Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
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– N’était-ce pas une moquerie? En es-tu sûre?
– Non, ce n’était pas une moquerie, et c’est ce qu’il y a d’étrange.
– Est-elle ou non au courant de l’affaire du vieux? qu’en penses-tu?
– On ignore cette affaire chez eux; cela ne fait aucun doute pour moi. Mais tu me donnes l’idée qu’Aglaé, elle, pourrait bien la connaître. Elle est seule au courant, car ses sœurs ont également été surprises de l’entendre me charger avec autant de sérieux de saluer notre père. Et pourquoi serait-ce justement à lui qu’elle enverrait ses salutations? Si elle connaît l’affaire, c’est que le prince la lui a racontée!
– Point n’est besoin d’être malin pour savoir qui la lui a racontée! Un voleur! Il ne manquait plus que cela. Un voleur dans notre famille, et le «chef de familier!
– Allons, c’est un enfantillage! s’écria Barbe en se fâchant pour tout de bon. – Une histoire d’ivrognes, rien de plus. Et qui l’a inventée? Lébédev, le prince… de jolis personnages eux-mêmes, des phénix d’intelligence! Je n’attache pas la moindre importance à cet incident.
– Le vieux est un voleur et un ivrogne, poursuivit Gania en épanchant sa bile; – moi, je suis un gueux; le mari de ma sœur est un usurier. Il y avait chez nous de quoi séduire Aglaé: une belle famille en vérité!
– Ce mari de ta sœur, cet usurier te…
– Me nourrit, n’est-ce pas? Ne te gêne pas, je t’en prie.
– Pourquoi t’emportes-tu? fit Barbe en se ressaisissant. Tu ne comprends rien; tu es comme un écolier. Tu crois que tout ceci a pu te nuire aux yeux d’Aglaé? Tu ne connais pas son caractère; elle est capable de repousser le parti le plus magnifique pour s’enfuir avec un étudiant et accepter de mourir de faim auprès de lui dans un grenier; voilà son rêve! Tu ne t’es jamais avisé à quel point tu te serais rendu intéressant à ses yeux si tu avais été capable de supporter notre situation avec fermeté et fierté. Le prince l’a empaumée d’abord parce qu’il ne l’a pas cherchée, ensuite parce qu’il passe auprès de tout le monde pour un idiot. La seule perspective de mettre sa famille sens dessus dessous à cause de lui, voilà ce qui l’enchante à présent! Ah! vous autres hommes, vous ne comprenez rien!
– C’est bien, nous verrons si nous comprenons ou ne comprenons pas, murmura Gania d’un air énigmatique. Mais j’aurais tout de même bien voulu qu’elle ne connût pas l’affaire du vieux. Je pensais que le prince tiendrait sa langue et n’ébruiterait rien, Il avait réussi à contenir Lébédev; même à moi, en dépit de mon insistance, il n’a pas voulu tout raconter…
– Tu vois donc toi-même que l’affaire a été colportée sans qu’il y ait contribué. Mais que t’importe maintenant? Qu’espères-tu? Et s’il te restait une espérance, cela ne pourrait que te donner à ses yeux l’auréole du martyre.
– Allons, malgré tout son romantisme elle aurait peur du scandale! Tout a ses limites, et nul ne s’engage au delà d’une certaine mesure; vous êtes toutes les mêmes.
– Peur, Aglaé? s’écria Barbe en lançant à son frère un regard de mépris. – Ton âme est bien basse! Vous ne valez pas plus cher les uns que les autres. Qu’on la regarde comme ridicule et extravagante, passe! Mais elle est en revanche mille fois plus noble de caractère que nous tous.
– Bon, cela va bien, ne te fâche pas! murmura de nouveau Gania d’un air suffisant.
– Je plains seulement ma mère, poursuivit Barbe. Je crains que l’histoire de mon père ne soit arrivée à ses oreilles. J’en ai bien peur!
– Elle la connaît sûrement, fit observer Gania.
Barbe s’était levée pour monter à l’étage supérieur, chez Nina Alexandrovna. Elle s’arrêta et regarda son frère d’un air intrigué.
– Qui donc a pu le lui dire?
– Hippolyte, probablement. Je présume qu’aussitôt installé chez nous, il n’aura rien eu de plus pressé que de raconter cela à notre mère.
– Mais dis-moi, je te prie, comment il peut connaître cette affaire? Le prince et Lébédev sont convenus de n’en parler à personne, et Kolia lui-même l’ignore.
– Hippolyte? Il a appris cela tout seul. Tu ne peux te figurer combien cet être-là est rusé et cancanier, ni quel flair il possède pour découvrir toutes les histoires malpropres, tout ce qui a un caractère scandaleux. Tu peux le croire ou ne pas le croire, moi je suis convaincu qu’il a déjà réussi à prendre de l’ascendant sur Aglaé. Si ce n’est pas, ce sera. Rogojine est également entré en rapport avec lui. Comment le prince ne s’en aperçoit-il pas? Et quelle envie cet Hippolyte a maintenant de me jouer un mauvais tour! Il me regarde comme un ennemi personnel; je l’ai compris depuis longtemps, mais je me demande à quoi cela rime de la part d’un moribond! Il a affaire à forte partie; tu verras: ce n’est pas à lui mais à moi que restera le dernier mot.
– Pourquoi l’avoir fait venir ici, si tu le hais à ce point? Et est-ce la peine de vouloir avoir le dernier mot avec lui?
– C’est toi-même qui m’as conseillé de l’amener ici.
– Je pensais qu’il serait utile. Mais sais-tu qu’il est lui-même tombé amoureux d’Aglaé et qu’il lui a écrit? On m’a interrogée… C’est tout juste s’il n’a pas écrit à Elisabeth Prokofievna.
– Sous ce rapport il n’est pas dangereux! dit Gania en ricanant malignement. – D’ailleurs il doit s’agir d’autre chose. Qu’il soit amoureux, c’est bien possible, car c’est un gamin! Mais… il ne se mettra pas à écrire des lettres anonymes à la vieille. C’est une nullité si fielleuse, si infatuée d’elle-même!… Je suis certain, je sais à n’en pas douter qu’il m’a dépeint à elle comme un intrigant, c’est par là qu’il a commencé. J’ai été assez bête, je l’avoue, pour avoir au début la langue trop longue avec lui; je pensais qu’il servirait mes intérêts, ne fût-ce que pour se venger du prince; c’est un individu si sournois! Oh! maintenant, je sais à quoi m’en tenir sur lui! Quant à ce vol, c’est par sa mère, la capitaine, qu’il en a eu connaissance. C’est pour elle que le vieux s’est décidé à faire le coup. De but en blanc Hippolyte m’a appris que le «général» avait promis quatre cents roubles à sa mère. Il a dit cela tout de go, sans circonlocutions. Alors j’ai tout compris. Il me regardait dans les yeux avec une sorte de volupté. Il l’a sûrement répété à maman, rien que pour le plaisir de lui déchirer le cœur. Et pourquoi ne meurt-il pas, dis-le-moi, je t’en prie? Ne s’était-il pas engagé à mourir dans les trois semaines? Et depuis qu’il est ici, il a engraissé! Sa toux commence à passer; il a même dit hier soir que, depuis deux jours déjà, il ne crachait plus le sang.
– Mets-le dehors.
– Je ne le hais pas, je le méprise, fit Gania d’un air superbe. – Et puis, oui, je le hais, soit! s’exclama-t-il subitement dans un transport de colère. – Et je le lui dirai en face, même s’il est sur son lit d’agonie! Si tu pouvais lire sa confession, Dieu! quelle naïve impudence! C’est le lieutenant Pirogov, c’est Nozdriov [35]au tragique, et surtout c’est un gamin! Avec quel plaisir je l’aurais fessé à ce moment-là, justement pour l’étonner. Maintenant il veut se venger sur tout le monde d’avoir raté son effet l’autre jour… Mais qu’est-ce qu’il y a? le vacarme recommence là-haut! Voyons, à la fin, qu’est-ce que cela signifie? je ne tolérerai pas cela! s’écria-t-il en s’adressant à Ptitsine qui rentrait dans la pièce. – Qu’est-ce que c’est? À quoi n’en arrivera-t-on pas chez nous?… C’est… c’est…
Mais le bruit se rapprochait rapidement. La porte s’ouvrit soudain et le vieil Ivolguine, plein de colère, congestionné, bouleversé, hors de lui, s’élança lui aussi vers Ptitsine. À sa suite entrèrent Nina Alexandrovna, Kolia et, en dernier, Hippolyte.
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