Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Ah! Moi qui croyais qu’il était… neuf heures et demie.

– Cela ne fait rien! dit-elle en riant. – Mais pourquoi n’êtes-vous pas venu tantôt? Peut-être vous a-t-on attendu.

– Je… pensais…, balbutia-t-il en s’en allant.

– Au revoir! Tout le monde en rira demain.

Il s’en retourna chez lui par le chemin qui contournait le parc. Son cœur battait, ses idées se brouillaient et tout revêtait autour de lui l’apparence du rêve. Tout à coup, cette même vision qui lui était déjà apparue deux fois au moment où il s’éveillait s’offrit à ses regards. La même femme sortit du parc et se campa devant lui, comme si elle l’avait attendu à cet endroit. Il tressaillit et s’arrêta; elle lui prit la main et la lui serra avec force. «Non, ce n’est pas une apparition!»

Et voici qu’elle était enfin face à face avec lui pour la première fois depuis leur séparation. Elle lui parlait, mais il la regardait en silence; son cœur gonflé lui faisait mal. Jamais il ne devait oublier cette rencontre et il éprouverait toujours la même douleur en l’évoquant. Comme une folle, elle se mit à genoux devant lui, au beau milieu de la route. Il recula avec épouvante, tandis qu’elle cherchait à ressaisir sa main pour l’embrasser. Et, de même que naguère dans son rêve, il voyait maintenant perler des larmes sur ses longs cils.

– Lève-toi! Lève-toi! lui chuchota-t-il avec effroi en cherchant à la redresser. – Lève-toi vite!

– Tu es heureux? Es-tu heureux? demanda-t-elle. Dis-moi seulement un mot: es-tu heureux maintenant? Aujourd’hui, en ce moment? Tu es allé chez elle? Que t’a-t-elle dit?

Elle ne se relevait pas, elle ne l’écoutait pas. Elle l’interrogeait fébrilement et parlait d’un ton précipité, comme si quelqu’un l’eût poursuivie.

– Je pars demain, comme tu l’as ordonné. Je ne reparaîtrai plus… C’est la dernière fois que je te vois, la dernière! C’est bien maintenant la dernière fois!

– Calme-toi. Relève-toi! proféra-t-il sur un ton de désespoir.

Elle le contemplait avidement en lui étreignant les mains.

– Adieu! dit-elle enfin.

Elle se leva et s’éloigna en toute hâte, presque en courant. Le prince vit surgir soudain, à côté d’elle, Rogojine qui la prit par la main et l’emmena.

– Attends-moi, prince! cria ce dernier; je reviens dans cinq minutes.

Il réapparut en effet au bout de cinq minutes. Le prince patientait au même endroit.

– Je l’ai mise en voiture, dit Rogojine; la calèche attendait là-bas, au coin de la route, depuis dix heures. Elle se doutait que tu passerais toute la soirée chez l’autre. Je lui ai communiqué exactement ce que tu m’as écrit tantôt. Elle ne lui adressera plus de lettres; c’est promis. Et, suivant ton désir, elle quittera demain Pavlovsk. Elle voulait te voir une dernière fois, bien que tu lui eusses refusé une entrevue; c’est ici que nous t’avons attendu, sur ce banc auprès duquel tu devais passer en revenant.

– C’est elle qui t’a amené?

– Et puis après? fit Rogojine avec un sourire. – Ce que j’ai vu ici ne m’a rien appris. N’as-tu donc pas lu les lettres?

– Et toi, vraiment, tu les as lues? demanda le prince, frappé de cette idée.

– Je crois bien! Elle-même me les a toutes montrées. Tu te rappelles l’allusion au rasoir, hé! hé!

– Elle est folle! s’exclama le prince en se tordant les main…

– Qui sait? peut-être pas, murmura Rogojine à demi-voix, comme en aparté.

Le prince ne répliqua point.

– Allons, adieu! dit Rogojine; moi aussi je pars demain. N’aie pas un mauvais souvenir de moi! Mais, dis-moi, mon cher, ajouta-t-il en faisant une brusque volte-face, – pourquoi n’as-tu pas répondu à sa question? Es-tu heureux ou non?

– Non, non et non! s’écria le prince avec l’expression d’un immense chagrin.

– Il ne manquerait plus que tu me dises «oui»! fit Rogojine en ricanant.

Et il s’éloigna sans se retourner.

QUATRIÈME PARTIE

I

Une semaine s’était écoulée depuis l’entrevue des deux héros de notre récit sur le banc vert. C’était par une radieuse matinée, Barbe Ardalionovna Ptitsine était allée faire quelques visites à des connaissances. Elle rentra, d’humeur fort chagrine, sur les dix heures et demie.

Il y a des gens dont il est malaisé de dire quelque chose qui les dépeigne d’emblée sous leur aspect le plus typique et le mieux caractérisé. Ce sont ceux qu’on est convenu d’appeler les gens «ordinaires», le «commun» et qui constituent, en effet, l’immense majorité de la société. Dans leurs romans et leurs nouvelles, les littérateurs s’évertuent en général à choisir des types sociaux et à les représenter sous la forme la plus pittoresque et la plus esthétique. Dans la vie, ces types ne se rencontrent aussi complets qu’à l’état d’exception, ce qui ne les empêche pas d’être presque plus réels que la réalité elle-même. Podkoliossine [32], en tant que type, est peut-être exagéré, mais ce n’est point une fiction. Combien de gens d’esprit, quand ils ont connu le Podkoliossine de Gogol, ont immédiatement trouvé, dans leurs amis et connaissances, des dizaines, voire des centaines d’individus qui ressemblaient à ce personnage comme une goutte d’eau à une autre goutte d’eau? Même avant Gogol, ils savaient que leurs amis ressemblaient à Podkoliossine; ce qu’ils ignoraient, c’était le nom à donner à ce type. Dans la réalité, il est bien rare que les fiancés se sauvent en sautant par la fenêtre au moment de se marier, car, toute autre considération à part, c’est un geste qui n’est pas à la portée de chacun. Cependant, beaucoup de fiancés, entre les gens estimables et non dépourvus d’esprit, se sont sentis, au moment de se marier, dans l’état d’âme de Podkoliossine. Tous les maris ne crient pas non plus, à tout propos: «Tu l’as voulu, George Dandin [33]». Mais, mon Dieu, combien de millions et de millions de fois les maris de tout l’univers n’ont-ils pas répété ce cri du cœur après leur lune de miel, quand ce n’était pas le lendemain de leur noce?

Ainsi, sans nous étendre davantage sur cette question, bornons-nous à constater que, dans la vie réelle, les reliefs caractéristiques de ces personnages s’estompent, mais que tous ces George Dandin et tous ces Podkoliossine existent en vérité: ils s’agitent et circulent quotidiennement devant nous, mais sous des traits atténués. Ajoutons, pour en finir et épuiser ce sujet, que le type intégral de George Dandin, tel que l’a créé Molière, peut bien se rencontrer dans la vie, mais rarement; et terminons là-dessus ce développement qui commence à tourner à la critique littéraire de revue.

Néanmoins, une question se pose toujours à nous: que doit faire un romancier qui présente à ses lecteurs des types tout à fait «ordinaires» pour les rendre tant soit peu intéressants? Il est absolument impossible de les exclure du récit, car ces gens ordinaires constituent à chaque instant, et pour la plupart, une trame nécessaire aux divers événements de la vie; en les éliminant, on nuirait à la véracité de l’œuvre. D’autre part, peupler les romans de types ou simplement de personnages étranges et extraordinaires, serait tomber dans l’invraisemblance, voire dans l’insipidité. À notre avis, l’auteur doit s’efforcer de découvrir des nuances intéressantes et suggestives, même chez les gens ordinaires. Mais lorsque, par exemple, la caractéristique même de ces gens réside dans leur sempiternelle vulgarité, ou, mieux encore, lorsqu’en dépit de tous leurs efforts pour sortir de la banalité et de la routine, ils y retombent irrémédiablement, alors ils acquièrent une certaine valeur typique; ils deviennent représentatifs de la médiocrité qui ne veut pas rester ce qu’elle est et qui vise à tout prix à l’originalité et à l’indépendance, sans disposer d’aucun moyen pour y parvenir.

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