Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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– Oh! pas du tout!

– C’est dommage; moi qui croyais… comment me suis-je figuré cela? N’importe, vous me guiderez quand même, puisque c’est vous que j’ai choisi.

– C’est absurde, Aglaé Ivanovna.

– Je veux, je veux fuir la maison! s’écria-t-elle tandis que de nouveau, ses yeux étincelaient. – Si vous ne consentez pas, j’épouserai Gabriel Ardalionovitch. Je ne veux pas que, dans ma famille, on me regarde comme une vilaine femme et que l’on m’accuse Dieu sait de quoi!

– Mais avez-vous votre bon sens ou non? s’exclama le prince qui avait failli bondir de sa place. – De quoi vous accuse-t-on et qui vous accuse?

– Tout le monde à la maison: ma mère, mes sœurs, mon père, le prince Stch…, même votre vilain Kolia! Si on ne me dit rien en face, on n’en pense pas moins. Je le leur ai déclaré ouvertement à tous, à ma mère et à mon père. Maman en a été malade toute la journée, et, le lendemain, Alexandra et papa m’ont dit que je ne me rendais même pas compte de mes divagations ni des mots que j’employais. Alors je leur ai carrément répliqué que, maintenant, je comprenais tout, que je saisissais le sens de tous les mots, que je n’étais plus une fillette et que j’avais déjà lu, deux ans auparavant, deux romans de Paul de Kock, exprès pour me mettre au courant de tout. En entendant cela, maman a failli se trouver mal.

Une idée étrange traversa l’esprit du prince. Il regarda fixement Aglaé et sourit. Il avait de la peine à croire qu’il avait devant lui cette même jeune fille hautaine qui lui avait lu naguère, avec tant de provocante fierté, la lettre de Gabriel Ardalionovitch. Il n’arrivait pas à comprendre comment, dans une belle fille d’humeur si arrogante et si revêche, pouvait se révéler une pareille enfant qui, en effet, ne saisissait peut-être pas tous les mots qu’elle employait.

– Avez-vous toujours vécu à la maison, Aglaé Ivanovna? demanda-t-il – Je veux dire: n’êtes-vous jamais allée à l’école, n’avez-vous pas étudié dans un pensionnat?

– Jamais je ne suis allée nulle part; on m’a toujours tenue enfermée à la maison comme dans une bouteille et, de cette bouteille, je ne sortirai que pour me marier. Pourquoi encore ce sourire ironique? Je remarque que, vous aussi, vous avez l’air de vous moquer de moi et de prendre leur parti, ajouta-t-elle en se renfrognant d’un air menaçant. – Ne m’irritez pas; je ne sais moi-même ce qui se passe en moi… Je suis sûre que vous êtes venu ici tout convaincu que j’étais amoureuse de vous et que je vous donnais un rendez-vous! ajouta-t-elle sur un ton de colère.

– Il est de fait qu’hier j’ai eu peur de cela, avoua candidement le prince (il était très ému); mais aujourd’hui, je suis persuadé que vous…

– Comment! s’exclama Aglaé dont la lèvre inférieure se mit soudain à trembler, vous avez eu peur que je… vous avez osé penser que je… Seigneur! Vous supposiez peut-être que je vous appelais ici pour vous prendre au filet, pour qu’on nous surprît et vous obligeât à m’épouser…

– Aglaé Ivanovna! Comment n’avez-vous pas honte? Comment une pensée aussi basse a-t-elle pu naître dans votre cœur pur et innocent? Je parie que vous-même ne croyez pas un seul mot de ce que vous venez de dire et même… que vous ne savez pas le sens de vos paroles!

Aglaé resta tête basse, inerte, comme effarée de ce qu’elle avait dit.

– Je n’ai aucune honte, balbutia-t-elle. Du reste, d’où savez-vous que j’ai un cœur innocent? Comment avez-vous, dans ce cas, osé m’adresser une lettre d’amour?

– Une lettre d’amour? Ma lettre, une lettre d’amour! Cette lettre était l’expression du plus profond respect; elle émanait du fond de mon cœur, à un des moments les plus pénibles de mon existence. J’ai alors pensé à vous comme à une lumière… je…

– Allons, c’est bon, c’est bon! interrompit-elle brusquement, mais sur un tout autre ton qui dénotait un profond repentir et presque de l’effroi. Elle se pencha même vers lui et, toujours en s’efforçant de ne pas le regarder en face, fit le geste de lui toucher l’épaule pour l’inviter, d’une façon plus persuasive à ne pas se fâcher. – C’est bon, répéta-t-elle avec une extrême confusion; je sens que je me suis servie d’une expression stupide. C’était seulement… pour vous éprouver. Mettez que je n’aie rien dit. Si je vous ai offensé, pardonnez-moi. Je vous en prie: ne me regardez pas dans les yeux; détournez-vous. Vous venez de déclarer que c’était une idée très basse; je l’ai exprimée à dessein pour vous piquer. Il m’arrive parfois d’avoir peur de ce que j’ai envie de dire, et tout à coup cela m’échappe. Vous avez ajouté que vous aviez écrit cette lettre dans un des moments les plus pénibles de votre existence. Je sais de quel moment vous voulez parler, proféra-t-elle en baissant la voix et en portant de nouveau les yeux vers la terre.

– Oh! si vous pouviez tout savoir!

– Je sais tout! s’écria-t-elle dans un nouvel accès d’émotion. – Vous avez partagé à cette époque votre appartement avec cette vilaine femme, en compagnie de laquelle vous vous étiez enfui…

Elle n’était plus rouge, mais blême en prononçant ces paroles. Elle se leva soudain, comme mue par une impulsion inconsciente, mais se ressaisit aussitôt et se rassit. Longtemps encore sa lèvre continua à trembler. Il y eut une minute de silence. Le prince était stupéfait de cette sortie inopinée et ne savait à quoi l’attribuer.

– Je ne vous aime pas du tout! fit-elle soudain d’un ton tranchant.

Le prince ne répondit pas. Le silence régna de nouveau pendant une minute.

– J’aime Gabriel Ardalionovitch… dit-elle d’une voix précipitée et à peine intelligible, en baissant encore davantage la tête.

– Ce n’est pas vrai! répliqua le prince, presque dans un chuchotement.

– Alors, je mens? C’est pourtant la vérité; je lui ai engagé ma parole avant-hier, sur ce même banc.

Le prince eut un geste d’effroi et resta un moment songeur.

– Cela n’est pas vrai, répéta-t-il d’un ton décidé. Vous avez inventé toute cette histoire.

– Vous êtes joliment poli. Sachez qu’il s’est amendé; il m’aime plus que sa vie. Il s’est brûlé la main devant moi, uniquement pour me le prouver.

– Il s’est brûlé la main?

– Oui, la main. Croyez-le ou ne le croyez pas, cela m’est tout un.

Derechef le prince se tut. Aglaé ne plaisantait pas; elle était très montée.

– Voyons, est-ce qu’il aurait apporté ici une bougie pour se brûler la main? Je ne vois pas de quelle autre manière il aurait pu…

– Oui… une bougie. Qu’est-ce qu’il y a d’invraisemblable à cela?

– Une bougie entière, ou un bout de bougie dans un chandelier?

– Eh bien! oui… non… une demi-bougie… un bout de bougie… une bougie entière. Cela revient au même, n’insistez pas! Il a même apporté des allumettes, si vous tenez à le savoir. Il a allumé la bougie et il a tenu, pendant une demi-heure, son doigt sur la flamme. Cela vous paraît impossible?

– Je l’ai vu hier soir; ses doigts ne portaient aucune trace de brûlure.

Aglaé partit d’un éclat de rire enfantin. Puis elle se tourna prestement vers le prince avec un air de confiance puérile, tandis qu’un sourire errait encore sur ses lèvres.

– Savez-vous pourquoi je viens de vous raconter ce mensonge? Parce que j’ai remarqué que, quand on s’est mis à mentir, le meilleur moyen de rendre son invention vraisemblable, c’est d’y introduire adroitement un détail qui sorte de la banalité, un détail excentrique, exceptionnel ou même totalement inouï. J’ai observé cela. Seulement, cet expédient ne m’a pas réussi, parce que je n’ai pas su…

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