Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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Puis, lors de son histoire avec Nastasie Philippovna, il s’était soudain avisé que l’argent était le moyen d’arriver à tout. À cette époque-là, il ne se passait pas de jour qu’il ne se répétât: «S’il faut faire une vilenie, faisons-la!» Il éprouvait à se tenir ce langage une satisfaction mêlée d’une certaine appréhension. «Si une vilenie est nécessaire, qu’elle soit au moins poussée à fond!» se disait-il à chaque instant pour se donner du cœur. «La routine hésite en pareil cas; mais nous, nous n’hésiterons point!»

Ayant échoué auprès d’Aglaé et se sentant accablé par les circonstances, il avait perdu tout courage et porté au prince l’argent que lui avait jeté une femme démente après l’avoir reçu d’un homme non moins fou. Par la suite, il se repentit mille fois de cette restitution, mais sans jamais cesser d’en tirer vanité. Il pleura sans répit pendant les trois jours que le prince passa à Pétersbourg. Mais ce fut aussi pendant ces trois jours que mûrit sa haine à l’égard de celui-ci; il ne lui pardonnait point la commisération déplacée avec laquelle il l’avait regardé faire un acte – la restitution d’une pareille somme – «dont bien des gens n’auraient pas eu le courage».

Il s’avouait noblement que l’unique cause de toute son angoisse était le déchirement incessant de sa vanité, et ce sentiment le torturait. Ce n’est que beaucoup plus tard qu’il se rendit compte et se convainquit de la tournure sérieuse qu’auraient pu prendre ses affaires avec une créature aussi pure et aussi étrange qu’Aglaé. Alors le repentir le rongea; il abandonna son service et tomba dans la mélancolie et l’abattement.

Il vivait maintenant chez Ptitsine, qui l’entretenait ainsi que son père et sa mère. Il affichait du mépris pour lui, mais écoutait ses conseils et était presque toujours assez prudent pour les solliciter. Une chose entre autres le fâchait, c’était de voir que Ptitsine ne se souciait pas de devenir un Rothschild et n’assignait pas ce but à son ambition. «Puisque tu es un usurier, sois-le au moins jusqu’au bout; pressure les gens, soutire-leur de l’argent, sois un caractère, deviens roi en Israël!»

Ptitsine était un homme modeste et paisible: il se contentait de sourire; un jour cependant, il jugea nécessaire d’avoir une explication sérieuse avec Gania et s’en acquitta avec une certaine dignité. Il lui démontra qu’il ne faisait rien que d’honnête et qu’il n’y avait aucune raison de le traiter de juif; que si l’argent était à ce taux-là, il n’y était pour rien; que sa façon de procéder était correcte et probe; qu’en somme, il n’était qu’un courtier dans ces sortes de transactions et qu’enfin, grâce à sa ponctualité en affaires, il commençait à jouir d’une excellente réputation auprès de gens tout à fait distingués, si bien que la champ de ses opérations s’élargissait. «Je ne deviendrai pas Rothschild, ajoutait-il en souriant, et n’ai pas de motif de le devenir; j’aurai une maison, peut-être même deux, sur la Liteinaia, et je m’en tiendrai là.» Il pensait à part soi: «qui sait? peut-être bien trois aussi!» mais il n’exprimait jamais ce rêve et le gardait dans son for intérieur. La nature aime et choie les gens de cette espèce; elle gratifiera Ptitsine non de trois mais de quatre maisons, précisément parce que, dès son enfance, il s’est rendu compte qu’il ne serait jamais un Rothschild. Par contre, elle n’ira certainement pas au delà de quatre maisons; ce sera la limite de la fortune de Ptitsine.

D’un caractère tout différent était la sœur de Gabriel Ardalionovitch. Elle aussi avait de véhéments désirs, mais plus opiniâtres encore que fougueux. Elle avait beaucoup de bon sens dans la conduite d’une affaire et ne s’en départait point quand cette affaire touchait à son terme. Elle aussi, à la vérité, était de ces gens «médiocres» qui rêvent d’être originaux; mais, en revanche, elle s’était très vite rendu compte qu’elle n’avait pas une ombre d’originalité personnelle et elle ne s’en affligeait pas outre mesure; qui sait? peut-être par l’effet d’un sentiment particulier d’orgueil. Elle fit, avec beaucoup de décision, ses premiers pas dans la vie pratique en épousant M. Ptitsine. Mais, à cette occasion, elle ne se dit point: «puisqu’il faut faire des bassesses, faisons-les jusqu’au bout, pourvu que j’atteigne mon but», comme n’eût pas manqué de s’exprimer en pareil cas Gabriel Ardalionovitch (c’étaient même presque les termes dont il s’était servi en donnant, comme frère aîné, son approbation au mariage). Bien loin de là: Barbe Ardalionovna s’était mariée après s’être positivement assurée que son futur époux était un homme modeste, agréable, presque cultivé et incapable pour rien au monde de commettre une grosse vilenie. Des petites vilenies, Barbe Ardalionovna n’avait cure: ce sont des bagatelles, et qui, d’ailleurs, en est exempt? On ne peut prétendre à l’idéal! En outre, elle savait qu’en se mariant, elle assurerait un asile à sa mère, à son père et à ses frères. Voyant son frère malheureux, elle voulait lui venir en aide, en dépit de tous les précédents malentendus de famille. Ptitsine poussait Gania, amicalement cela va de soi, à entrer dans l’administration. Il lui disait parfois, sur un ton de plaisanterie: «Tu méprises les généraux et le généralat, mais regarde bien: «ils» finiront tous par devenir généraux à leur tour; si tu vis, tu le verras.» – «Mais, pensait sarcastiquement Gania, où prennent-ils que je méprise les généraux et le généralat?»

Pour pouvoir aider son frère, Barbe Ardalionovna avait résolu d’élargir son champ d’action; elle s’introduisit chez les Epantchine en se prévalant surtout de souvenirs d’enfance; elle et son frère avaient joué, quand ils étaient en bas âge, avec les demoiselles Epantchine. Remarquons ici que, si elle avait poursuivi quelque chimère en se faisant recevoir chez les Epantchine, elle serait peut-être sortie de la catégorie dans laquelle elle-même s’était confinée; mais ce n’était pas une chimère qu’elle poursuivait; elle se guidait d’après un calcul assez raisonnable qu’elle fondait sur la manière d’être de cette famille. Elle avait étudié sans relâche le caractère d’Aglaé. Elle s’était assigné pour tâche de les ramener tous deux, Aglaé et son frère, l’un vers l’autre. Peut-être obtint-elle quelque résultat. Peut-être aussi commit-elle l’erreur de faire trop de fond sur Gania et d’attendre de lui ce qu’il ne pouvait donner en aucun temps ni sous aucune forme. En tout cas, elle manœuvra assez adroitement du côté des Epantchine: des semaines se passaient sans qu’elle prononçât le nom de son frère; elle se montrait toujours d’une droiture et d’une sincérité parfaites; sa contenance était simple, mais digne. Elle ne craignait point de scruter le fond de sa conscience, car elle n’y trouvait rien à se reprocher, et c’était pour elle un surcroît de force. Parfois seulement elle se découvrait un certain penchant à la colère, un très vif amour-propre et peut-être même une vanité piétinée; elle en faisait l’observation surtout à certains moments, entre autres presque chaque fois qu’elle sortait de chez les Epantchine.

Et voici que, cette fois encore, elle était d’humeur chagrine en revenant de chez eux. Sous cette humeur perçait une expression d’arrière raillerie. Ptitsine habitait à Pavlovsk une maison de bois de piètre apparence mais spacieuse, qui donnait sur une route poussiéreuse. Cette maison allait bientôt devenir sa propriété, si bien qu’il était déjà en train de la revendre à un tiers. En gravissant le perron, Barbe Ardalionovna entendit un tapage extraordinaire à l’étage supérieur; c’étaient son frère et son père qui vociféraient. Elle entra dans la salle et aperçut Gania qui courait d’un bout de la pièce à l’autre, pâle de colère et prêt à s’arracher les cheveux. À cette vue, son visage s’assombrit et elle se laissa tomber d’un air las sur le divan, sans ôter son chapeau. Elle savait que, si elle se taisait une minute de plus et ne s’enquérait pas de la cause de cette agitation, son frère ne manquerait pas de se fâcher; aussi s’empressa-t-elle de le questionner:

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