Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– C’est évidemment tout, mon ami; aucun doute que ce ne soit tout! proféra d’un ton digne Elisabeth Prokofievna.

– Très bien, prince! dit Aglaé en entrant brusquement dans la pièce; je vous remercie de tout cœur de m’avoir jugée incapable de m’abaisser ici à un mensonge. Êtes-vous satisfaite, maman, ou avez-vous l’intention de pousser plus loin l’interrogatoire?

– Tu sais bien qu’il ne m’est jamais arrivé jusqu’ici d’avoir à rougir devant toi… quoique, peut-être, tu y eusses pris plaisir, répliqua Elisabeth Prokofievna, du ton de quelqu’un qui donne une leçon. – Adieu, prince! Excusez-moi de vous avoir dérangé. J’espère que vous resterez convaincu de mon invariable estime à votre égard.

Le prince fit aussitôt un salut à la mère et à la fille, puis se retira sans dire mot. Alexandra et Adélaïde esquissèrent un sourire et se mirent à chuchoter entre elles. Elisabeth Prokofievna leur décocha un regard sévère.

– Ce qui nous met en gaîté, fit en riant Adélaïde, c’est de voir le prince saluer d’un air aussi majestueux; il a généralement l’air d’un sac et tout d’un coup le voilà qui vous prend des manières… des manières à la Eugène Pavlovitch.

– La délicatesse et la dignité sont des qualités qui émanent du cœur et que n’enseignent pas les maîtres de danse, conclut sentencieusement Elisabeth Prokofievna.

Et elle monta dans sa chambre sans même jeter les yeux sur Aglaé.

Quand le prince rentra chez lui, vers les neuf heures, il trouva sur la terrasse Véra Loukianovna et une servante. Elles venaient de ranger et de balayer après la soirée tumultueuse de la veille.

– Dieu merci, nous avons pu terminer le ménage avant votre retour! dit gaiement Véra.

– Bonjour. J’ai un peu de migraine; j’ai mal dormi; je ferais volontiers un somme.

– Voulez-vous vous reposer ici, sur la terrasse, comme hier? C’est bien. Je dirai à tout le monde de ne pas vous réveiller. Papa est sorti.

La servante se retira; Véra fit mine de la suivre, mais elle se ravisa et s’approcha du prince avec un air soucieux.

– Prince, ayez pitié de ce… malheureux. Ne le chassez pas aujourd’hui.

– Je ne le chasserai pour rien au monde. Il fera ce qui lui plaira.

– Il ne fera rien pour le moment… Ne soyez pas sévère avec lui.

– Certes non; pourquoi le serais-je?

– Et puis… ne riez pas de lui; c’est l’essentiel.

– Assurément non.

– Je suis ridicule de dire cela à un homme comme vous, fit Véra en rougissant. – Quoique vous soyez fatigué, ajouta-t-elle en riant et déjà à demi tournée vers la porte, vous avez en ce moment des yeux si bons… si heureux.

– Sont-ils vraiment si heureux? demanda le prince avec vivacité.

Et il partit d’un franc éclat de rire.

Mais Véra, qui avait la simplicité et le sans-façon d’un garçon, devint soudain toute confuse et encore plus rouge; elle fit, sans cesser de rire, une brusque sortie.

«Quelle… charmante jeune fille…» pensa le prince, et il l’oublia aussitôt. Il se retira dans le coin de la terrasse où était la couchette, en face d’une petite table, s’assit, se couvrit la figure de ses mains et resta dans cette posture une dizaine de minutes. Brusquement, il plongea avec inquiétude la main dans sa poche de côté et en sortit trois lettres.

Mais de nouveau la porte s’ouvrit et Kolia apparut. Le prince se sentit presque joyeux de cette occasion de rempocher les lettres et d’en différer la lecture.

Kolia s’assit sur la couchette.

– En voilà un événement! dit-il en entrant d’emblée dans son sujet, avec la rondeur habituelle à ses pareils; quelle opinion avez-vous maintenant d’Hippolyte? A-t-il perdu votre estime?

– Pourquoi donc?… Mais, Kolia, je suis fatigué… En outre, ce serait trop pénible de revenir là-dessus… Comment va-t-il, cependant?

– Il dort et ne se réveillera sans doute pas avant deux heures. Je comprends; vous n’avez pas couché à la maison; vous êtes allé au parc… naturellement, vous étiez ému… On le serait à moins!

– Comment savez-vous que je suis allé au parc et n’ai pas dormi à la maison?

– Véra vient de me le dire. Elle m’a recommandé de ne pas entrer; mais je n’ai pu y tenir, je voulais vous voir, ne fût-ce qu’une minute. J’ai passé ces deux heures au chevet du malade; maintenant, c’est au tour de Kostia Lébédev. Bourdovski est reparti. Enfin, couchez-vous, prince, bonne… non, bon jour! Mais, vous savez, je suis stupéfait!

– Évidemment… tout cela…

– Non, prince, non; ce qui me stupéfie, c’est la «confession». Et surtout le passage où il parle de la Providence et de la vie future. Il y a là une pensée gi-gan-tesque!

Le prince regarda affectueusement Kolia qui était, sans aucun doute, venu pour l’entretenir de la pensée gigantesque.

– Mais l’essentiel, l’essentiel, ce n’est pas tant cette pensée que les circonstances au milieu desquelles elle a germé. Si elle avait été formulée par Voltaire, Rousseau, Proudhon, je l’aurais lue, remarquée, toutefois elle ne m’aurait pas frappé au même degré. Mais qu’un homme qui est sûr de n’avoir plus que dix minutes à vivre s’exprime ainsi, c’est un rude exemple de fierté! C’est la plus haute manifestation d’indépendance de la dignité humaine; cela équivaut à braver ouvertement… Non, cela dénote une force d’âme gigantesque! Et venir soutenir après cela qu’il a fait exprès d’oublier la capsule, c’est de la bassesse, c’est un non-sens! Mais vous savez, hier, il nous a trompés; c’est un malin; je n’ai pas du tout fait son sac avec lui et je n’ai jamais vu son pistolet, c’est lui-même qui a tout emballé; si bien qu’il m’a interloqué en racontant cette histoire. Véra dit que vous le laisserez ici; je vous jure qu’il n’y aura aucun danger, d’autant que nous exerçons tous sur lui une surveillance de chaque instant.

– Et qui de vous l’a veillé cette nuit?

– Kostia Lébédev, Bourdovski et moi. Keller est venu un moment, mais n’a pas tardé à aller dormir chez Lébédev, parce qu’il n’avait pas où coucher dans notre chambre. C’est aussi là que Ferdistchenko a passé la nuit; il est sorti à sept heures. Le général est toujours chez Lébédev; maintenant, lui aussi est sorti… Je crois bien que Lébédev a l’intention de venir vous trouver dans un moment; il vous a cherché, je ne sais pourquoi, et a demandé à deux reprises où vous étiez. Faut-il le laisser entrer ou le faire attendre, si vous vous reposez? Je vais moi-même dormir. Ah! oui, que je n’oublie pas cela: j’ai été témoin tout à l’heure d’une excentricité du général. Bourdovski m’a réveillé un peu après six heures, ou plutôt juste à six heures, pour que je prenne mon tour au chevet du malade; je suis sorti une minute et j’ai eu la surprise de rencontrer le général qui était gris au point de ne pas me reconnaître; il est resté planté devant moi comme un poteau, puis s’est ressaisi et m’a assailli de questions: «Eh! bien, que devient le malade? Je venais prendre de ses nouvelles…» Je l’ai mis au courant. «Tout cela est bel et bon, ajouta-t-il, mais je me suis levé et suis venu surtout pour te prévenir; j’ai des raisons de croire qu’on ne peut pas tout dire en présence de M. Ferdistchenko et… qu’il faut se tenir sur ses gardes avec lui.» Comprenez-vous, prince?

– Est-ce possible? D’ailleurs… pour nous c’est indifférent.

– Oui, sans doute, c’est indifférent; nous ne sommes pas des francs-maçons! J’ai même été surpris de voir que le général voulait venir me réveiller cette nuit exprès pour cela.

– Ferdistchenko est sorti, dites-vous?

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