Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
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– Toujours la même histoire?
– Comment, la même histoire! s’écria Gania. La même histoire? Non, ce n’est plus la même histoire; c’est maintenant le diable sait quoi! Le vieux est en train de devenir enragé… La mère hurle. Par Dieu! Barbe, tu le prendras comme tu voudras, mais je le flanquerai à la porte, ou bien… ou bien je vous quitterai moi-même! ajouta-t-il, sans doute en s’avisant qu’on ne peut chasser les gens d’un logis qui n’est pas le sien.
– Il faut avoir de l’indulgence, murmura Barbe.
– De l’indulgence pour quoi? pour qui? repartit Gania, enflammé de colère. Pour ses turpitudes? Non, dis ce que tu voudras, c’est impossible! Impossible, impossible, impossible! Et quelles manières! c’est lui qui se met dans son tort et il le prend d’encore plus haut: «Je ne veux pas passer par la porte, abats la muraille!»… Qu’as-tu? Ton visage est tout défait.
– Mon visage n’a rien d’extraordinaire, répliqua Barbe avec humeur.
Gania la regarda plus attentivement.
– Tu as été là-bas? demanda-t-il soudain.
– Oui.
– Attends un instant, les cris recommencent. Quelle honte, et dans un pareil moment encore!
– Un pareil moment? Le moment présent n’a rien de particulier.
Gania fixa sur sa sœur un regard encore plus pénétrant.
– Tu as appris quelque chose? demanda-t-il.
– Bien d’inattendu, du moins. J’ai appris que tout ce que l’on supposait était vrai. Mon mari a été plus clairvoyant que nous deux; ce qu’il a prédit dès le début est un fait accompli. Où est-il?
– Il est sorti. Qu’est-ce qui est un fait accompli?
– Le prince est officiellement fiancé; c’est une affaire réglée. Ce sont les aînées qui me l’ont dit. Aglaé a donné son consentement; on a même cessé de faire des cachotteries. (Jusqu’ici tout était là-bas entouré de mystère.) Le mariage d’Adélaïde est encore différé afin que les deux noces puissent être célébrées simultanément, le même jour; quelle poésie! Un vrai poème! Tu ferais mieux de composer un épithalame que de courir inutilement à travers la chambre. La Biélokonski sera ce soir chez eux; elle est arrivée à propos; il y aura des invités. On le présentera à la princesse, bien qu’elle le connaisse déjà; on annoncera, semble-t-il, à cette occasion la nouvelle des fiançailles. On craint seulement qu’en entrant dans le salon où se tiendront les invités il ne fasse tomber et ne casse quelque objet, ou bien que lui-même ne s’étale par terre; il en est bien capable.
Gania écouta avec beaucoup d’attention, mais, au grand étonnement de sa sœur, cette nouvelle si accablante pour lui n’eut pas autrement l’air de l’accabler.
– Eh bien! c’était clair! dit-il après un moment de réflexion. – Ainsi tout est fini! ajouta-t-il avec un sourire étrange en regardant la figure de sa sœur d’un air astucieux et en continuant à arpenter la chambre de long en large, quoique avec moins d’agitation.
– C’est encore heureux, que tu prennes la chose avec philosophie; vraiment j’en suis bien aise, dit Barbe.
– Oui, on en est débarrassé; toi du moins.
– Je crois t’avoir servi sincèrement, sans discuter ni t’importuner; je ne t’ai pas demandé quel bonheur, tu comptais trouver auprès d’Aglaé.
– Mais est-ce que j’ai… cherché le bonheur auprès d’Aglaé?
– Allons, je t’en prie, ne joue pas au philosophe! Il en était certainement ainsi. Mais notre compte est réglé: nous avons été des dupes. Je t’avouerai que je n’ai jamais regardé ce mariage comme une affaire sérieuse; si je m’en suis occupée, c’est seulement «à tout hasard» et en tablant sur le drôle de caractère d’Aglaé; je voulais surtout t’être agréable. Il y avait quatre-vingt-dix chances sur cent pour que ce projet avortât. Maintenant encore, je ne sais pas moi-même ce que tu en attendais.
– À présent vous allez me pousser, ton mari et toi, à prendre du service; je vais entendre des sermons sur la persévérance et la force de volonté, sur la nécessité de me contenter de peu, et ainsi de suite; je connais cela par cœur, fit Gania en éclatant de rire.
«Il a une nouvelle idée en tête!» pensa Barbe.
– Et là-bas, comment les parents prennent-ils la chose? Ils sont contents? demanda brusquement Gania.
– Ils n’en ont guère l’air. D’ailleurs, tu peux en juger par toi-même; si Ivan Fiodorovitch est satisfait, la mère a des appréhensions; déjà auparavant elle répugnait à voir en lui un fiancé pour sa fille; c’est chose connue.
– Ce n’est pas ce qui m’intéresse; le prince est un fiancé impossible, inimaginable, c’est clair. Je parle de la situation présente: où en est-on maintenant? A-t-elle donné son consentement formel?
– Jusqu’ici elle n’a pas dit «non»; voilà tout. Mais avec elle il n’en pouvait être autrement. Tu sais à quelles extravagances l’ont portée jusqu’ici sa timidité et sa pudeur. Dans son enfance elle se fourrait dans les armoires et y restait blottie deux ou trois heures, rien que pour éviter de paraître devant le monde. Depuis elle a grandi comme une perche, mais le caractère est resté le même. Tu sais, j’ai des raisons de croire qu’il y a en effet dans cette affaire quelque chose de sérieux, même de son côté. Il paraît que du matin au soir elle rit à gorge déployée en pensant au prince; c’est pour donner le change; elle trouve sûrement l’occasion de lui glisser chaque jour un petit mot dans le creux de l’oreille, car il est aux anges, il rayonne… On dit qu’il est impayable. C’est d’eux que je le tiens. Il m’a semblé aussi que les aînées se moquaient ouvertement de moi.
La figure de Gania finit par s’assombrir. Peut-être Barbe s’était-elle à dessein étendue sur ce chapitre pour sonder les véritables pensées de son frère. Mais à ce moment les vociférations reprirent à l’étage supérieur.
– Je le mettrai à la porte, rugit Gania, comme enchanté de trouver un dérivatif à son dépit.
– Et alors il recommencera à déblatérer partout contre nous, comme il l’a fait hier?
– Comment hier? Qu’est-ce à dire? Hier? Mais est-ce que… demanda Gania avec une soudaine épouvante.
– Ah! mon Dieu! est-ce que tu ne sais pas! se reprit Barbe.
– Comment… alors, c’est vrai qu’il est allé là-bas? s’exclama Gania, pourpre de honte et de colère. – Mon Dieu, mais, toi qui en reviens, as-tu appris quelque chose? Le vieux y est-il allé? Oui ou non?
Et il se précipita vers la porte. Barbe s’élança derrière lui et le saisit de ses deux mains.
– Eh bien! quoi? Où vas-tu? dit-elle. Si tu le mets dehors en ce moment, il nous en fera encore voir de pires. Il ira chez tout le monde!…
– Qu’a-t-il fait là-bas? Qu’a-t-il dit?
– Elles n’ont pas su me le répéter clairement parce qu’elles ne l’ont pas compris. Je sais seulement qu’il leur a fait peur à toutes. Il venait pour Ivan Fiodorovitch, mais celui-ci était absent; alors il a demandé Elisabeth Prokofievna. Il a commencé par la prier de lui trouver une place, de le faire entrer dans l’administration; puis il s’est mis à se plaindre de nous, de moi, de mon mari, de toi surtout… Il a débité un tas de choses.
– Tu n’as pas pu savoir lesquelles? demanda Gania, secoué d’un tremblement convulsif.
– Ce n’était guère aisé! Lui-même ne devait pas bien comprendre ce qu’il disait; peut-être aussi ne m’ont-elles pas tout raconté.
Gania se prit la tête dans les mains et courut vers une fenêtre. Barbe s’assit auprès de l’autre fenêtre.
– Elle est drôle, cette Aglaé! observa-t-elle à brûle-pourpoint. – Elle m’a arrêtée pour me dire: «Présentez à vos parents l’hommage particulier de ma considération personnelle; je trouverai certainement ces jours-ci l’occasion de voir votre papa.» Et elle a proféré cela sur un ton si sérieux! C’est bien étrange…
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