a tout entendu aussi. Même, dans l’autre cour, c’est loin pourtant, on a entendu aussi. Voilà, j’irai chez le commissaire…

– J’irai moi-même, dit Ordynov, et il se dirigea vers la porte cochère.

– Comme tu voudras. Mais c’est toi qui as loué… Monsieur, Monsieur, attends!…

Ordynov regarda le portier, qui, par déférence, toucha son bonnet.

– Eh bien?

– Si tu y vas, je préviendrai le propriétaire…

– Et puis, quoi?

– Il vaut mieux que tu partes d’ici.

– Tu n’es qu’un sot.

Ordynov voulut s’en aller.

– Monsieur! Monsieur! Attends… Et le portier porta de nouveau la main à son bonnet et laissa voir ses dents.

– Monsieur! Pourquoi as-tu chassé un pauvre homme? Chasser un pauvre homme, c’est un péché. Dieu ne le permet pas.

– Écoute… Prends cela… Qui est-il?

– Qui il est?

– Oui.

– Je le dirai, même sans argent.

Le portier prit son balai, en donna deux coups, ensuite s’arrêta et regarda Ordynov attentivement et avec importance.

– Tu es bon, Monsieur, mais si tu ne veux pas vivre avec un brave homme, à ta guise. Voilà ce que je te dirai…

Et le Tatar regarda Ordynov d’une façon encore plus expressive, puis se mit à balayer, comme s’il était fâché. Enfin, prenant l’air d’avoir terminé quelque affaire importante, il s’approcha mystérieusement d’Ordynov, et, avec une mimique expressive, prononça:

– Lui, voilà ce qu’il est…

– Quoi? Qu’est-ce que cela veut dire?

– Il n’a pas d’esprit.

– Quoi?

– Oui; l’esprit est parti, répéta-t-il encore d’un ton plus mystérieux. Il est malade. Il possédait un grand bateau, puis un second, puis un troisième; il parcourait la Volga. Moi-même j’en suis, de la Volga. Il avait aussi une usine; mais tout a brûlé. Et il n’a plus sa tête…

– Il est fou?

– Non, non, fit lentement le Tatar, pas fou. C’est un homme spirituel. Il sait tout, il a lu beaucoup de livres et prédit aux autres toute la vérité… Ainsi l’un vient et donne deux roubles; un autre, trois roubles, quarante roubles. Il regarde le livre et voit toute la vérité. Mais l’argent sur la table; sans argent, rien…

Ici le Tatar, qui entrait trop dans les intérêts de Mourine, eut un rire joyeux.

– Alors quoi! Il est sorcier?

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