Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– À sept heures; il m’a rejoint au chevet du malade et m’a dit qu’il allait finir la nuit chez Vilkine – un fameux ivrogne, ce Vilkine! – Allons, je m’en vais! Mais voilà Loukiane Timoféïévitch… Le prince veut dormir, Loukiane Timoféïévitch, retournez d’où vous venez!

– Rien qu’une minute, très honoré prince! Il s’agit d’une affaire qui a pour moi de l’importance, proféra Lébédev avec un salut cérémonieux.

Il s’exprimait à mi-voix sur un ton gourmé, mais pénétré de la gravité de ce qu’il avait à dire. Il venait de rentrer et, n’ayant même pas eu le temps d’aller chez lui, tenait encore son chapeau à la main. Son visage était soucieux, avec une expression exceptionnelle de gravité. Le prince le pria de s’asseoir.

– Vous m’avez demandé deux fois. Vous êtes peut-être toujours inquiet à propos des incidents d’hier soir?…

– Vous voulez parler de ce jeune homme d’hier soir, prince? Oh! non: hier mes idées étaient en désordre… mais aujourd’hui je n’ai pas l’intention de contrecarrer vos intentions en quoi que ce soit.

– Contreca… comment avez-vous dit?

– J’ai dit: contrecarrer; c’est un mot français comme tant d’autres qui ont passé dans la langue russe; mais je n’y tiens pas particulièrement.

– Qu’avez-vous aujourd’hui, Lébédev, pour être si grave et si solennel? Vous avez l’air de scander vos mots, fit le prince avec un léger sourire.

– Nicolas Ardalionovitch! dit Lébédev en s’adressant à Kolia sur un ton presque attendri, – je dois communiquer, au prince une affaire qui concerne plus spécialement…

– Bon, c’est compris; elle ne me regarde pas! Au revoir, prince! fit Kolia, qui se retira sur-le-champ.

– J’aime bien ce garçon parce qu’il a l’intelligence éveillée, dit Lébédev en le suivant des yeux. Bien qu’un peu crampon, il est dégourdi. Un grand malheur m’est arrivé, très honoré prince, hier soir ou ce matin au point du jour… je ne puis encore préciser le moment exact.

– Qu’est-ce qu’il y a?

– Quatre cents roubles ont disparu de la poche intérieure de mon vêtement. Très honoré prince, j’ai été refait! ajouta Lébédev avec un sourire amer.

– Vous avez perdu quatre cents roubles? C’est dommage.

– Surtout pour un pauvre homme qui vit noblement de son travail.

– Sans doute, sans doute. Comment la chose est-elle arrivée?

– La faute en est au vin. Je m’adresse à vous comme à la providence, très honoré prince. Cette somme de quatre cents roubles m’a été remise hier soir à cinq heures par un débiteur. Je suis rentré ici par le train. Mon portefeuille était dans ma poche. En ôtant mon uniforme pour passer ma redingote, j’ai placé mon argent dans celle-ci, avec l’intention de le garder sur moi. Je comptais le remettre dans la soirée à quelqu’un qui me l’avait demandé… J’attendais l’homme d’affaires.

– À propos, Loukiane Timoféïévitch, est-il exact que vous ayez fait annoncer dans les journaux que vous prêtiez sur les objets d’or et d’argent?

– Cette annonce a été passée par l’entremise d’un homme d’affaires; elle ne porte ni mon nom ni mon adresse. Comme je n’ai qu’un tout petit capital et que ma famille s’est accrue, vous conviendrez qu’un honnête intérêt…

– Mais oui, mais oui! il ne s’agit que d’un renseignement; excusez-moi de vous avoir interrompu.

– L’homme d’affaires n’est pas venu. Là-dessus on a amené ici ce malheureux. Après le dîner j’étais déjà pas mal en train. Puis sont venus nos visiteurs; on a bu… du thé et… pour mon malheur je suis tombé dans un excès de gaieté. Quand Keller est arrivé, tard dans la soirée, il nous a annoncé que c’était votre anniversaire et qu’il fallait servir du champagne; alors, mon cher et très honoré prince, moi qui ai un cœur (vous l’avez sans doute déjà remarqué, car je le mérite) je ne dirai pas sentimental mais reconnaissant, ce dont je m’enorgueillis, j’ai cru devoir enlever mes vieilles frusques et remettre mon uniforme pour attendre le moment de vous féliciter en personne et vous fêter d’une manière plus solennelle. Ainsi ai-je fait, prince, et vous avez bien dû remarquer que je suis resté en uniforme toute la soirée. Mais en changeant de vêtement j’ai oublié le portefeuille dans ma redingote… On a raison de dire que, lorsque Dieu veut punir quelqu’un, il commence par lui ôter la raison. Ce matin, à sept heures et demie, en me réveillant, j’ai sauté comme un fou pour aller prendre ma redingote. La poche était vide! Pas trace de portefeuille.

– Ah! c’est désagréable!

– Voilà le mot: c’est désagréable. Avec le tact qui vous caractérise, vous avez tout de suite trouvé l’expression appropriée, ajouta Lébédev non sans malice.

– Mais pourtant, comment… fit après un instant de réflexion le prince inquiet, – cela est sérieux?

– C’est le mot: sérieux; encore une expression heureuse, prince, pour caractériser…

– Voyons, Loukiane Timoféïévitch, à quoi bon éplucher, les mots? Ce ne sont pas les mots qui importent… Admettez-vous qu’étant en état d’ivresse, vous ayez pu laisser tomber le portefeuille de votre poche?

– C’est possible. Tout est possible dans l’état d’ivresse, pour employer l’expression dont vous vous êtes servi avec tant de franchise, très honoré prince. Mais jugez-en vous-même; si j’ai fait tomber mon portefeuille de ma poche en ôtant ma redingote, l’objet aurait dû se retrouver sur le parquet. Où est-il donc?

– Ne l’auriez-vous pas serré dans le tiroir de quelque table?

– J’ai tout fouillé, tout exploré. D’ailleurs je ne l’ai mis nulle part et n’ai ouvert aucun tiroir; je m’en souviens parfaitement.

– Avez-vous regardé dans la petite armoire?

– C’est la première chose que j’ai faite et j’y ai même regardé plusieurs fois ce matin… Et puis, pourquoi aurais-je été le fourrer dans la petite armoire, très honoré prince?

– J’avoue, Lébédev, que cela me tracasse. Quelqu’un l’aurait donc trouvé par terre?

– Ou bien tiré de ma poche! Il n’y a pas d’autre explication.

– Cela m’inquiète vivement, car qui a bien pu faire cela?… Voilà la question!

– À n’en pas douter, c’est la question essentielle. Vous tombez avec une étonnante justesse, illustre prince, sur les mots, les idées et les définitions qui peignent la situation.

– Ah! Loukiane Timoféïévitch, trêve de moquerie! ici…

– Des moqueries! s’écria Lébédev en levant les bras.

– Allons, allons! c’est bon, je ne me fâche pas. Ma préoccupation est tout autre… Je crains de voir accuser les gens. Qui soupçonnez-vous?

– La question est très délicate et… fort compliquée! Je ne puis soupçonner la servante; elle est restée tout le temps dans sa cuisine. Mes enfants sont, eux aussi, hors de soupçon…

– Cela va sans dire.

– Par conséquent, ce ne peut être qu’un des visiteurs.

– Mais est-ce possible?

– C’est de la plus absolue et de la plus complète impossibilité. Cependant la chose n’a pu se passer autrement. Je veux bien admettre toutefois et je suis même convaincu que le vol, si vol il y a eu, a été commis, non pas dans la soirée, lorsque tout le monde était réuni, mais plutôt la nuit ou même vers le matin, par une des personnes qui ont passé la nuit ici.

– Ah! mon Dieu!

– Je mets naturellement hors de cause Bourdovski et Nicolas Ardalionovitch, qui ne sont d’ailleurs pas même entrés chez moi.

– Cela irait de soi, même s’ils y étaient entrés! Qui a passé la nuit chez vous?

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