Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Si vous parlez ainsi, c’est que vous êtes un homme sans cœur! s’exclama Aglaé. Ne voyez-vous donc pas que ce n’est pas de moi qu’elle est entichée, mais de vous? C’est vous seul qu’elle aime! Se peut-il que vous soyez parvenu à tout remarquer en elle, sauf cela? Savez-vous ce qu’il y a là-dessous, ce que trahissent ces lettres? De la jalousie, et même pis que de la jalousie! Elle… Vous croyez qu’elle épousera réellement Rogojine, comme elle le dit dans ses lettres? Elle se tuerait le lendemain de notre mariage!

Le prince frissonna et son cœur défaillit. Il regarda Aglaé avec surprise: il éprouvait une singulière impression en constatant que cette enfant était depuis longtemps devenue une femme.

– Dieu m’est témoin, Aglaé, que je sacrifierais ma vie pour lui rendre la paix de l’âme et le bonheur! Mais… je ne puis plus l’aimer, et elle le sait!

– Eh bien! sacrifiez-vous, puisque cela vous sied si bien! Vous êtes un si grand philanthrope. Et ne m’appelez pas «Aglaé»… Tout à l’heure, vous avez déjà dit «Aglaé» tout court… Vous devez travailler à sa résurrection; vous y êtes obligé; votre devoir est de repartir avec elle, pour apaiser et calmer son cœur. C’est d’ailleurs bien elle que vous aimez!

– Je ne puis me sacrifier, bien qu’une fois j’en aie eu l’intention… et que peut-être je l’aie encore maintenant. Mais je sais à n’en pas douter qu’avec moi elle serait perdue; c’est pourquoi je m’écarte d’elle. Je devais la voir aujourd’hui à sept heures; peut-être n’irai-je pas. Sa fierté ne me pardonnera jamais mon amour, et nous succomberons tous les deux! Cela n’est pas naturel, mais ici tout est contre nature. Vous dites qu’elle m’aime; mais est-ce là de l’amour? Un pareil sentiment peut-il exister après ce que j’ai enduré? Non, ce n’est pas de l’amour; c’est autre chose!

– Comme vous avez pâli! fit Aglaé avec un soudain effroi.

– Ce n’est rien; je n’ai guère dormi; je me sens faible… C’est la vérité; nous avons alors parlé de vous. Aglaé…

– Alors, c’est vrai? Vous avez réellement pu parler de moi avec elle. Et… et comment avez-vous pu m’aimer, ne m’ayant vue qu’une seule fois en tout?

– Je ne le sais. Dans mes ténèbres d’alors, j’ai eu comme un rêve… peut-être une aurore nouvelle a-t-elle lui à mes yeux. Je ne sais pourquoi c’est d’abord à vous que ma pensée est allée. Je ne vous ai pas menti quand je vous ai écrit que j’ignorais comment cela s’était fait. Ce n’était qu’un rêve par où j’échappais à mes frayeurs d’alors… Je me suis ensuite remis à travailler; mon intention était de ne pas revenir avant trois ans…

– Donc vous êtes revenu pour elle?

Il y avait un tremblement dans la voix d’Aglaé.

– Oui, pour elle.

Deux minutes de morne silence s’écoulèrent, Aglaé se leva.

– Si vous dites, reprit-elle d’une voix hésitante, si vous croyez vous-même que cette… que votre malheureuse est une folle, ses extravagances ne me regardent pas… Je vous prie, Léon Nicolaïévitch, de prendre ces trois lettres et de les lui jeter de ma part! Et – s’écria-t-elle brutalement – si elle se permet de m’écrire encore une seule ligne, dites-lui que je me plaindrai à mon père qui la fera mettre dans une maison de correction…

Le prince eut un sursaut et considéra avec effroi la fureur inattendue d’Aglaé; puis une sorte de brouillard tomba brusquement devant lui…

– Vous ne pouvez pas avoir de pareils sentiments… Ce n’est pas vrai! balbutia-t-il.

– C’est vrai! C’est la vérité! s’exclama Aglaé presque hors d’elle.

– Qu’est-ce qui est vrai? Quelle vérité? fit tout près de là une voix effrayée.

Elisabeth Prokofievna était devant eux.

– La vérité, c’est que je suis décidée à épouser Gabriel Ardalionovitch, que je l’aime et que demain je m’enfuirai de la maison avec lui! lança Aglaé à sa mère. – Vous avez entendu? Votre curiosité est-elle satisfaite? Cela vous suffit-il?

Et elle partit en courant vers la maison.

– Ah! non, mon bon ami, vous n’allez pas filer maintenant, fit Elisabeth Prokofievna en retenant le prince. Faites-moi le plaisir de venir vous expliquer chez moi… Ah! que d’arias! et cela après une nuit blanche!…

Le prince la suivit.

IX

Arrivée à la maison, Elisabeth Prokofievna s’arrêta dans la première pièce; n’ayant pas la force d’aller plus loin, elle se laissa tomber, à bout de résistance, sur une couchette et oublia même d’inviter le prince à s’asseoir. C’était une assez grande salle avec une table ronde au milieu et une cheminée; des fleurs s’amoncelaient sur des étagères au bas de la fenêtre; au fond, une porte vitrée donnait sur le jardin. Aussitôt survinrent Adélaïde et Alexandra, dont les regards étonnés parurent questionner le prince et leur mère.

À la campagne, les demoiselles avaient l’habitude de se lever vers neuf heures; seule Aglaé se levait depuis deux ou trois jours un peu plus tôt et allait se promener dans le jardin, non pas du reste à sept heures, mais à huit ou même plus tard. Elisabeth Prokofievna, en proie à ses divers soucis, n’avait en effet pas fermé l’œil de la nuit; elle était sur pied depuis huit heures dans le dessein d’aller au jardin retrouver Aglaé, qu’elle croyait déjà levée; mais elle ne la trouva ni dans le jardin ni dans sa chambre à coucher. Vivement alarmée elle réveilla ses deux autres filles. La domestique déclara qu’Aglaé Ivanovna était partie pour le parc avant sept heures. Ses sœurs rirent malicieusement en apprenant cette nouvelle fantaisie de leur extravagante cadette et firent observer à leur mère qu’Aglaé serait encore bien capable de se fâcher si on allait à sa recherche dans le parc; à leur avis, elle était assise, un livre à la main, sur le banc vert dont elle avait parlé trois jours avant et au sujet duquel elle avait failli se quereller avec le prince Stch…; celui-ci avait en effet déclaré ne rien trouver de remarquable au site devant lequel ce banc était placé. Tombant en plein rendez-vous et surprenant les étranges paroles de sa fille, Elisabeth Prokofievna avait éprouvé une frayeur intense qui se justifiait par bien des raisons. Mais, après avoir entraîné le prince avec elle, elle redouta les conséquences de son initiative, «car Aglaé ne pouvait-elle pas avoir rencontré le prince dans le parc et engagé la conversation avec lui, sans parler de la possibilité qu’ils se fussent donné rendez-vous au préalable»?

– N’allez pas croire, mon cher prince, dit-elle en s’efforçant de se dominer, que je vous aie amené ici pour vous faire subir un interrogatoire… Mon bon ami, après ce qui s’est passé hier soir, j’aurais peut-être préféré ne pas te revoir de longtemps…

Elle allait s’arrêter court.

– Mais je présume que vous voudriez bien savoir comment Aglaé Ivanovna et moi nous sommes rencontrés aujourd’hui? acheva le prince.

– Eh! bien sûr que je voudrais le savoir! répartit Elisabeth Prokofievna avec emportement. – Je n’ai pas peur qu’on me parle en face; je n’offense personne, je n’ai voulu offenser, personne…

– Mais naturellement: il n’y a rien d’offensant à vouloir, savoir cela; vous êtes mère. Nous nous sommes rencontrés aujourd’hui, Aglaé Ivanovna et moi, auprès du banc vert, juste à sept heures du matin, à la suite d’un avis qu’elle m’a donné hier. Elle m’a remis hier soir une lettre où elle me disait qu’il fallait qu’elle me vît et m’entretînt d’une affaire importante. Nous avons donc eu une entrevue et nous avons parlé pendant une heure de questions qui la concernaient exclusivement. Voilà tout.

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